Y a-t-il un défaut d'impression dans le roman "Encore une journée divine" de Denis Michelis ?
Question d'origine :
Bonjour,
Je lis actuellement le roman "Encore une journée divine" de Denis Michelis EAN 9782882506924
Le texte s'arrête au milieu de la page 83 (p. 84 = page blanche) pour reprendre page 85 non seulement au milieu de la page... mais aussi au milieu d'une phrase qui commence par et dans une certaine mesure, même si ce que je vais vous dire peut prêter à confusion, je vous avouerai que le mort de ma mère était tombée à pic.
De même un peu plus loin dans le roman, page 141 : le texte s'arrête au milieu de la page avec cette phrase Lit-té-ra-li-té, j'écris ton nom. Puis le texte reprend page 143 là encore en milieu de page (sans commencer par une majuscule) avec la phrase : et en plus le soleil est de retour ! un soleil radieux, rieur, qui vous crache sa lumière en plein visage.
La page 142 quant à elle est toute blanche...
Est-ce un défaut d'impression ?
ou est-ce une facétie de l'auteur ?
Merci pour votre aide,
Lou
Réponse du Guichet
Nous supposons qu'il s'agit d'un effet de style de l'auteur reflétant les problèmes psychologiques du narrateur et les pauses qu'il marque dans ses réflexions.
Bonjour et bonne année 2022,
Notre exemplaire étant emprunté, nous avons consulté la version en ligne de l'ouvrage de Denis Michelis. Nous vous confirmons que ces espaces existent également sous le format numérique du livre. Il ne s'agit donc pas d'une erreur d'impression.
Avec "Encore une journée divine", Denis Michelis nous invite à entrer dans la tête de Robert, un thérapeute interné dans un hôpital psychiatrique. Il dit avoir écrit un livre qui révolutionne la prise en charge des patients psychotiques : " un des essais sur la thérapie les plus vendus au monde " affirme-t-il. C'est au monologue intérieur parfois décousu et torturé de l'interné auquel le lecteur est confronté. On ne sait pas si les conversations qu'il entretient avec avec son médecin psychiatre et son infirmière sont réelles ou imaginaires. Par conséquent, les blancs que vous retrouvez en pages 84 et 142 ne sont probablement que des "pauses" marquées dans la réflexion du narrateur et ne constituent qu'un effet de style de l'auteur destiné à mettre en valeur les problèmes psychologiques du personnage.
D'ailleurs, de son propre aveu, Denis Michelis dit écrire des livres « biscornus » nous révèle un article du journal Le Monde que nous vous laisserons consulter dans notre base Europresse.
Bonne journée et belles lectures.