Question d'origine :
bon alors
en koi est ce que les arrette sont différentes des os ?
ne les différencie pa parce qu'elles sont plsu petites que nous ?
serais ce de la discrimination envers nos amis les poissons ?
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 08/08/2006 à 13h17
Les arêtes sont les os des poissons osseux appelés aussi les Osteichthyens.
Si ces os portent le nom d'"arête", ce n'est pas par "discrimination" mais par analogie de forme du squelette de poisson avec un épi.
Voici quelques extraits :
On donne ce nom aux
Les poissons cartilagineux n'ont pas d'arêtes [...]
source : www.cosmovisions.com
Les Vertébrés sont caractérisés par la présence d'une colonne vertébrale, formée de vertèbres métamériques, et par un crâne, qui donnent support et protection au tube neural (la moelle épinière) et au cerveau.
Le sous-embranchement des Vertébrés est divisé en 2 superclasses en se basant sur la présence d'une mâchoire : la superclasse des Agnathes (du grec a=sans et gnathos= mâchoire) et la superclasse des Gnathostomes.
Les Vertébrés qui ont une mâchoire, les Gnathostomes, se divisent en six classes : les Chondrichthyens (requin, raie), les
source : Simulium.bio.uottawa.ca
Raies et requins ne sont pas des poissons osseux, ce sont des poissons cartilagineux, leur squelette étant composé de cartilages.
source : www.bakao.com
Pour en savoir plus :
Wikipedia : Poisson
Wikipedia : Poisson osseux
• Arête a désigné (déb. XIIe s.) jusqu'au XVIIe s., et en concurrence avec barbe, les barbes des graminées, les épis, sens prolongé dans les dialectes.
D'autres valeurs aujourd'hui disparues, «tige de lin ou de chanvre» (XIIe s., Rashi) jusqu'au XVIe s., «arbustes épineux», au pluriel (1538), procèdent de la même idée latine, «partie fine et longue d'un végétal».
• Mais c'est l'autre valeur, plus tardive, du mot latin qui l'a emporté, areste (XIIIe s.), écrit arrête au XVIIe s. (1680) puis arête (1701), désignant un élément du squelette des poissons (avaler une arête) et par extension (XVe s.) le squelette entier, dans le contexte familier de l'alimentation, d'où des connotations négatives, les arêtes étant incomestibles, dangereuses lorsqu'on les avale, comme les os* par rapport à la viande. Grande arête «colonne vertébrale du poisson» est tardif (1845) et peu courant.
o Arête(s) de poisson désigne une forme de traits obliques parallèles de part et d'autre d'une droite (1887, en marqueterie).
Au XIIIe s. (1262), le mot prend une nouvelle acception métaphorique, «ligne d'intersection de deux plans, généralement obliques», à la fois en français d'oïl, en franco-provençal («crête de montagne») et en occitan («crête du toit»). Les principales valeurs sont «angle saillant d'un mur», «d'une poutre» (1585), «angle d'une voûte et d'un mur» (1636), puis en sciences «angle des faces d'un cristal» (1751), «angle des faces d'un solide géométrique» (1810), «courbe tangente à la génératrice d'une surface réglée» (1808). Le mot s'applique aussi en technique à l'élévation sur la lame d'une épée (1611) ou d'une baïonnette (1838), à l'extrémité du bord d'une assiette ou d'un plat (1680), à l'angle de la lame d'un patin à glace
(1909), plus couramment à la ligne saillante d'un relief osseux (l'arête du nez, XXe s.) et en général à toute saillie rectiligne.
source : Dictionnaire historique de la langue française d'Alain Rey
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