Question d'origine :
Pourquoi rester vivant quand tout est gris et morne?
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 05/02/2021 à 18h18
Bonjour,
La période que nous traversons actuellement est particulièrement dure à vivre pour beaucoup de personnes, ce dont la presse se fait l’écho à travers de nombreux articles. L’enquête CoviPrev suit l’évolution de la santé mentale des français depuis le 23 mars 2020. Les états anxieux et dépressifs, ainsi que les problèmes de sommeil, sont actuellement élevés, se maintenant au même niveau depuis la mi-décembre. Entre fin septembre et début novembre, la prévalence des états dépressifs avait été multipliée par 2.
Si vous vous sentez déprimé.e et avez besoin de soutien, des gens peuvent vous aider. N’hésitez pas à parler à vos proches, à votre médecin traitant, ou bien à faire appel à un service d’écoute. Plusieurs associations proposant un service anonyme et gratuit sont répertoriées sur le site du Ministère de la Santé.
Vous nous demandez pourquoi rester vivant quand tout est gris est morne. Nous ne présumons pas connaître votre vie et les raisons que vous avez de percevoir les choses ainsi, mais il est probable que ce qui vous paraît gris et morne actuellement ne le restera pas toujours. Il serait dommage de ne plus être là pour le voir…
Diverses raisons de vivre ont été inventoriées dans l’article « Reasons for staying alive when you are thinking of killing yourself: The Reasons for Living Inventory » publié dans le Journal of Consulting and Clinical Psychology, 51, 276-286. Peut-être y trouverez-vous un peu d’inspiration :
1. J'ai une responsabilité et un engagement envers ma famille.
2. Je crois que je peux apprendre à m'ajuster et à me débrouiller avec mes problèmes.
3. Je crois que j'ai le contrôle sur ma vie et ma destinée.
4. J'ai le désir de vivre.
5. Je crois que Dieu seul a le droit de mettre fin à une vie.
6. J'ai peur de la mort.
7. Ma famille pourrait croire que je ne les aimais pas.
8. Je ne crois pas que les choses deviennent assez misérables ou désespérantes pour que je préfère mourir.
9. Ma famille dépend de moi et elle a besoin de moi.
10. Je ne veux pas mourir.
11. Je veux voir mes enfants grandir.
12. La vie est tout ce que nous avons et c'est mieux que rien.
13. J'ai des plans d'avenir que j'ai hâte d'accomplir.
14. Peu importe jusqu'à quel point je me sens mal, je sais que cela ne durera pas.
15. J'ai peur de l'inconnu.
16. J'aime trop ma famille et elle me procure trop de plaisir; je ne pourrais pas la quitter..
17. Je veux essayer tout ce que la vie a à offrir et il y a trop d'expériences que je n'ai pas eu et que je veux avoir.
18. J'ai peur que ma méthode de suicide échoue et que je demeure handicapé ou souffrant.
19. Je m'aime assez pour vivre.
20. La vie est trop belle et trop précieuse pour y mettre fin.
21. Cela ne serait pas juste de laisser quelqu'un d'autre s'occuper des enfants.
22. Je crois que je peux trouver d'autres solutions à mes problèmes.
23. J'ai peur d'aller en enfer.
24. J'aime la vie.
25. Je suis trop équilibré pour me tuer.
26. Mes croyances religieuses le défendent.
27. Cela pourrait avoir un effet néfaste sur mes enfants.
28. Je ne veux pas servir de modèle négatif et suggérer aux autres qu'il faut se suicider.
29. Je suis curieux en ce qui concerne ce qui arrivera dans l'avenir.
30. Cela blesserait trop ma famille et je ne veux pas qu'ils souffrent.
31. Je suis préoccupé par ce que les autres penseraient de moi.
32. Je crois que pour tout problème, il y a une façon de le régler pour le mieux.
33. Je considère cela comme immoral.
34. J'ai encore plusieurs choses qu'il me reste à faire.
35. J'ai le courage de faire face à la vie.
36. J'ai peur du geste lui-même du suicide (la douleur, le sang, la violence).
37. Je crois que le fait de me tuer n'accomplirait ou ne règlerait vraiment rien.
38. J'ai l'espoir que les choses s'améliorent et que le futur sera plus satisfaisant.
39. Les gens penseraient que je suis faible et égoïste.
40. J'ai une force intérieure qui me pousse à survivre.
41. Je ne voudrais pas que les gens pensent que je n'ai pas le contrôle sur ma vie.
42. Je crois que je peux trouver un but dans la vie, une raison de vivre.
43. Je ne vois pas de raison de se presser vers la mort.
44. Je ne voudrais pas que ma famille se sente coupable après coup.
45. Je ne voudrais pas que ma famille pense que j'étais égoïste ou peureux.
46. J'ai d'autres moyens pour exprimer ma souffrance, ma colère, mon besoin d'amour, ma révolte, mon sentiment d'impuissance.
