Que savez-vous du père Esparcieux, ancien directeur de l'école Ozanam ?
Question d'origine :
Bonsoir, je recherche le CV du père Esparcieux, dernier abbé à avoir dirigé l'école Ozanam à Lyon 6e, il y a plus de 20 ans. Il me semble qu'il a été curé d'une église du 6ème arrondissement de Lyon, peut-être la Rédemption où St Pothin ?
Merci
Réponse du Guichet

Grâce à l’annuaire du diocèse de Lyon nous pouvons vous confirmer que le Père André Esparcieux a bien rejoint la paroisse de la Rédemption en tant que vicaire de 1974 jusqu’à sa retraite en 1993.
Bonjour,
Sur le site du Centre scolaire Ozanam - Lyon il est mentionné qu’en 1974, l’abbé Esparcieux, dernier directeur-prêtre, quitte cette école.
Nous voyons dans le carnet mondain du journal Lyonpeople en date de juin 2010, p. 138, l'annonce du décès du père Esparcieux, ancien vicaire de la Rédemption.
Nous consultons l’Annuaire du Diocèse de Lyon dans lequel nous retrouvons mentionné le père André Esparcieux dès l’édition 1949 directeur à l’Ecole Ozanam, 145 rue de Créqui à Lyon jusqu’ à l’édition 1974. Dans la suivante 1975-76, nous le retrouvons à la Rédemption 9, rue Docteur-Mouisset, 69006 Lyon. Dans l’annuaire 2010 du Diocèse de Lyon, le dernier où il apparaît, il est domicilié à la Maison Louise-Thérèse, 10 rue Edouard Payen à Ecully.
Voici la notice retraçant son parcours que le mensuel Eglise à Lyon : l'actualité du diocèse dans le Rhône et le Roannais a fait paraître lors de son décès :
(1920 - 6 mai 2010): Monsieur André ESPARCIEUX est décédé le 6 mai 2010 à 89 ans, Ecully ;Thurins
M. l’abbé André Esparcieux né à Thurins le 10 décembre 1920. Ordonné prêtre le 29 juin 1948. Directeur puis supérieur à l’Ecole Ozanam jusqu’en 1974. Vicaire à la Rédemption de 1974 à 1993. En retraite sur place [17 rue Godefroy Lyon 69006] puis à la maison Louise-Thérèse [10, rue Edouard Payen à Ecully]. Décédé le 6 mai 2010.
André sous le pseudonyme «André des Chaintres» (du nom de son hameau natal de Thurins où il a vu le jour en 1920) a écrit un livre autobiographique : L’éternité comme la mer. Cet ouvrage nous montre comment en 1981 il jugeait sa vie, son ministère presbytéral, ses loisirs, ses amitiés. En le lisant, on voit bien que cet idéal réaliste, humble, il l’a réalisé. Pendant ce parcours il n’a eu que deux postes. D’abord à Ozanam, puis à la Rédemption. Fatigué il s’est retiré en 2008 à la maison Louise-Thérèse. Passionné par son métier d’éducateur et de professeur, il s’est donné totalement aux élèves : années heureuses. Plaisir de l’éducation, mystère des correspondances et des façonnements. Parlant de sa prédication, il souligne "la Bible qui est une lettre personnelle adressée à chacun de nous par Dieu qui selon Green doit être transmise avec amour. La vie ne révèle pas Dieu, c’est Dieu qui éclaire la vie. La prière repose". Amoureux de la nature depuis l’enfance, il découvre la mer et la montagne par-delà les collines des Monts du Lyonnais avec émerveillement. Volontiers taquin, érudit, il porte un regard plein d’humour et de tendresse sur les gens et les choses. La fidélité de ses amitiés est proverbiale. Il écrit : Biens meilleurs et bien pires que ne le révèlent les apparences, nous serons jugés sur l’invisible.
Bonne journée.