Pouvez-vous me renseigner sur Henri RISCHMANN ?

Nous n’avons pas trouvé beaucoup d’informations sur Henri Rischmann.

Sur internet, seules ses œuvres sans plus amples explications sur l’artiste, apparaissent, pour la plupart sur des sites de marché de l’art.

La seule source qui délivre quelques détails plus précis est le livre La dinanderie française 1900-1950 de Dominique Forest et Marie-Cécile Forest (que nous possédons à la bibliothèque de La-Part-dieu).

Ainsi, page 64:

«La période» [années 1920] «regorge en effet d’artistes mal connus. Ainsi Jean Verschneider, remarqué vers 1926 pour ses fontaines en pâte de verre, ou Georges Lecomte, essentiellement orfèvre. D’autres, comme Desgranges, Gerfaux, Loys, Rischmann, Joulin, Chaunut, Karpoff – ces trois derniers travaillant à Lyon–, font partie de cette pléiade d’artistes tout à fait méconnus aujourd’hui et dont la production fut, semble-t-il, moins importante.»

Page 68: «Jean Serrière» «délaissant les séductions faciles de certains (Gerfaux, Rischmann, Evolution), s’attache à un art faussement fruste fait d’incrustations presque brutales d’un métal ou d’un autre ou de décors martelés en relief.

Page 73: «En 1932, l’exposition du musée Galliera «Les Métaux dans l’art» affirme la place prise par de nouveaux venus: Lacroix, Llaurensou, Rischmann et Dropsy.»

Page 87: «en 1927, un critique remarque que les dinandiers n’ont plus rien à voir avec les batteurs et repousseurs de cuivre et propose de les baptiser «incrustateurs de métaux». En effet, l’incrustation – à cette date rarement au filet, généralement coulée – de différents matériaux telle que la pratiquent Carrel, Joulin, Dunand, Llaurensou, Linoussier, Mergier, Verschneider, Desgranges, Rischmann, Grange … permet de réaliser de véritables marqueteries.

+ la légende de l’illustration vase en cuivre d’Henri Rischmann (toujours page 87): «Très mal connue, l’œuvre d’Henri Rischmann s’apparente à toute cette dinanderie, foisonnante dans les années vingt, au décor invariablement géométrique, doré ou argenté.»