Je cherche des informations sur Les Établissements Souffray situés à Lyon 8e.
Question d'origine :
Bonjour,
Je cherche toute information ( photos, documents, historique...) concernant Les Établissements Souffray, spécialisés dans le métal, création inconnue, peut être 1926, anciennement Maraby et fils (patron de M.Douffray François), situés a Lyon 8e, rue Henri Pensier.
Merci beaucoup
Réponse du Guichet
Les établissements Souffray existent encore aujourd'hui. Un historique est proposé sur leur site. Nous avons pu également réunir quelques informations sur cette société, grâce aux archives départementales et municipales.
Bonjour,
C'est sur le site des établissements Souffray, aujourd'hui installés à Vaulx-en-Velin et dont l'activité est la tôlerie, sur la page L'histoire de Souffray, que vous pourrez lire l'historique de cette entreprise créée en 1925 par M.Maraby.
Nous avons pu la situer sur le plan parcellaire des Archives municipales de Lyon, secteur 268 de 1932 puis sur celui de 1966, au nom de Souffray. Nous n'avons pas trouvé de permis de construire ni de déclarations de travaux.
Par ailleurs, le document Archives des services régionaux du ministère de la Production industrielle (circonscription de Lyon) 1941-1953 des Archives départementales du Rhône indique une côte à la dénomination Souffray :
Souffray, découpage, emboutissage, mécanique et outillage, 14 rue Henri Pensier,
Lyon, Rhône, 130 W 90, 2727
Le fonds décrit dans ce document est longuement présenté et recontextualisé d'un point de vue historique :
Ce versement effectué par le ministère de l’Industrie et du Commerce réunit les archives des services régionaux du secrétariat d’État à la Production Industrielle de la circonscription de Lyon, de leur création, en avril 1941, jusqu’à la suppression du service des délégations, le 31 décembre 1953. Ce fonds, versé le jour même de la fermeture du service, comporte 248 articles et occupe 20 mètres linéaires.
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La reconstitution de l’histoire des directions régionales du ministère de la Production industrielle a permis de donner une cohérence à un ensemble de documents très incomplet, certes, mais relativement bien conservé au vu des épreuves traversées. Cet ensemble fait apparaître l’énorme machine bureaucratique qui s’installe, à partir de 1941, dans la vie économique de la région. L’organisation de la production industrielle sous Vichy est bien connue au niveau national mais il n’en va pas de même à l’échelon régional, pour lequel il n’existe pas, à notre connaissance, de monographie qui décrive les rouages de l’administration à ce niveau, au moins pour la zone non occupée. Pendant cette période, trois administrations régionales ayant une compétence en matière d’économie industrielle coexistent. Il s’agit des régions économiques, des préfectures régionales et des délégations régionales du secrétariat d’État de la Production industrielle. A chacune de ces administrations correspond un fonds d’archives qui reflète son activité. La complexité des enchevêtrements de compétences oblige à travailler sur l’ensemble de ces trois administrations pour en comprendre les rouages.
Les points abordés sont :
I - Les cadres de l’organisation de la production industrielle
II - La décentralisation des pouvoirs du secrétariat d’État à la Production industrielle
III - Le contrôle des entreprises
La partie FICHES ET DOSSIERS D’ENTREPRISES précise que :
Le fonds contient des informations sur plusieurs milliers d’entreprises (environ 6000) entre 1940 à 1953. Le support d’informations est de deux natures, il s’agit soit d’une simple fiche de renseignements, soit d’un dossier d’entreprise pouvant contenir plusieurs types de questionnaires. Les formes et les questions varient suivant la période et le secteur d’activité et peuvent se regrouper en trois grandes périodes : A — D’août 1940 à novembre 1941 (de la loi sur les comités d’organisation à l’instauration de l’obligation des visas pour les questionnaires) B — De novembre 1941 à la Libération (de l’instauration de l’obligation des visas pour les questionnaires à la Libération de Lyon en août 1944) C — De la Libération à décembre 1953 (de la Libération de Lyon à la fermeture du service des délégations).
