Auriez-vous des informations sur le rôle de Georges Salendre durant la guerre
Question d'origine :
Bonjour,
Je fais des recherches pour une BD documentaire sur le sculpteur Georges Salendre, et j'ai déjà consulté tous les documents à son sujet à la BM part Dieu et aux archives municipales. Cependant je ne trouve rien sur sa vie en tant que résistant. Auriez-vous accès à des témoignages ou documents qui pourraient le mentionner pendant la seconde guerre mondiale ? Je sais qu'il a fait parti du mouvement "F.T.P" et "France d'abord" et a caché le chef d'orchestre allemand Walter Hirshberg. Si cela peut vous aider.
Merci d'avance,
Floriane
Réponse du Guichet

Lorsque le nom de Georges Salendre est évoqué, c'est surtout pour mettre en avant son travail de sculpteur. Peu d'informations sont en revanche apportées sur sa participation à la résistance et seul un ouvrage revient sur son parcours de manière plus détaillée.
Bonjour,
Dans nos deux précédentes sur Georges Salendre et Georges Salendre sculpteur nous évoquions des références que vous avez déjà dû consulter.
Si vous ne l'avez déjà lu aux archives municipales, vous pourriez jeter un coup d’œil à l'article "Georges Salendre, sculpteur lyonnais de la Résistance", Bulletin municipal officiel de la ville de Lyon ; N°5964, 13 août 2012, p. 1-2.
Par ailleurs, les recherches dans la presse via la plateforme Retronews nous ont certes permis de trouver des articles sur Georges Salendre mais tous font référence à son activité de sculpteur.
Lorsque son action en tant que résistant est évoquée ce n’est que brièvement.
Ainsi Maitron indique en quelques lignes :
Il rejoignit la Résistance durant l’occupation au sein du mouvement Franc-Tireur. A la Libération, sa réputation lui valut d’être élu conseiller municipal communiste de la ville alors que son vieil ami le radical Edouard Herriot retrouvait son mandat de maire de Lyon.
L'unique ouvrage consulté à la bibliothèque évoquant le parcours de résistant de Georges Salendre est Résistants à Lyon1221 noms. Nous vous présentons ici les passages qui abordent la période de l'Occupation
Franc-tireur
France d'abord
Alias : Léon Bertian
Pendant l'Occupation, il habite 20 rue des Chartreux à Lyon. Engagé dans la Résistance, il commence par appartenir au groupe clandestin des bâtisseurs composé de quelques artistes lyonnais, dont le chef est le peintre Marcel Avril. A l'initiative de Eugène Claudius-Petit et avec l'aide de l'industriel Albin Bourgeois, il organise en 1941 le Groupe de résistance des Chartreux et recrute dix-sept hommes. Dès lors, il est en relation constante avec Eugène Claudius-Petit qui, à son départ l'Angleterre, le présente à Georges Vavasseur, chef d'un groupe franc de France d'abord.
Membre de France d'Abord à partir du mois de mars 1944, il constitue un dépôt clandestin dans un souterrain à la Croix-Rousse.
Cinq à six semaines avant la Libération, un coup de main permet à son groupe de s'emparer d'un véhicule allemand comportant des armes.
Le jour de la Libération de Lyon, il prend le commandement des sizaines insurrectionnelles et se porte, avec ses hommes, à l'attaque de miliciens et d'Allemands retranchés sur les pentes allant de la place Rouville aux Esses. Par ailleurs, il protège l'entrée des maquis dans Lyon, côté Saône.
Vous trouverez peut être d'autres informations dans les ouvrages suivants que nous n'avons pas pu consulter :
La Résistance dans le Lyonnais. 1. [Livre] / [Récits présentés par le] Colonel Rémy, 1974.
Les Groupes Francs : Libération-Sud, Ve bureau de l'Armée secrète : une résistance lyonnaise en armes / René Chevailler, Gaëlle Marignan, Bruno Permezel... [et al.], 2004.
Enfin, vous pourriez vous rendre au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon.