Question d'origine :
Bonjour,
Pouvez-vous SVP me dire qui est la directrice / le directeur du CHRD 14 rue Berthelot ?
Merci beaucoup !
Bien cordialement,
F. Belot
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 22/09/2020 à 07h33
Bonjour,
Selon la page "contact" de minisites.gestion.lyon.fr, la directrice du Centre d'histoire de la résistance et de la déportation estIsabelle Doré-Rivé .
Voici ce que disait d'elle la Nouvelle République en 2015, alors qu'elle s'apprêtait à quitter la tête du Centre régional et Résistance et Liberté (CRRL) de Thouars (Deux-Sèvres) :
"C'est aussi [à Thouars] qu'elle a présidé aux destinées du Centre régional et Résistance et Liberté (CRRL), dont elle a été la première directrice entre 1997 et 2002. « J'étais à Paris, au ministère des Anciens Combattants au milieu des années 1990,raconte-t-elle. La ville de Thouars et le conservatoire de la Résistance travaillaient alors sur le projet de CRRL, et ma candidature a été acceptée ».
Un métier d'engagement, de passion et de transmission
Le début d'une belle et riche histoire : « A l'époque, tout était à construire sur le site des écuries du château où siège désormais le CRRL. On partait d'une feuille blanche, c'était mon premier poste à responsabilité mais j'en garde un très bon souvenir. J'ai découvert un territoire que je ne connaissais pas et des gens très accueillants. Je pense notamment à la rencontre avec Gérard Pichot, président du conservatoire à l'époque, ancien résistant déporté. C'était une grande chance de travailler avec quelqu'un comme lui ».
Être créatif et imaginatif
Elle se souvient également avoir recruté Virginie Daudin, l'actuelle directrice du CRRL, qui a d'ailleurs écrit une biographie de Gérard Pichot préfacée par… Isabelle Doré-Rivé. Aujourd'hui à Lyon, son travail est comparable, même si elle changé de dimension. « Il y a 25 salariés au CHRD et la ville de Lyon compte plus de 8.000 agents,illustre-t-elle. Et à la différence du CRRL, notre musée n'est pas centré seulement sur la Résistance mais également sur la Shoah ».Pas moins de 84.000 visiteurs en ont ainsi franchi les portes en 2014 (8.200 au CRRL de Thouars).
Son quotidien aujourd'hui est donc fait de beaucoup d'Histoire, mais aussi d'administratif : « Même les grosses structures subissent des tensions budgétaires en raison de la baisse des dotations de l'État. Il faut donc être créatif et imaginatif… ».La richesse des réseaux et des maquis en Rhône-Alpes durant la guerre a notamment incité les différents acteurs de ce territoire à se regrouper au sein de l'association Memora.
« On ne peut pas faire ce métier sans un minimum d'engagement et de passion,indique-t-elle. D'autant que plus le temps passe et moins il y a de témoins directs de cette époque. Il n'en reste plus qu'une poignée aujourd'hui. Des lieux de mémoire comme les nôtres ont donc un rôle de plus en plus important pour la transmission aux jeunes générations ».
Bonne journée.
Selon la page "contact" de minisites.gestion.lyon.fr, la directrice du Centre d'histoire de la résistance et de la déportation est
Voici ce que disait d'elle la Nouvelle République en 2015, alors qu'elle s'apprêtait à quitter la tête du Centre régional et Résistance et Liberté (CRRL) de Thouars (Deux-Sèvres) :
"C'est aussi [à Thouars] qu'elle a présidé aux destinées du Centre régional et Résistance et Liberté (CRRL), dont elle a été la première directrice entre 1997 et 2002. « J'étais à Paris, au ministère des Anciens Combattants au milieu des années 1990,raconte-t-elle. La ville de Thouars et le conservatoire de la Résistance travaillaient alors sur le projet de CRRL, et ma candidature a été acceptée ».
Le début d'une belle et riche histoire : « A l'époque, tout était à construire sur le site des écuries du château où siège désormais le CRRL. On partait d'une feuille blanche, c'était mon premier poste à responsabilité mais j'en garde un très bon souvenir. J'ai découvert un territoire que je ne connaissais pas et des gens très accueillants. Je pense notamment à la rencontre avec Gérard Pichot, président du conservatoire à l'époque, ancien résistant déporté. C'était une grande chance de travailler avec quelqu'un comme lui ».
Elle se souvient également avoir recruté Virginie Daudin, l'actuelle directrice du CRRL, qui a d'ailleurs écrit une biographie de Gérard Pichot préfacée par… Isabelle Doré-Rivé. Aujourd'hui à Lyon, son travail est comparable, même si elle changé de dimension. « Il y a 25 salariés au CHRD et la ville de Lyon compte plus de 8.000 agents,illustre-t-elle. Et à la différence du CRRL, notre musée n'est pas centré seulement sur la Résistance mais également sur la Shoah ».Pas moins de 84.000 visiteurs en ont ainsi franchi les portes en 2014 (8.200 au CRRL de Thouars).
Son quotidien aujourd'hui est donc fait de beaucoup d'Histoire, mais aussi d'administratif : « Même les grosses structures subissent des tensions budgétaires en raison de la baisse des dotations de l'État. Il faut donc être créatif et imaginatif… ».La richesse des réseaux et des maquis en Rhône-Alpes durant la guerre a notamment incité les différents acteurs de ce territoire à se regrouper au sein de l'association Memora.
« On ne peut pas faire ce métier sans un minimum d'engagement et de passion,indique-t-elle. D'autant que plus le temps passe et moins il y a de témoins directs de cette époque. Il n'en reste plus qu'une poignée aujourd'hui. Des lieux de mémoire comme les nôtres ont donc un rôle de plus en plus important pour la transmission aux jeunes générations ».
Bonne journée.
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