Question d'origine :
Bonjour Guichet d’Amour (allons bon, je m’emporte !)
On dit que chez les arabes, il est « admis » de roter à table, même que cela serait un compliment… A l’approche des fêtes de fin d’année, je ne voudrais pas faire d’impaires.
Quelle est la partie cliché de cette « croyance » ?

Réponse du Guichet

"Nos souvenirs sont des rots de l'âme à éventer d'un geste", disait San Antonio. Le rot, ou encore l'éructation, est perçu différemment selon les cultures.
En Europe et aux Etats-Unis, le rot n'a rien de poétique, il est tout simplement mal élevé. L'étiquette le place au même titre que les flatulences : à éviter en société !
source : www.france5.fr
Ce nous mangeons, mais aussi comment nous mangeons (ou "les manières de tables") témoignent de notre identité et de notre appartenance. Appartenance sociale - on pense aux bonnes manières inculquées aux enfants pour bien se tenir à table - mais surtout culturelle : en France finir son assiette prouve que vous avez apprécié le plat, tandis que dans beaucoup de pays, la politesse veut, au contraire, que l’on laisse toujours quelque chose dans son assiette, une assiette vide signifiant que vous n’avez pas assez mangé !
source : Doctissimo
Dans le monde occidental, roter de manière audible est souvent perçu comme impoli, bien que la flatulence le soit encore plus (voir pet). Comme pour masquer les bâillements, il est parfois coutume de mettre la main devant la bouche au moment de l'éructation. La plupart des enfants et un nombre croissant d'adultes considèrent cependant le rot avec humour et défi. Un usage récent, se rapprochant des souhaits adressés aux personnes qui éternuent, consiste à conclure par la locution interjective Mir une éructation de son interlocuteur.
source : Wikipedia
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