Question d'origine :
Bonjour
connaissez-vous des mots (français) contenant la lettre Q non suivie d'un U?
je ne vois que le mot "cinq" , et encore, je ne sais pas si ça compte, vu que c'est en fin de mot, et que tous les mots dérivant de "cinq" (cinquième, cinquante) ne dérogent pas à la règle...
et y a t'il une explication à ce fait, que Q est toujours suivi d'un U?
merci
Réponse du Guichet

Le q est la 17e lettre et la 13e consonne de l'alphabet français. Il provient du Q de l'alphabet latin, lequel l'a hérité de l'alphabet étrusque, l'ayant lui-même emprunté au koppa grec. En latin, la lettre ne se rencontre que dans le digramme QV, qui note une consonne complexe unique [kw] (comme dans « quadrupède »).
Le q est toujours suivi de la lettre u (sauf en fin de mot : coq, cinq ou au début de qat) pour former le digramme qu, se lisant [k]. On peut le rencontrer sans u dans des mots d'emprunt (à l'arabe principalement).
En chinois, dans les transcriptions en pinyin il ne peut être suivi que du i ou du u (prononcé [y]) et note la prononciation [tɕʰ], proche d'un tch aspiré.
Dans les transcriptions traditionnelles, il note généralement la consonne [q].
La lettre q a en français, où elle est toujours suivie d'un u, la même valeur que k ou c dur. Mais les linquistes se servent souvent de cette lettre pour désigner une consonne gutturale vélaire sourde, c'est-à-dire un k articulé profondément. Telle était la valeur du qof sémitique et du qoppa (ou koppa) grec. En français, le c, le k et le q de cou, quotient peuvent être dits vélaires, par contraste avec les gutturales palatales de chiromancie, quittance, kyste ; mais le q français est beaucoup moins profond que le q sémitique.
[...]
source : Wikipedia.org
Pour en savoir plus :
- monsu.desiderio.free.fr
- Histoire et art de l'écriture par Marcel Cohen et Jérôme Peignot
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