Quelles sont les références de l'édition princeps des "Fleurs du bien dire..." ?
Question d'origine :
Bonjour,
J'aimerais connaître les références bibliographiques de l'édition princeps des "Fleurs du bien dire..." par François Des Rues.
L'ouvrage a été réédité plusieurs fois au début du XVIIe siècle ; j'ai pu remonter à 1598 mais la page de titre indique déjà "Dernière Edition". Peut-être une erreur et une inversion du C et du X dans la date (l'édition serait de 1618) ?
Je vous remercie par avance.
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Réponse du Guichet
L’ouvrage «Les Fleurs du bien-dire... pour exprimer les passions amoureuses...» a été bien imprimé la première fois en 1598 à Langres par Pierre La Roche.
Bonjour,
D’après trois ouvrages bibliographiques:
«Manuel du libraire et de l'amateur de livres…» / par Jacques-Charles Brunet
«Dictionnaire des ouvrages anonymes» / par Antoine-Alexandre Barbier …
«Bibliographie des ouvrages relatifs à l'amour, aux femmes, au mariage et des livres facétieux, pantagruéliques, scatologiques, satyriques, etc» / par M. Le C. D’I*** [Jules Gay],
que l’ouvrage «Les Fleurs du bien-dire... pour exprimer les passions amoureuses...» a été bien imprimé la première fois en 1598.
Brunet cite la 3e édition de Paris: chez Matth. Guillemot, 1600 en précisant :
«Cette troisième édition est beaucoup plus complète que les deux premières, savoir celle de Langres, Pierre La Roche, 1598 … et celle de Paris, Guillemot, même date… L’ouvrage a encore été réimprimé à Langres et à Paris, M. Guillemot, 1603…», et il ajoute: «C’est par erreur, nous le croyons, qu’on a attribué ce livre à Fr. Desrues, auteur de la «Marguerite françoise», ouvrage du même genre que celui-ci, et qu’à la vérité son titre (dans l’édit. de 1603) annonce comme une seconde partie des Fleurs de bien-dire. En effet, l’épitre dédicatoire des Fleurs de bien dire est signé M. G. (c.-à-d. Matth. Guillemot) dans l’édition de 1598, et A. D. M. B. dans celle de 1600, ce qui ne saurait désigner François Desrues, constançois…»
Barbier (t. II, col. 470) confirme comme première édition, celle de Langres, Pierre La Roche, 1598 … et celle de Paris, Guillemot, 1598; des rééditions chez Guillemot en 1600, 1603, 1609. Il ajoute également un commentaire :
«D’après Brunet …, c’est par erreur qu’on aurait attribué cet ouvrage à Fr. Desrues, auteur de les Marguerites françoises, ou seconde partie des Fleurs de bien dire».
La bibliographie de J. Gay (t. 2, col. 323) cite les mêmes éditions que Brunet et Barbier.
«Les Fleurs du bien-dire... pour exprimer les passions amoureuses...» fait partie des ouvrages souvent réédités. L’édition que vous citez, celle de Chambéry : pour Guillaume Verdier, 1598 est probablement imprimée postérieurement, mais la même année (1598).
En consultant Online Computer Library Center (OCLC) nous pouvons constater, que cette édition (de Chambéry) est conservée à la British Library et à la Leibnitz Bibliothek.
Le même réservoir des notices, (OCLC), nous indique que l’édition de Langres : Pierre La Roche, 1598 est conservée à la National library of Scotland, à l’Univ. of Aberdeen et Univ. Chicago.
Dans le CCFR (Catalogue collectif de France) nous avons retrouvé une autre édition de Chambéry: pour Guillaume Verdier, mais de 1599 (M. D. XCIX) et qui est conservée à Paris4-BUFR et à la Bib. De la Sorbonne.
En espérant vous avoir été utile