meteo
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 03/01/2007 à 18h23
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Question d'origine :
comment on a decouvert que le vent et autres influencer sur le temps ?
Réponse du Guichet

La prévision météorologique est une application des connaissances en météorologie et des techniques modernes de prises de données et d’informatique pour prédire l’état de l’atmosphère à un temps ultérieur. L’histoire de la prévision du temps remonte aux temps immémoriaux avec les oracles et devinsmais la science moderne date vraiment de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Elle s’est cependant affirmée depuis la Deuxième Guerre Mondiale alors que les moyens techniques comme le radar et les communications modernes ont rendu l’accès aux données plus rapide et plus nombreuses.
Les lois régissant le comportement de l’atmosphère sont dérivées de la mécanique des fluides. On peut grâce à des modèles mathématiques et des superordinateurs les résoudre. Malgré tout, même si la résolution de nos données a augmenté exponentiellement, la prévision reste autant un art qu’une science. En effet, l’état de l’atmosphère peut être compris dans la théorie du chaos et ne peut jamais être complètement défini ce qui laisse place au facteur humain dans la prévision.
[...]
La vie et le travail de bien des gens dépendent de la météorologie. Les devins de l’âge de pierre et les prêtres de l’antiquité ont essayé de prédire le temps qu’il ferait pour pouvoir obtenir de bonnes récoltes, éviter les inondations, etc. Dès 3000 av. J.-C., le chinois Nei Tsing Sou Wen écrit le premier ouvrage sur la météorologie qui comprend également des prévisions. En 650 av. J.-C., les babyloniens avaient déduit le temps qu’il ferait grâce à l’observation des types de nuages et autour de 340 av. J.-C., Aristote décrivait les patrons météorologiques. En 300 av. J.-C., le philosophe Théophraste publie même "Les signes du temps" , premier ouvrage de prévisions métérologiques en Europe .
Les anciennes méthodes de prévision du temps étaient toutes basées sur l’expérience de patrons répétitifs d’événements en un endroit. Par exemple, les marins arrivaient à prédire la venue d’une tempête à l’arrivée de nuages s’épaississant. Ceci donna lieu à une multitude de dictons tels : Si le soleil se couche tout rouge, il fera beau demain, certains confirmés par la science moderne et d’autre purement anecdotiques.
Les explorateurs ont depuis longtemps noté dans leurs carnets le temps qu’il faisait et ces données auraient pu donner lieu à des prévisions mais c’est seulement avec la venue du télégraphe, en 1837, que ces informations ont pu être colligées rapidement afin de se faire une idée précise à un instant donnée de l’état de l’atmosphère. En analysant ces données sous forme de carte, les premiers météorologistes ont pu voir le déplacement temporel des systèmes et faire des extrapolations.
Francis Beaufort et Robert Fitzroy sont parmi les premiers à faire de telles prévisions. Malgré le scepticisme de leurs contemporains, ces deux membres de la Royal Navy et de cercles influents, réussirent à imposer leur travail scientifique grâce aux résultats obtenus.
La venue du XXe siècle a vu le développement des équations qui régissent l’atmosphère par différents scientifiques dont l’école norvégienne, avec Carl-Gustaf Rossby à sa tête. Ce qui fut éventuellement traduit en programme informatique quand les ordinateurs sont devenus assez puissants dans les années 1970.
Source (et suite) sur wikipedia
L'échauffement de la Terre par le rayonnement solaire est très irrégulier. Le mécanisme, simplifié à l'extrême, est le suivant : l'air au contact des sols ensoleillés s'échauffe ; cet air chaud, donc plus léger, exerce à la surface du sol une pression inférieure à la moyenne. C'est ainsi que se créent des zones de basses pressions, ou dépressions. Inversement, l'air froid, plus lourd, se comprime, s'affaisse et crée des zones de hautes pressions, ou anticyclones. Le rôle du vent consiste à réguler les différences de pressions qui se créent à la suite de la dilatation et de la compression des masses d'air sous l'effet de la chaleur. L'air se dirige des zones de hautes pressions vers les zones de basses pressions. Plus ces différences de pression sont importantes, plus le « courant d'air compensateur » est fort.
Les circulations d'air, les vents s'expriment à différentes échelles. À l'échelle de la Terre, le rayonnement solaire est plus dense par unité de surface à l'équateur qu'aux pôles où il est tangentiel à la surface terrestre : très schématiquement, l'air chaud des zones équatoriales tend à se diriger vers les plus hautes latitudes, déterminant ainsi la circulation générale atmosphérique. À l'échelle régionale ou locale, les reliefs ou les différences de comportement thermique entre les océans et les continents peuvent créer des zones contiguës de basses et de hautes pressions à l'origine de vents comme le mistral, l'effet de fœhn, ou les brises de terre et de mer. Au fil des saisons, les différences thermiques qui se manifestent entre l'hémisphère Nord et l'hémisphère Sud sont responsables de vents saisonniers comme les moussons, engendrant, tour à tour, prospérité et catastrophes naturelles.
Élément important des manifestations météorologiques, le vent est aussi une source d'énergie : il gonfle les voiles des bateaux depuis l'Antiquité, fait tourner des moulins à partir du XIIe siècle et, aujourd'hui, devient avec les aérogénérateurs une filière prometteuse des énergies renouvelables.
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