Question d'origine :
Qui était « la femme sans tête »de la rue moncey ?
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 26/06/2021 à 14h42
Dans l'ouvrage : L'enseigne à Lyon : son histoire, sa philosophie, ses particularités, les boutiques, les maisons, la rue, la réclame commerciale (1902) de John Grand-Carteret, on peut lire p. 151 :
"A la Bonne Femme. (Maison de la Femme sans tête) 34, rue Moncey, à la Guillotière. Enseigne en fer repoussé et dorée placée sur le balcon d’un restaurant et paraissant remonter à la fin du siècle dernier. Le quartier n’étant, autrefois, qu’une vaste plaine, avait pris le qualificatif de quartier de la Femme sans tête. L’enseigne se trouve répétée, c’est-à-dire peinte sur les murs de la maison.
La main gauche est censée tordre un fil idéal, tandis que la droite faite virer un fuseau."
Dans ce document, ce nom proviendrait donc d'un toponyme qui aurait ensuite été donné à un immeuble.
Dans la revue Rive Gauche (N°11, Décembre 1964), dans la partie Rive Gauche insolite, nous avons trouvé un petit article "La femme sans tête". Cette revue est conservée à la bibliothèque de Lyon.
Dans cet article il est plutôt question du balcon en fer forgé où la tête de la sculpture brisée aurait donné son nom à l'immeuble. Celui-ci portait également une enseigne peinte. Il n'est pas fait mention d'un toponyme.
Il pourrait être intéressant de consulter : Le plat pays Lyonnais-Dauphinois de la rive gauche du Rhône : Villeurbanne, Chaussagne, Béchevelin, Champagneux, La Guillotière, La Prairie, Les Brotteaux / Albert Montfouilloux
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