je recherche le lieu d'installation des des trappinistes à Caluire en 1817
Question d'origine :
En 1817 les trappistines s'installent à Caluire dans le prolongement du faubourg de Lyon.
Le lieu serait-il rue Pierre Brunier (anciennement rue de Cuire) coté ouest dans les bâtiments situés avant l'avenue Loisy?
Il y a ici des bâtiments assez anciens.
Merci
Réponse du Guichet
Nous avons trouvé des informations contradictoires sur l'emplacement de la maison occupée par les Trappistines sur la colline de la Croix-Rousse entre 1817 et 1820-1821.Nous n'avons pu déterminer si elle se trouvait à Cuire, ou rue de Cuire dans le faubourg de la Croix-Rousse. Nous vous laissons le soin de prolonger vos recherches !
Selon les sources consultées, on trouve des informations légèrement différentes sur l’emplacement du premier monastère des trappistines avant leur installation à Vaise.
La page consacrée à la Trappe de Vaise (1820-1900) sur le site web du musée du diocèse de lyon nous indique ceci :
«En 1817 Dom Augustin DE LESTRANGE achète sur le plateau de La Croix-Rousse à Caluire une maison pour y fonder un couvent d’une douzaine de trappistines connu sous le nom de Monastère de Notre-Dame de Toute-Consolation des Dames Religieuses de l'Ordre de Cîteaux de Notre-Dame de la Trappe.»
Dans Histoire des églises et chapelles de Lyon (consultable sur Google books) J.-B. Martin écrit p. 113 :
«A la Restauration, Dom Lestrange, après s’être assuré au préalable de la bonne disposition des autorités civile et ecclésiastique, acheta pour ses religieuses une maison à Caluire, au prolongement du faubourg de la Croix-Rousse. Le 13 mai 1817, onze trappistines s’établirent dans cette maison à laquelle elles donnèrent le nom de Notre-Dame-de-Toute-Consolation.»
Dans la Vie de la Rev. Mère Pacifique (Baronne de Spandl de L'Herze) : fondatrice et première supérieure du monastère des Trappistines de Lyon, 1891, on lit p. 52 :
«Attristé de cet échec, mais non découragé, Dom Augustin tourne ses regards vers Lyon, ville très catholique où la charité a toujours été généreuse. Il s’y rend en toute hâte, s’assure de la bonne disposition des autorités civile et ecclésiastique, et achète une maison à Cuire, village qui n’est que le prolongement du faubourg de la Croix-Rousse et situé, comme lui, sur la colline de ce nom. Il y appelle immédiatement la Révérende Mère du Saint-Esprit et ses filles. Elles arrivèrent le 13 mai 1817, au nombre de onze (…)»
On trouve une information un peu différente dans les deux ouvrages suivants :
Des moniales face à la Révolution française aux origines des cisterciennes-trappistines / Marie de la Trinité, 1989 (extraits sur Google books), p. 350
«Le transfert à Lyon
Lyon était réputée pour ses largesses. Dom Augustin y loua une maison dans le faubourg de la Croix-Rousse, rue de Cuire, et donna l’ordre aux moniales de Frenouville de se mettre en route. Elles arrivèrent à Lyon le 13 mai 1817. (…)»
Dom Augustin de Lestrange et l'avenir du monachisme : 1754-1827 / Augustin-Hervé Laffay, 1998 :
« Le très éphémère monastère de Notre-Dame-de-Toute-Consolation ne put s’implanter en Normandie. Après quelques mois d’attente et de misère, les religieuses partirent pour Lyon au printemps 1817. Dans un premier temps, elles logèrent dans une maison de la Croix-Rousse, rue de Cuire.»
Ce premier logement était-il rue de Cuire, dans sa partie Croix-Roussienne (qui porte encore ce nom), ou sur le territoire de Cuire (aujourd'hui rue Pierre Brunier) ? Ou bien à Cuire dans une autre rue ? Où est la confusion ? Nous n’avons pas trouvé de source nous permettant d’éclairer votre lanterne. Les deux ouvrages mentionnant la rue de Cuire semblent cependant bien documentés au vu de leur bibliographie.
Le cadastre napoléonien de 1828, s’il est plus tardif que le déménagement des trappistines à Vaise, vous permettra d’avoir une vision précise du bâti en place à l’époque. Il est consultable sur le site des archives départementales du Rhône, voir :
Plans du cadastre napoléonien. Section B dite de la Croix-Rousse, feuille n°1 (parcelles 1-125)
Pour aller plus loin, vous pourriez continuer les recherches auprès des:
Archives départementales du Rhône
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