47. Je reconnais qu'il y a de bonnes choses en moi et que je mérite de vivre.
48. Le suicide est une solution définitive à des problèmes qui risquent d'être temporaire. Je veux être là pour voir la suite.
Par ailleurs, les petits bonheurs peuvent vous aider à combattre votre sentiment de morosité. Aucun plaisir n’est trop trivial, s’il vous aide à garder le moral et le goût de la vie.
Enfin, prenez autant que possible soin de votre bien-être physique : un rythme d’activité irrégulier, le manque de luminosité ou d’activité physique, la manière dont nous nous alimentons sont des facteurs qui ont un effet sur notre humeur.
Quelques ouvrages de nos collections pour aller plus loin :
• La dépression : savoir pour guérir / Pr Raymund Schwan, Pr Philippe Courtet
La dépression est une maladie fréquente qui touche entre 5 et 12 % des hommes et entre 10 et 25 % des femmes. La dépression est également la première cause des suicides en France. Pourtant des solutions existent. Ce livre s'adresse en première ligne aux patients et à leur entourage, c'est-à- dire aux premiers concernés et intéressés par la maladie. Il est écrit par des psychiatres, chercheurs et professeurs de psychiatrie qui leur proposent de faire le tour de cette pathologie. Ce livre ne se veut pas pour autant savant. Il s'agit tout simplement de se mettre à la portée des premiers intéressés et de leur donner les moyens de savoir pour guérir. Car savoir, c'est refuser de continuer à subir et devenir acteur dans un processus qui doit mener la personne souffrant de dépression vers sa guérison. C'est redevenir peu à peu maître de son avenir.
• Grave ou pas grave ? déprime, stress, anxiété.. : quand consulter / Chantal Joffrin Le Clerc
Une adolescente qui dort mal et s'isole : surcroît de travail à l'école ou dépression débutante ? Un conjoint qui jette l'argent par les fenêtres : générosité soudaine ou accès maniaque ? Une belle-mère qui titube après un dîner : abus ponctuel ou alcoolisme déjà installé ? Un ami qui fait un malaise passager au volant : fatigue occasionnelle ou crise d'angoisse appelée à se répéter ? Un parent âgé dont la mémoire devient déficiente : effet de l'âge ou début de démence ? Parce qu'on aime ses proches, on peut tous s'inquiéter, un jour ou l'autre, pour eux devant un comportement qui ne leur ressemble pas, qui paraît excessif ou qui n'est pas adapté. On peut aussi passer à côté de symptômes pourtant préoccupants, les banaliser et s'alarmer quand il est malheureusement trop tard. Entre le psycho-déni ("Ce n'est rien, ça va passer !") et la psychocondrie ("C'est sûr, c'est une dépression !"), comment faire la part entre ce qui est vraiment grave et ce qui ne l'est pas ? Et quels sont les signes qui doivent impérativement amener à consulter ? Déprime, troubles du comportement alimentaire, fatigue, insomnie, excès en tout genre... : des conseils limpides pour distinguer les petits tracas et les vrais problèmes. Illustrés par de nombreux exemples tirés de la vie quotidienne ou de la pratique clinique de l'auteur, des repères clairs pour savoir quand un proche va vraiment mal.
• Épuisements : comment lutter contre les fatigues au quotidien / Docteur François Baumann
Fatigue et burn-out sont les manifestations les plus fréquentes et les mieux connues de la souffrance au travail et dans la vie personnelle. L'épuisement, quant à lui, évolue dans les mêmes domaines et apparaît comme l'aboutissement extrême de ces tourments que l'on aura sans doute négligés trop longtemps. L'épuisement nous alerte parfois, à condition d'être attentif aux signaux de notre corps et de notre psychisme ; à d'autres moments, il viendra nous surprendre à l'improviste. Comment identifier les différentes sortes d'épuisements ? Comment se préserver d'un phénomène grandissant qui nous concerne tous, dans la sphère familiale et professionnelle ? Quelles sont les issues ? Ce livre vous donne toutes les solutions pour sortir de la spirale de l'épuisement et retrouver énergie et sérénité.
