Question d'origine :
Comment lutter contre la taxe rose en temps que citoyenne ?
Réponse du Guichet
A l'heure actuelle, il y a peu de moyens pour agir sur la taxe rose, celle-ci n'ayant pas été avérée par le gouvernement dans son rapport de 2015. De plus, elle passe mal auprès des distributeurs et fabricants. Mais il existe une association qui dénonce ces pépites sexistes.
Bonjour,
C'est en 2014 que le collectif Georgette Sand dénonce en France la taxe rose ou woman tax.
Cette taxe est une technique de marketing utilisant les stéréotypes de genre pour augmenter les prix des produits destinés aux filles et aux femmes. Rasoirs jetables, cosmétiques, jouets, coiffeur, pressing... il semblerait que les tarifs de ces articles ou services soient plus élevés lorsqu'ils sont destinés aux personnes du sexe féminin.
Après le blog Tumblr WomanTax lancé par le collectif, le ministre de l'économie a réalisé en 2015, une étude qui n'a pas avéré cette différence de prix, Etude sur les différences de prix entre certains produits et services selon le genre. En réaction, le collectif Georgette Sand a publié cette mise à jour de leur pétition lancée en amont dans laquelle il est dit "Pour Georgette Sand, la taxe rose existe même si elle n’est pas systématique."
En 2021, la notion de "taxe rose" a été enlevée de la Charte pour une représentation mixte des jouets car elle ne passait pas auprès des distributeurs et des fabricants explique Marion Vaquero, fondatrice de Pépite sexiste, association de sensibilisation au sexisme et aux stéréotypes diffusés par le marketing.
Pour en savoir plus sur la taxe rose et les enquêtes menées par Georgette Sand, vous pouvez vous rendre sur cette page du collectif.
Depuis 2021, il existe également un autre collectif dont il question dans cette émission Le collectif "Coiffure en lutte" veut se battre contre les tarifs genrés.
Quant aux actions à mener contre la taxe rose, un article de Ouest-France, Avec la « taxe rose », le Noël des petites filles peut encore coûter plus cher que celui des garçons, indique que "les réseaux sociaux nous permettent de dénoncer des « pépites sexistes », de montrer cette accumulation de stéréotypes qui sont diffusés par le marketing, et ça permet de sensibiliser. Des gens nous disent qu’ils remarquent maintenant les rayons genrés ou des cas de « taxe rose ». Donc ça permet de faire prendre conscience aux consommateurs et consommatrices que ce phénomène existe."
Quoi qu'il en soit l'association Pépite sexiste semble très active sur cette question et vous pouvez participer en envoyant une pépite.
Bonne journée.
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