Est-ce que cette citation de Léonard Cohen est exacte ?

Bonjour, 

Nous sommes partis à la recherche d'une aiguille dans une botte de foin ! "Les perdants magnifiques" de Léonard Cohen (1966) est un roman d'un peu plus de 300 pages seulement découpé en trois sections de tailles inégales, il y est donc difficilement navigable ! Plusieurs tentatives de lectures en diagonale (Édition Christian Bourgois, 1989), traversant à la fois la bohème montréalaise ou suivant les flux de pensées obsessifs et dérangés du narrateur pour une Iroquoise sanctifiée au XVIIe siècle, ne nous ont pas mis sur la piste de ces prémonitions. Même si plusieurs pages parcourues traitent effectivement d'histoire et amènent Cohen à partager des réflexions sur la colonisation par l'Occident de l'Amérique du nord. 

Pour en avoir le coeur net nous avons fouillé une version numérisée anglophone du texte en l'interrogeant au regard de votre formulation. Aucune mention de la Russie ou d'une menace imminente de l'Est, nous avons pourtant tenté de varier nos expressions, de trouver des synonymes etc. Les talents de prospectiviste et la lucidité du "songwriter" ne sont plus à prouver et il est possible, d'autant plus en période de Guerre Froide, que Cohen se soit laissé aller à ces considérations. Mais était-ce bien dans ce roman ? Où avez-vous vu cette citation ? Si vous pouviez éventuellement nous en dire plus, nous serions ravis de continuer à vous aider à en trouver la source

So long,