• Dépression : s'enfermer ou s'en sortir ? Antoine Pelissolo
"Faire une dépression", "être déprimé"… tout le monde a déjà utilisé ces termes pour décrire un mal-être ou un état d'âme passager. Pourtant, la dépression est une vraie maladie, qui touche plusieurs millions de personnes en France. Revêtant différentes formes selon les individus, cette affection suscite de nombreuses interrogations. Quels sont ses symptômes ? Ses causes ? Peut-on la soigner ? Les traitements actuels sont-ils efficaces ? Dangereux ? Comment accompagner une personne dépressive ? Depuis quelques années, la recherche a accompli des avancées notables, souvent porteuses d'espoirs. Synthèse des connaissances les plus récentes sur la dépression, cet ouvrage permettra à chacun de mieux comprendre la maladie, et d'améliorer les conditions de vie des patients et de leurs proches.
• Petite philosophie de la dépression / Maël Lemoine
Qu'il s'agisse de nous-même, de notre famille ou de collègues de travail, nous sommes (ou serons) tous confrontés à la dépression au cours de notre vie. Pourtant, la dépression reste un phénomène mal connu, qui fait l'objet de nombreux fantasmes : est-elle une "vraie" maladie ? Comment la différencier de la déprime passagère, du burn out ou d'une situation de deuil ? Dans quelle mesure les médicaments antidépresseurs sont-ils efficaces ? A quoi reconnaît-on qu'une thérapie est sérieuse, et comment se garder des remèdes prétendument miracles ? S'appuyant sur des études scientifiques récentes, Maël Lemoine nous aide ici à distinguer – à rebours de nos idées reçues – ce qu'est, et n'est pas, la dépression, loin du discours des philosophies feel good qui vendent un bonheur kitsch et irréaliste. Cette Petite philosophie de la dépression, qui prend au sérieux la réalité des phénomènes dépressifs, nous permet ainsi d'appréhender l'infinie complexité de l'esprit humain.
Nous espérons que cette réponse vous aura été utile, et que la vie reprendra bientôt des couleurs plus gaies.
Bonne journée.
La période que nous traversons actuellement est particulièrement dure à vivre pour beaucoup de personnes, ce dont la presse se fait l’écho à travers de nombreux articles. L’enquête CoviPrev suit l’évolution de la santé mentale des français depuis le 23 mars 2020. Les états anxieux et dépressifs, ainsi que les problèmes de sommeil, sont actuellement élevés, se maintenant au même niveau depuis la mi-décembre. Entre fin septembre et début novembre, la prévalence des états dépressifs avait été multipliée par 2.
Si vous vous sentez déprimé.e et avez besoin de soutien, des gens peuvent vous aider. N’hésitez pas à parler à vos proches, à votre médecin traitant, ou bien à faire appel à un service d’écoute. Plusieurs associations proposant un service anonyme et gratuit sont répertoriées sur le site du Ministère de la Santé.
Vous nous demandez pourquoi rester vivant quand tout est gris est morne. Nous ne présumons pas connaître votre vie et les raisons que vous avez de percevoir les choses ainsi, mais il est probable que ce qui vous paraît gris et morne actuellement ne le restera pas toujours. Il serait dommage de ne plus être là pour le voir…
Diverses raisons de vivre ont été inventoriées dans l’article « Reasons for staying alive when you are thinking of killing yourself: The Reasons for Living Inventory » publié dans le Journal of Consulting and Clinical Psychology, 51, 276-286. Peut-être y trouverez-vous un peu d’inspiration :
1. J'ai une responsabilité et un engagement envers ma famille.
2. Je crois que je peux apprendre à m'ajuster et à me débrouiller avec mes problèmes.
3. Je crois que j'ai le contrôle sur ma vie et ma destinée.
4. J'ai le désir de vivre.
5. Je crois que Dieu seul a le droit de mettre fin à une vie.
6. J'ai peur de la mort.
7. Ma famille pourrait croire que je ne les aimais pas.
8. Je ne crois pas que les choses deviennent assez misérables ou désespérantes pour que je préfère mourir.
9. Ma famille dépend de moi et elle a besoin de moi.
10. Je ne veux pas mourir.
11. Je veux voir mes enfants grandir.
12. La vie est tout ce que nous avons et c'est mieux que rien.
13. J'ai des plans d'avenir que j'ai hâte d'accomplir.
14. Peu importe jusqu'à quel point je me sens mal, je sais que cela ne durera pas.
15. J'ai peur de l'inconnu.
16. J'aime trop ma famille et elle me procure trop de plaisir; je ne pourrais pas la quitter..
17. Je veux essayer tout ce que la vie a à offrir et il y a trop d'expériences que je n'ai pas eu et que je veux avoir.
18. J'ai peur que ma méthode de suicide échoue et que je demeure handicapé ou souffrant.
19. Je m'aime assez pour vivre.
20. La vie est trop belle et trop précieuse pour y mettre fin.
21. Cela ne serait pas juste de laisser quelqu'un d'autre s'occuper des enfants.
22. Je crois que je peux trouver d'autres solutions à mes problèmes.
23. J'ai peur d'aller en enfer.
24. J'aime la vie.
25. Je suis trop équilibré pour me tuer.
26. Mes croyances religieuses le défendent.
27. Cela pourrait avoir un effet néfaste sur mes enfants.
28. Je ne veux pas servir de modèle négatif et suggérer aux autres qu'il faut se suicider.
29. Je suis curieux en ce qui concerne ce qui arrivera dans l'avenir.
30. Cela blesserait trop ma famille et je ne veux pas qu'ils souffrent.
31. Je suis préoccupé par ce que les autres penseraient de moi.
32. Je crois que pour tout problème, il y a une façon de le régler pour le mieux.
33. Je considère cela comme immoral.
34. J'ai encore plusieurs choses qu'il me reste à faire.
35. J'ai le courage de faire face à la vie.
36. J'ai peur du geste lui-même du suicide (la douleur, le sang, la violence).
37. Je crois que le fait de me tuer n'accomplirait ou ne règlerait vraiment rien.
38. J'ai l'espoir que les choses s'améliorent et que le futur sera plus satisfaisant.
39. Les gens penseraient que je suis faible et égoïste.
40. J'ai une force intérieure qui me pousse à survivre.
41. Je ne voudrais pas que les gens pensent que je n'ai pas le contrôle sur ma vie.
42. Je crois que je peux trouver un but dans la vie, une raison de vivre.
43. Je ne vois pas de raison de se presser vers la mort.
44. Je ne voudrais pas que ma famille se sente coupable après coup.
45. Je ne voudrais pas que ma famille pense que j'étais égoïste ou peureux.
46. J'ai d'autres moyens pour exprimer ma souffrance, ma colère, mon besoin d'amour, ma révolte, mon sentiment d'impuissance.
47. Je reconnais qu'il y a de bonnes choses en moi et que je mérite de vivre.
48. Le suicide est une solution définitive à des problèmes qui risquent d'être temporaire. Je veux être là pour voir la suite.
Par ailleurs, les petits bonheurs peuvent vous aider à combattre votre sentiment de morosité. Aucun plaisir n’est trop trivial, s’il vous aide à garder le moral et le goût de la vie.
Enfin, prenez autant que possible soin de votre bien-être physique : un rythme d’activité irrégulier, le manque de luminosité ou d’activité physique, la manière dont nous nous alimentons sont des facteurs qui ont un effet sur notre humeur.
• La dépression : savoir pour guérir / Pr Raymund Schwan, Pr Philippe Courtet
La dépression est une maladie fréquente qui touche entre 5 et 12 % des hommes et entre 10 et 25 % des femmes. La dépression est également la première cause des suicides en France. Pourtant des solutions existent. Ce livre s'adresse en première ligne aux patients et à leur entourage, c'est-à- dire aux premiers concernés et intéressés par la maladie. Il est écrit par des psychiatres, chercheurs et professeurs de psychiatrie qui leur proposent de faire le tour de cette pathologie. Ce livre ne se veut pas pour autant savant. Il s'agit tout simplement de se mettre à la portée des premiers intéressés et de leur donner les moyens de savoir pour guérir. Car savoir, c'est refuser de continuer à subir et devenir acteur dans un processus qui doit mener la personne souffrant de dépression vers sa guérison. C'est redevenir peu à peu maître de son avenir.
