Qu'est-ce qu'était la "maison des évangélistes" à Lyon en 1834 ?
Question d'origine :
bonjour,
Je voudrai savoir ce qu'était la "maison des évangélistes" en 1834 sise grande rue de cuire dans le 4eme arrondissement de Lyon.Quel était son rôle, était-ce un foyer, un hébergement temporaire, un institut religieux? A quel numéro était-elle située?
Merci pour votre réponse
Clami
Réponse du Guichet
Malgré nos recherches, nous ne pouvons vous apporter d’éléments de réponse qui permettraient de situer et de connaitre la fonction de cette "maison des évangélistes" au 19e siècle dans le 4e arrondissement.
Dans une première recherche effectuée sur le web, nous avons davantage trouvé d’existence sur des «maisons évangéliques» d’obédience protestante que sur les «maisons des évangélistes» et notamment nous avons repéré une maison évangélique qui existe aujourd’hui rue Coste à Caluire et Cuire.
Toutefois, nous ne pouvons établir de lien avec la maison des évangélistes qui fait l’objet de votre question dans la grande rue de Cuire (qui est devenue rue de Cuire à partir de 1919).
Nous avons effectué des recherches dans nos documents concernant les rues de Lyon et l’histoire du 4e arrondissement, notamment dans le Dictionnaire des lyonnaiseries, tome 2
Voici les éléments du bâti retenus pour la période 19e concernant la Rue de Cuire (p.100) :
N°6 – Maison du Jardin Rouge léguée aux hospices civiles de Lyon par l’abbé George Rouge le 9 mai 1832. Elle fut revendue en 1856 à M. Cabias
N°36 vers 1848 il y avait là un établissement dit Villa des Enfants où l’on recevait des enfants dès leur sevrage fait
N°76 – hôpital d’isolement
Les n°85 et 87 de la grande rue de Cuire constituaient autrefois le clos Briasson.
A l’angle de la montée de la Rochette été établie la célèbre batterie Gingenne.
Dans tous les ouvrages sur le 4e arrondissement de Lyon, nous n’avons pas trouvé mention de cette maison des évangélistes grande rue de Cuire.
D’autre part, les plans parcellaires de Lyon qui sont numérisés aux archives municipales de Lyon ne nous permettent pas de localiser les plans des rues pour la première moitié du 19e siècle.
Aussi, nous vous proposons de poursuivre vos recherches aux archives municipales de Lyon ainsi qu’aux archives départementales du Rhône pour le cadastre napoléonien. Essayez également de contacter l’église évangélique libre de Lyon qui possède peut-être des archives sur ces lieux d’accueil religieux qui ont pu exister par le passé.