Pourriez-vous nous donner des informations sur la vie de Olga Misik ?
Question d'origine :
Bonjour, est-ce que vous pourriez nous donner des informations sur la vie de Olga Misik la militante russe de type où est-ce qu'elle a grandi quelle est sa situation actuelle car nous n'avons plus assez d'informations en ce moment.
Réponse du Guichet
Selon un article du journal El Diaro daté du 25 juin 2023, la jeune militante russe Olga Misik vit en exil en Allemagne avec son petit ami. "Elle n'est pas optimiste quant à la possibilité de retourner prochainement en Russie."
Bonjour
Depuis les articles Nouvelle Guerre froide, nouveaux dissidents, Le Soir, 31 mars 2022 et Comment les Russes vivent la guerre en Ukraine : chronique d’un pays coupé du monde, Le Parisien, 1er avril 2002 qui mentionnent la porte d'Olga Misik taguée d'un "Z", nous trouvons peu d'informations sur cette jeune militante russe :
D’autres sont allés peindre la lettre Z, symbole de l’« opération militaire spéciale », sur l’appartement de la jeune opposante Olga Misik.
Source : Le Soir, 31 mars 2022
À l'instar de la jeune activiste moscovite Olga Misik, 19 ans, dont la porte a été taguée du « Z » des pro-Poutine et couverte de menaces de mort, ou encore de ces artistes mis au ban et privés de concert.
Source : Le Parisien
Dans l'article Qui est cette jeune activiste traitée de «salope» par les soldats russes ? du 22 mars 2022, le site d'information Watson indique son compte X (ancien Twitter) en russe. On peut également y lire ces précisions :
Apéros entre copains, études de journalisme, humour noir et soutien actif à sa mère qui, aujourd'hui encore, tente d'échapper aux pinces du cancer.
[...]
Née dans la banlieue de Moscou en 2002, douée à l'école et follement éprise des bouquins de George Orwell ou d'Aldous Huxley, Olga a officiellement dégoupillé sa grogne contre l'injustice à l'âge de 16 ans. Ce qui a mis le feu aux poudres ? Une annonce du gouvernement russe qui entendait repousser... l'âge de la retraite.
Selon l'article Olga Misik, activista rusa: “Si Ucrania gana la guerra, el régimen de Putin caerá” (Olga Misik, militante russe : « Si l'Ukraine gagne la guerre, le régime de Poutine tombera ») publié dans El Diaro le 25 juin 2023, elle vit en exil en Allemagne d'où elle se serait rendue en Italie "il y a quelques jours pour participer à un débat intitulé « Échapper à Moscou », organisé par le journal La Repubblica de Bologne." Elle serait accompagnée de son petit ami. L'article fait mention des tatouages sur ses avant-bras et de son pessimisme :
Elle a le numéro d'un article de la Magna Carta tatoué sur son avant-bras gauche : les chiffres semblent marquer l'heure d'une horloge numérique clignotante et ont une phrase superposée en russe : « Le moment est venu ».
Misik a d'autres tatouages sur ses avant-bras, de différentes couleurs, dont le mot jamais avec la lettre ene en rouge, pour que « jamais » puisse devenir « jamais » . Une chemise blanche boutonnée, retroussée jusqu'aux coudes, laisse apparaître ces lettres et autres dessins symboliques, tel un petit pot de fleur, pendant qu'il parle en entrelaçant nerveusement ses doigts. Sa nervosité se reflète également dans sa voix, car elle ne peut s'empêcher de bégayer, surtout lorsqu'elle aborde des sujets qui l'excitent ou la mettent en colère.
[...]
Lorsqu'on lui demande si sa famille, ses amis et son pays lui manquent, Misik est sérieuse et admet se sentir seule : "Je reste en contact avec peu de gens, avec certains qui restent en Russie, je ne peux pas parler (par sécurité), mais personne". Il est venu avec moi en Allemagne, personne ne m'a accompagné", déplore-t-il.
Pour l'instant, elle n'est pas optimiste quant à la possibilité de retourner prochainement en Russie, même si elle garde un certain espoir car "les régimes fascistes, dictatoriaux et autoritaires ne meurent pas progressivement au fil du temps, mais s'effondrent soudainement et de manière inattendue". Cela pourrait arriver avec Moscou à un moment donné. De manière générale, elle dit qu’elle ne peut pas être optimiste car elle a vu « beaucoup de choses laides et horribles » dans son pays.
[...]
Son pessimisme ne l'empêche pas de penser que, tôt ou tard, les Russes, les jeunes d'aujourd'hui ou des générations futures, parviendront à se libérer du joug de Poutine : « Si nous n'en mettons pas fin à Poutine, nos enfants le feront, quelqu'un le fera."
La traduction a été réalisée automatiquement par Google.
Le journal italien La République, a publié un article le 19 MAI 2023, Olga Misik: "La repressione russa sulla mia pelle, sempre più tremenda" indique que lors d'une interview au Salon du livre 2023, Arena Robinson, avec la journaliste de Repubblica, Rosalba Castelletti, Olga Misik "raconte la douloureuse décision de choisir l'exil, après une peine très lourde de deux ans et 9 mois d'assignation à résidence."
La dernière publication de son compte Instagram date du 12 janvier. On la voit courir habillée dans la mer.
Bonne journée.