Je cherche le titre d'une nouvelle où une mathématicienne meurt après un voyage en train.
Question d'origine :
Je cherche le nom d'une nouvelle qui parle du voyage en train d'une mathématicienne qui attrape froid pendant son voyage et qui meurt quelque temps après. Je crois qu'il s'agit de Sofia Kowalevskaïa. Et je crois (d'après mes souvenirs) que l'auteur était Stefan Zweig.
Réponse du Guichet
La nouvelle que vous recherchez pourrait être contenu dans l'ouvrage Trop de bonheur d'Alice Munro.
Bonjour,
Vous recherchez une nouvelle rapportant la vie d'une mathématicienne qui meurt après un voyage en train durant lequel elle a pris froid. Sur vos indications nous avons concentré nos recherches sur Sofia Kovalevskaya.
Le site Oulipo dans Souvenirs sur Sofia Kovalevskaya, par Michèle Audin indique qu'elle meurt, précocement, d’une pneumonie. La postérité s’empressa de négliger son travail, en particulier sa toupie, et aussi de le dévaloriser.
Il pourrait donc s'agir de Souvenirs sur Sofia Kovalevskaya / Michèle Audin, 2008
Lorsqu'elle meurt à Stockholm en 1891, Sofia Kovalevskaya n'a que 41 ans. Elle a pourtant eu une vie d'une rare intensité. Ses études, puis sa carrière scientifique, l'auront conduite, de Moscou à Berlin, Paris ou Stockholm, à travers l'Europe. Elle aura soutenu une thèse de mathématiques, été nommée professeur d'université, édité une importante revue, écrit des livres, milité pour la cause des femmes, élevé sa fille... Aujourd'hui presque classique, un tel parcours était à l'époque hors du commun. Un peu plus d'un siècle plus tard, Michèle Audin, elle-même mathématicienne, universitaire et écrivain, retrace la vie exceptionnelle de cette femme exceptionnelle, avec un respect, une admiration et une affection qui ne peuvent qu'emporter l'adhésion des lecteurs. Avec elle, ils partageront les passions et les indignations de Sophie, ils se plongeront dans le monde qui l'entourait. Ils découvriront aussi ses mathématiques. Michèle Audin n'hésite pas, en effet, à nous exposer en détail les questions que Sophie a traitées, donnant ainsi aux amateurs de mathématiques de quoi alimenter leur passion. Quant aux autres, qui omettront peut-être certains passages trop techniques, ils ne se sentiront jamais laissés à l'écart.
Avec une rare exigence de rigueur, alliée à un grand talent de conteuse, Michèle Audin nous offre une authentique oeuvre d'historien, un grand témoignage humain et un récit captivant.
ou de Sonia Kovalevskaïa : 1850-1891 : l'aventure d'une mathématicienne / présentation et analyse par Jacqueline Détraz, 1993.
Selon une internaute sur Babelio,
ce livre se compose de deux parties. La première, sont les souvenirs d'enfance de Sofia Kovalevskaïa, traduit du russe; la seconde, la Biographie de Sofia Kovalevskaïa par son amie Anna-Charlotte Leffler, duchesse de Cajanello, dramaturge suédoise, traduit du suédois. Deux ouvrages qui se complètent parfaitement.
Mais ces ouvrages ne semblent pas être des nouvelles. Le seul répondant à ce critère est celui d'Alice Munro, Trop de bonheur ; traduit de l'anglais (Canada) par Jacqueline Huet et Jean-Pierre Carasso, 2013.
Recueil de dix nouvelles dont les personnages courent après le bonheur en tentant de surmonter le deuil, l'humiliation ou une crise conjugale. Un des récits met en scène Sofia Kovaleskaïa, une mathématicienne russe du XIXe siècle, qui fut une des premières femmes à enseigner dans une université européenne. [source editeur]
Bonne journée
Vers ma fin