Question d'origine :
D'après Mike Horm, lorsqu'il a fait le tour du monde par l'équateur, à mi parcours, le GPS ne savait plus ou donner de la tête. C'est à dire qu'il avait fait 20 000 km dans un sens, et que parcourir les 20 000 restant, le GPS ne savait plus si il devait s'orienter vers le point d'arrivée ou le départ???
Comment est ce possible?
Réponse du Guichet

Le Guide d'orientation avec carte, boussole et GPS de Paul Jacob (éd. de l'Homme, 2004) signale (p. 267) les erreurs involontaires auxquelles peuvent être soumis les GPS: approximation des ondes lorsqu'elles touchent l'atmosphère, erreurs dues à des obstacles géographiques (proximité de montagnes, zones reculées...), sans compter des facteurs tels que la période de l'année, l'heure du jour, l'activité du magnétisme terrestre. L'état du GPS lui-même peut être un facteur de distorsion des distances indiquées par cet appareil.
D'autres indications sur cette "panne" de GPS lors du voyage de Mike Horn apparaissent peut-être dans son ouvrage Latitude zéro. Ce livre est le récit du tour du monde de Mike Horn le long de l'équateur.
Si vous souhaitez plus de renseignements sur cet explorateur ou si vous souhaitez lui écrire par mail, vous pourrez le faire sur le site de Mike Horn.
Vous trouverez enfin de multiples détails sur le GPS en cliquant sur les liens suivants:
- constellation GPS
- wikipedia
Réponse du Guichet

Dans son ouvrage Latitude zéro (XO Editions, 2001), Mike Horn aborde (page 185) l'épisode du GPS détraqué à mi-parcours de son voyage le long de l'Equateur. Voici l'explication qu'il avance à ce phénomène:
"Quand j'appuie sur la touche "aller à", après avoir "entré" les mots Libreville, Gabon, il est incapable de me donner les indications habituelles, incapable de me dire si je dois poursuivre normalement vers l'ouest ou faire demi-tour et repartir vers l'est. Naturellement je connais la réponse à cette question (le soleil, à défaut d'autre chose, me la donnerait), mais quand même...
"L'explication du phénomène est bien sûr évidente: mon point de départ, Libreville, est également mon objectif, et je me trouve à égale distance des deux. Autrement dit: à précisément vingt mille kilomètres. J'ai fait la moitié de mon parcours! Exactement. Et cet "exactement" se situe ici, en plein Pacifique, à des milliers de kilomètres de nulle part...
Je suis de l'autre côté du monde... (...)
Je continue, par jeu, à demander des indications à mon GPS. Qui me répond de faire demi-tour. Qui me répond n'importe quoi... Pendant un bon moment il est complètement déboussolé, c'est bien le cas de le dire...
Quand j'ai parcouru une dizaine de kilomètres "de l'autre côté", la distance qui me sépare de Libreville devient - très légèrement - plus courte vers l'ouest; ce qui n'échappe pas à mon GPS, lequel, reprenant ses esprits, m'indique sagement cette direction."
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