En 1941, Hitler a-t-il précipité l'entrée en guerre des Etats-Unis ?
Question d'origine :
Les états unis seraient -ils entrés en guerre contre l'allemagne si hitler ne leur avait pas déclaré la guerre?
Réponse du Guichet

Avec environ soixante millions de victimes, dont nombre de civils, bombardés, exécutés, ou déportés dans les camps de la mort allemands, la Seconde Guerre mondiale est la plus meurtrière de l'histoire. Engagé dès 1937 entre le Japon et la Chine puis en septembre 1939 en Europe, le conflit s'unifie en 1941 avec l'attaque allemande contre l'U.R.S.S. en juin, puis l'entrée en guerre des États-Unis en décembre, contre les forces de l'Axe (Allemagne, Italie, Japon) : il touche alors tous les continents.
Le 7 décembre 1941 a lieu l'attaque aéronavale japonaise contre la flotte américaine du Pacifique, basée à Pearl Harbor, dans les îles Hawaii. Les États-Unis entrent en guerre contre le Japon le 8 décembre et contre l'Allemagne 3 jours après, suite à la déclaration de guerre d'Hitler contre les États-Unis, le 11 décembre 1941.
Des historiens, que nous citerons ici, ont analysé les considérations politiques mais également personnelles ainsi que les erreurs stratégiques ayant poussé Hitler à déclarer la guerre aux États-Unis, au-delà des alliances diplomatiques entre l'Allemagne et le Japon.
L'attaque japonaise de Pearl Harbor de 1941, qui a comme effet de galvaniser une véritable unanimité nationale derrière le président Roosevelt, puis la déclaration de guerre d'Hitler conduira à la décision du Président Roosevelt d'entrer dans le conflit mondial. Mais sa décision était-elle déjà prise avant même l'agression japonaise ? L'historien et politologue Arnaud Blin, dans l'ouvrage cité dans notre réponse, tente d'y répondre !
Bonjour,
Vous souhaitez savoir si les États-Unis seraient entrés en guerre contre l'Allemagne si Hitler ne leur avait pas déclaré la guerre.
Question fort complexe, car encore faudrait-il accéder à la psyché de Roosevelt, l’un des principaux acteurs de la Seconde Guerre mondiale, rompant avec l’isolationnisme traditionnel de son pays. "Avant l’entrée en guerre des États-Unis, il lance le programme prêt-bail afin de fournir les pays alliés en matériel de guerre. Après l’attaque de Pearl Harbor par les Japonais, il assume pleinement ses fonctions de commandant en chef de l’armée américaine et prépare largement la victoire des Alliés". (Source Wikipédia).
L'ouvrage de l'historien et politologue, Arnaud Blin, publié en 2011, tente cette gageure de s'immiscer dans la psyché intime du président Roosevelt qui, selon l'auteur, se pose la question "faut-il faire la guerre pour obtenir la paix" bien avant l'attaque japonaise de Pearl Harbor. La décision d'entrer en guerre sert de fil rouge pour saisir l'homme, comprendre le pays qu'il dirige, ainsi que le monde qu'il va largement contribuer à redéfinir. Un récit passionnant conjuguant dimensions biographique et psychologique et analyse politique que nous vous invitons à lire :
Comment Roosevelt fit entrer les États-Unis dans la guerre [Livre] / Arnaud Blin, 2011
Un homme. Une décision. Rien, au départ, ne destinait Franklin Roosevelt à la présidence des États-Unis. Et tout indiquait que le pacifiste convaincu qu'il était s'évertuerait à éviter à cette nation profondément isolationniste un nouvel engagement dans un conflit dangereux qui, longtemps, ne la toucha que de loin. Certes, l'attaque japonaise de Pearl Harbor de 1941 facilitera les choses, mais la décision du Président est prise bien avant. Comment ? Pourquoi ? Ici se pose la question fondamentale : faut-il faire la guerre pour obtenir la paix ? Avant de pouvoir lui-même y répondre, Roosevelt va suivre un long cheminement, à la fois personnel et politique, qui l'amène à faire un choix, puis à convaincre son peuple de le suivre. Il n'est pas tout seul : il a avec lui Churchill (avec qui il met au point une vaste stratégie, bien avant Pearl Harbor, pour vaincre Hitler et Hiro-Hito) et, surtout, sa remarquable compagne, Eleanor, avec qui il forme un tandem indissociable. Contre lui, il a ses propres convictions religieuses et politiques, ses partenaires politiques et ses (nombreux) adversaires, ainsi que le peuple américain qui ne rêve que de paix. Ce livre cherche à retracer les racines profondes de cette résolution tout à la fois improbable, inévitable et mûrement réfléchie (Source : éditeur).
Préalablement à cette lecture, nous vous rappelons les événements historiques de la Seconde Guerre mondiale.
Dans son article Seconde guerre mondiale, en bref publié sur l'Encyclopédie Universalis, Vincent Gourdon, docteur en histoire et chercheur au C.N.R.S, décrit les étapes de cette guerre et notamment l'entrée en guerre des États-Unis en décembre 1941 contre les forces de l'Axe (Allemagne, Italie, Japon).
Avec environ soixante millions de victimes, dont nombre de civils, bombardés, exécutés, ou déportés dans les camps de la mort allemands, la Seconde Guerre mondiale est la plus meurtrière de l'histoire. Engagé dès 1937 entre le Japon et la Chine puis en septembre 1939 en Europe, le conflit s'unifie en 1941 avec l'attaque allemande contre l'U.R.S.S. en juin, puis l'entrée en guerre des États-Unis en décembre, contre les forces de l'Axe (Allemagne, Italie, Japon) : il touche alors tous les continents. En 1945, les pays de l'Axe sont vaincus, détruits et occupés. Bien que dans le camp des vainqueurs, la France et le Royaume-Uni sont ruinés, et leurs empires, fragilisés, entrent vite dans une phase de décolonisation. Malgré la perte de 26 millions d'habitants, l'U.R.S.S. s'impose, par son prestige, ses conquêtes et l'occupation militaire de l'Europe orientale, comme le seul Grand en mesure de contester la suprématie américaine sur les plans économique, scientifique, militaire (bombe atomique) et politique. La création d'organismes internationaux, telle l'O.N.U., n'empêche pas l'exacerbation de cette nouvelle rivalité, où les États européens sont réduits au rôle de supplétifs.
Source : Encyclopédie Universalis
Au sein de son article, seconde guerre mondiale (repères chronologiques), Vincent Gourdon rappelle la date clé du 7 décembre 1941 :
7 décembre 1941 : Attaque aéronavale japonaise contre la flotte américaine du Pacifique, basée à Pearl Harbor, dans les îles Hawaii. Les États-Unis entrent en guerre contre le Japon (8 décembre) et l'Allemagne (11 décembre).
Un article détaillé sur la seconde guerre mondiale de Henri Michel, directeur de recherche au C.N.R.S et secrétaire général du Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, revient sur l'enchaînement des événements historiques ayant précipité l'entrée des États-Unis dans le conflit mondial :
Le 21 juin 1941, sans déclaration de guerre, la Wehrmacht attaque l'Armée rouge. Hitler espère ainsi donner à l'Allemagne, comme il l'a écrit dans Mein Kampf, son « espace vital » dans la direction tracée autrefois par les chevaliers Teutoniques. Il désire enfin s'assurer les matières premières et les produits alimentaires – pétrole et blé – qui manquent à l'économie allemande.
À la fin de l'année 1941, si Moscou n'a pas été pris, le gouvernement soviétique a dû quitter la capitale. Les territoires les plus riches de l'URSS sont occupés et dévastés ; un mouvement autonomiste est à craindre, en Ukraine surtout. Un immense matériel a été perdu, 1 500 000 hommes faits prisonniers. Cependant l'URSS n'est pas battue décisivement ; l'Armée rouge n'a pas été détruite ; des usines entières et des populations ouvrières ont pu être repliées vers l'Oural. Staline a repris la tactique de Koutousov contre Napoléon, celle de la « terre brûlée ». Les récoltes sont incendiées, les usines et les barrages détruits. Dès ce moment, la guerre soviétique devient une guerre populaire, favorisée par les mesures d'extermination des cadres politiques et administratifs prises par les SS, ainsi que celle des Juifs. Menacée dans son existence, la population se groupe derrière son gouvernement. Il est clair cependant que l'URSS aura besoin de matériel et d'armes ; des convois, britanniques d'abord, américains ensuite, commencent à sillonner les mers arctiques vers Mourmansk, ou l'océan Indien à destination de l'Iran, que Russes et Britanniques ont occupé d'un commun accord à cette fin.
Au même moment, sans déclaration de guerre, l'aviation et la flotte japonaises ont détruit la flotte américaine du Pacifique à Pearl Harbor, à 6 000 kilomètres de Yokohama (7 déc. 1941). Les États-Unis sont surpris car ils n'y étaient absolument pas préparés, mais ils entreprennent aussitôt de convertir une grande partie de leur industrie, qui va faire d'eux l'arsenal de la coalition contre l'Axe. L'agression japonaise a comme effet de galvaniser une véritable unanimité nationale derrière le président Roosevelt, qui déclare : « La guerre nazie est une répugnante affaire. Nous ne voulions pas y entrer ; mais nous y sommes et nous allons combattre avec toutes nos ressources ! »
Source : Encyclopédie Universalis
L'historien Claude Delmas, dans le chapitre L’embrasement général de son ouvrage Pearl Harbor La guerre devient mondiale édité en 1990 aux Éditions Complexe, souligne que la déclaration de guerre de l’Allemagne aux États-Unis, le 11 décembre 1941 soit 3 jours après l'attaque de Pearl Harbor par le japon, marque la mondialisation du conflit. Par ailleurs, cette déclaration de guerre allemande ne s’explique pas par le jeu des systèmes d’alliances, car le pacte qui liait l'Allemagne et le Japon prévoyait l’entrée en guerre de l’un dans le cas où l’autre serait la victime d’une agression.
L’attaque de Pearl Harbor et l’offensive générale des forces japonaises dans le sud-est asiatique provoquent immédiatement l’entrée des Etats-Unis dans la guerre. L’alliance anglo-américaine — à laquelle se joignirent d’autres Etats — devint une réalité militaire dès le 8 décembre contre le Japon et trois jours plus tard contre l’Allemagne. La déclaration de guerre de l’Allemagne aux Etats-Unis marqua la mondialisation du conflit. Cette extension du conflit ne s’explique pas par le seul jeu des systèmes d’alliances. Le Japon et l’Allemagne étaient alliés, mais le pacte qui les liait prévoyait l’entrée en guerre de l’un dans le cas où l’autre serait la victime d’une agression. Or, à Pearl Harbor, le Japon avait commis une agression, fait indéniable dont Hitler aurait pu tirer argument pour ne pas déclarer la guerre aux Etats-Unis. Le Japon, qui n’avait pas été informé de la décision allemande d’attaquer l’URSS, était lié à celle-ci par un pacte de non-agression, mais ses engagements à l’égard de l’Allemagne auraient dû l’inciter à attaquer l’URSS en Sibérie ou dans la région de Vladivostok. Au-delà des engagements diplomatiques apparaissent des considérations politiques. L’essentiel est que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne devaient lutter contre le Japon dans le Pacifique, et contre l’Allemagne dans l’Atlantique, cependant que très vite se précisa l’idée d’un débarquement, d’abord en Afrique du Nord, ensuite en Europe. Entrés dans la guerre dans le Pacifique, les Etats-Unis prirent une part décisive à la fin du conflit en Europe…
Source : Delmas, C. (1990). L’embrasement général. Pearl Harbor La guerre devient mondiale. (p. 103 -134 ). Éditions Complexe. (Disponible sur Cairn).
Claude Quétel analyse ainsi les considérations politiques ayant poussé à Hitler à déclarer la guerre aux États-Unis, au-delà des alliances diplomatiques entre l'Allemagne et le Japon :
On s’interroge toujours sur ce qui a poussé Hitler à déclarer la guerre aux États-Unis, le 11 décembre 1941. Il était dans son PC de Prusse-Orientale au pire moment de la contre-attaque des Soviétiques devant Moscou quand il a appris la nouvelle de l’attaque de Pearl Harbor. « Nous ne pouvons plus perdre cette guerre ! » s’est-il exclamé. Est-ce à dire qu’il méconnaissait la puissance américaine ? Peut-être pas totalement, mais il croit que l’effort de guerre des États-Unis va se trouver tout entier absorbé par sa lutte contre le Japon et que d’ici une hypothétique victoire contre ce dernier, il en aura fini, lui, avec l’Union soviétique. Il sera maître du continent européen. Qui osera dès lors continuer à lui faire la guerre ?
À l’instar des Japonais, le Führer est en outre persuadé que le peuple américain est trop indolent, trop gâté pour être capable de supporter une guerre longue et source de privations. De toute façon, estime-t-il, le Reich est très en avance sur l’Amérique. Quand des experts ou des diplomates tentent timidement de lui faire valoir le contraire, il se fâche tout rouge, comme il le fait devant tout contradicteur. « Ce sont là des bluffs typiquement américains ! » Et puis, c’est un pays décadent aux mains des Juifs. L’un de ses amis proches des années de lutte, Ernst Hanfstaengl (Putzi pour les intimes), qui, lui, connaît bien les États-Unis pour y avoir suivi des études, et de surcroît à Harvard, écrit dans ses Mémoires que Hitler tenait ce pays pour quantité négligeable....
Source : Quétel, C. (2022). Hitler veut semer la terreur en Amérique. Les opérations les plus extraordinaires de la Seconde Guerre mondiale. (p. 111 -120). Perrin.
François Kersaudy et Yannis Kadari dans une de leur publication de 2019 mettaient en avant l'opinion ambivalente, méprisante et erronée d'Hitler envers les Etats-Unis :
Qui a jamais compris l’attitude d’Hitler envers les États-Unis ? C’est très malaisé, car elle n’a cessé d’osciller entre l’indifférence, le mépris, la haine et la peur – avec l’ignorance pour ciment, et des conséquences qui se feront sentir bien longtemps après la chute du IIIe Reich… Pourtant, le Führer n’a jamais manqué de conseillers dans ce domaine, à commencer par le germano-américain Ernst Hanfstaengl, le Pressechef Otto Dietrich et l’aide de camp Fritz Wiedemann. Mais à l’évidence, les conseils les plus avisés n’ont jamais pesé bien lourd face aux préjugés tenaces d’Adolf Hitler : « Durant ma décennie de lutte pour éclairer l’esprit d’Hitler, se souviendra l’Alter Kämpfer Hanfstaengl, je n’ai jamais vraiment réussi à lui faire prendre conscience de l’importance de l’Amérique en tant que facteur incontournable de la politique européenne. Les questions qu’il me posait montraient combien ses idées sur les États-Unis étaient superficielles. Il voulait tout savoir sur les gratte-ciel et était fasciné par les détails sur les progrès techniques, mais il était absolument hors d’état d’en tirer des conclusions logiques. » C’est bien le même homme qu’a connu Otto Dietrich : « Des victoires de voitures de course allemandes dans les compétitions internationales en temps de paix, […] Hitler a tiré des conclusions erronées sur l’état de développement technologique et le potentiel industriel des États-Unis. Il a décidé que l’Allemagne était très en avance sur l’Amérique. Certaines personnes qui connaissaient l’état des choses tentaient de l’avertir, mais il répondait qu’il se refusait à croire “ces exagérations, propagandes et bluffs typiquement américains”…
Source : Kersaudy, F. et Kadari, Y. (2019). Raser l’Amérique ! Les derniers secrets du IIIe Reich. (p. 95 -125). Perrin.
Concernant l'attitude d'Hitler envers les États-Unis, nous vous invitons à lire dans les archives du journal Le Monde un article publié en 1961 et intitulé Hitler dépeignait les États-Unis comme une nation germanique nordique. En voici un extrait :
Dans un livre écrit en 1928, mais tenu secret toute sa vie, Adolf Hitler envisageait l'Allemagne à la tête d'une coalition mondiale contre les États-Unis. Cette coalition aurait englobé la Grande-Bretagne et ses colonies, et, dans ce livre, une sorte de suite à " Mein Kampf " Hitler pensait qu'une fois éliminée la "menace" américaine, la Wehrmacht serait libre de s'assurer d'un nouveau "Lebensraum" (espace vital) pour l'Allemagne dans l'Est. L'Union soviétique, écrivait-il, se désintégrerait avec la destruction de ses "dirigeants juifs" parce que "les esclaves sont impuissants à préserver un État".
Le manuscrit de cet ouvrage, intitulé par son éditeur "Le second livre de Hitler", a été découvert par l'armée américaine, en 1945, dans un coffre de la maison centrale d'éditions nazie, à Munich, et envoyé à Washington, où il devait être retrouve et authentifié il y a quelques années par le professeur Weinberg de l'université du Michigan. Il est édité en tirage limité par le Deutsche Verlagsanstalt de Stuttgart pour l'Institut d'histoire contemporaine de Munich, et tous les bénéfices seront versés à des organismes d'aide aux victimes du nazisme.
Contrairement à sa conception ultérieure d'une Amérique "dégénérée", Hitler dépeignait les États-Unis comme une nation "germanique nordique".
Continuer la réflexion en podcast :
Podcast France Inter Les oubliettes du temps : 11 décembre 1941: Hitler déclare la guerre à Roosevelt (publié le 11 décembre 2012)
"Dans nos oubliettes du temps, Johann Chapoutot nous parle du jour où Hitler déclare la guerre aux Etats-Unis, ça s’est passé un 11 décembre, en 1941…"
Podcast France Culture Superfail : Hitler, un maître de la défaite (publié le 28 janvier 2019)
"Il y a un mythe selon lequel Hitler aurait été un grand stratège, un bon chef de guerre, et si ça n'était pas vrai. Les erreurs stratégiques d'Hitler, c'est le superfail de la semaine. Olivier Wieviorka analyse les erreurs commises par Hitler qui ont entraîné la chute de l'Allemagne nazie. Hitler a commis beaucoup d'erreurs, sur un plan global Hitler a commis plusieurs erreurs, d'abord l'alliance avec l'Italie, ensuite l'attaque contre l'Union soviétique et enfin la déclaration de guerre aux Etats-Unis".
Aller plus loin avec des documents issus de nos collections :
Ce que j'ai vu à Auschwitz [Livre] : les cahiers d'Alter / [Alter Fajnzylberg] ; présentés par Roger Fajnzylberg ; avec la collab. d'Alban Perrin ; préface de Serge Klarsfeld, 2025
"Cahiers consignant les mémoires de guerre d'un rescapé d'Auschwitz, Alter Fajnzylberg, retrouvés par son fils Roger, témoignage de sa captivité dans un camp d'extermination de mars 1942 à janvier 1945" (Source : éditeur).
Notes sur la guerre 1938-1945 [Livre] : la Seconde guerre mondiale racontée autrement / Pierre Renouvin ; édition établie et annotée par Robert Frank ; avec la collaboration de Maryvonne Le Puloch, 2024
"Recueil de notes rédigées entre 1938 et 1945 qui témoignent du quotidien des civils pendant la Seconde Guerre mondiale. P. Renouvin fait part de ses incertitudes, de ses peurs et de ses espoirs. L'attente suscitée par le Débarquement en Normandie est également évoquée" (Source : Electre).
L'Amérique en guerre [Livre] : 1933-1946 / Christophe Prime, 2024
"Entrés activement dans la Seconde Guerre mondiale suite à l'attaque de Pearl Harbor le 7 décembre 1941, les Etats-Unis étaient déjà engagés dans une logique militaire. L'auteur retrace l'histoire du pays, d'un point de vue politique, industriel et militaire entre 1933 et 1946. ©Electre 2024"
Bonne journée,