• Grave ou pas grave ? déprime, stress, anxiété.. : quand consulter / Chantal Joffrin Le Clerc
Une adolescente qui dort mal et s'isole : surcroît de travail à l'école ou dépression débutante ? Un conjoint qui jette l'argent par les fenêtres : générosité soudaine ou accès maniaque ? Une belle-mère qui titube après un dîner : abus ponctuel ou alcoolisme déjà installé ? Un ami qui fait un malaise passager au volant : fatigue occasionnelle ou crise d'angoisse appelée à se répéter ? Un parent âgé dont la mémoire devient déficiente : effet de l'âge ou début de démence ? Parce qu'on aime ses proches, on peut tous s'inquiéter, un jour ou l'autre, pour eux devant un comportement qui ne leur ressemble pas, qui paraît excessif ou qui n'est pas adapté. On peut aussi passer à côté de symptômes pourtant préoccupants, les banaliser et s'alarmer quand il est malheureusement trop tard. Entre le psycho-déni ("Ce n'est rien, ça va passer !") et la psychocondrie ("C'est sûr, c'est une dépression !"), comment faire la part entre ce qui est vraiment grave et ce qui ne l'est pas ? Et quels sont les signes qui doivent impérativement amener à consulter ? Déprime, troubles du comportement alimentaire, fatigue, insomnie, excès en tout genre... : des conseils limpides pour distinguer les petits tracas et les vrais problèmes. Illustrés par de nombreux exemples tirés de la vie quotidienne ou de la pratique clinique de l'auteur, des repères clairs pour savoir quand un proche va vraiment mal.
• Épuisements : comment lutter contre les fatigues au quotidien / Docteur François Baumann
Fatigue et burn-out sont les manifestations les plus fréquentes et les mieux connues de la souffrance au travail et dans la vie personnelle. L'épuisement, quant à lui, évolue dans les mêmes domaines et apparaît comme l'aboutissement extrême de ces tourments que l'on aura sans doute négligés trop longtemps. L'épuisement nous alerte parfois, à condition d'être attentif aux signaux de notre corps et de notre psychisme ; à d'autres moments, il viendra nous surprendre à l'improviste. Comment identifier les différentes sortes d'épuisements ? Comment se préserver d'un phénomène grandissant qui nous concerne tous, dans la sphère familiale et professionnelle ? Quelles sont les issues ? Ce livre vous donne toutes les solutions pour sortir de la spirale de l'épuisement et retrouver énergie et sérénité.
• Dépression : s'enfermer ou s'en sortir ? Antoine Pelissolo
"Faire une dépression", "être déprimé"… tout le monde a déjà utilisé ces termes pour décrire un mal-être ou un état d'âme passager. Pourtant, la dépression est une vraie maladie, qui touche plusieurs millions de personnes en France. Revêtant différentes formes selon les individus, cette affection suscite de nombreuses interrogations. Quels sont ses symptômes ? Ses causes ? Peut-on la soigner ? Les traitements actuels sont-ils efficaces ? Dangereux ? Comment accompagner une personne dépressive ? Depuis quelques années, la recherche a accompli des avancées notables, souvent porteuses d'espoirs. Synthèse des connaissances les plus récentes sur la dépression, cet ouvrage permettra à chacun de mieux comprendre la maladie, et d'améliorer les conditions de vie des patients et de leurs proches.
• Petite philosophie de la dépression / Maël Lemoine
Qu'il s'agisse de nous-même, de notre famille ou de collègues de travail, nous sommes (ou serons) tous confrontés à la dépression au cours de notre vie. Pourtant, la dépression reste un phénomène mal connu, qui fait l'objet de nombreux fantasmes : est-elle une "vraie" maladie ? Comment la différencier de la déprime passagère, du burn out ou d'une situation de deuil ? Dans quelle mesure les médicaments antidépresseurs sont-ils efficaces ? A quoi reconnaît-on qu'une thérapie est sérieuse, et comment se garder des remèdes prétendument miracles ? S'appuyant sur des études scientifiques récentes, Maël Lemoine nous aide ici à distinguer – à rebours de nos idées reçues – ce qu'est, et n'est pas, la dépression, loin du discours des philosophies feel good qui vendent un bonheur kitsch et irréaliste. Cette Petite philosophie de la dépression, qui prend au sérieux la réalité des phénomènes dépressifs, nous permet ainsi d'appréhender l'infinie complexité de l'esprit humain.
Nous espérons que cette réponse vous aura été utile, et que la vie reprendra bientôt des couleurs plus gaies.
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