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b) Dossiers d’entreprise de la DIME (Direction des industries mécaniques et électriques) (130 W 24 à 106) Les dossiers sont constitués d’une chemise 21 x 29,7 cm sur laquelle sont inscrits en première page, la raison sociale, le CO d’appartenance et le numéro du dossier. En seconde et troisième page, figurent, en en-tête, la raison sociale, l’adresse, le téléphone et le nom du directeur puis, sous forme de tableau, le numéro de pièce, la date d’entrée au dossier, le numéro de la lettre et un résumé succinct72. A l’intérieur du dossier, les pièces sont classées chronologiquement. Le numéro du dossier et le numéro de la pièce sont mentionnés sur chacune d’elles.
1 - Caractéristiques des entreprises. Les 2544 dossiers d’entreprises numérotés de 501 à 5304 concernent les entreprises qui, à un moment ou à un autre, ont eu un contact avec la DIME (Direction des industries mécaniques et électriques) soit directement (78% dépendent stricto sensu de la DIME) soit indirectement (par exemple, lorsqu’une entreprise chimique demande une dérogation de consommation électrique). Ces entreprises sont de petite taille (65% occupent moins de 50 salariés73) et sont situées à 92% dans la région Rhône-Alpes.
Une base de données informatique a été constituée pour dépouiller le contenu de ces 2544 dossiers d’entreprise. Les informations données dépendent de la taille de l’entreprise. Pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, sont renseignés les champs suivants : raison sociale, adresse, secteur d’activité, nombre de pièces du dossier, dates extrêmes, numéro du dossier et cote. Pour les entreprises de plus de 50 salariés74, un complément d’information a été saisi : statut juridique, nature de l’établissement, date de création et type(s) de questionnaire présent(s) dans le dossier. Cette base de données est consultable aux archives départementales. Des index, reprenant une partie des champs décrits plus haut, en ont été tirés pour être imprimés dans le présent répertoire.
2 - Caractéristiques des dossiers. Les dossiers sont, dans l’ensemble, peu volumineux avec une taille médiane de quatre pièces par dossier. A contrario, il existe un nombre non négligeable de gros dossiers (plus de 20 pièces).
La très grande majorité d’entre eux couvrent la période de la guerre et de l’immédiat après-guerre : 46 % des dossiers sont ouverts en 1941 et 56 % fermés avant 1945 et 80 % avant 1947. Le dossier est constitué, pour chaque entreprise, de la correspondance entre l’entreprise et les différentes administrations, comités,…, et d’enquêtes diverses spécifiques à chaque demande. A chaque fois que la DIME est saisie d’une demande, elle ouvre un dossier. Les demandes sont très variables. Il peut s’agir, outre de celles de la préfecture pour la création, extension d’établissement, d’une demande d’enquête de la part d’un CO, d’une révision de la base de consommation de charbon, d’une dérogation de rationnement de consommation électrique ou de matière première, etc. La direction des industries mécaniques diligente alors une enquête pour prendre sa décision, d’où la multitude d’information sur les entreprises. Le questionnaire et le compte rendu de visite ne sont donc que des éléments parmi d’autres75. Parmi la vingtaine de types de questionnaires relevés dans les dossiers des entreprises de plus de 50 salariés des secteurs d’activités autres que ceux du textile, des cuirs et des peaux, les questionnaires des comités restent les documents de base.
Vous pourrez donc récolter plus d'informations en vous rendant sur place aux horaires d'ouverture aux Archives départementales du Rhône et de la métropole de Lyon - 34 rue Général Mouton-Duvernet - 69003 LYON.
Toujours aux archives départementales, on trouve la fiche d'inscription de cette société au registre du commerce et des sociétés du tribunal de Lyon. Celle-ci mentionne l'activité, la date, le numéro chronologique d'inscription et l'adresse : emboutissage mécanique - 1941 - n°2615 - 14 rue Pensier Henri ainsi que, vraisemblablement un n° de reimmatriculation, 58A4814 :
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Nous n'avons pas trouvé de photographies des Établissements Souffray ou Maraby.
Bonne journée.