La mort de Jacques Péricard

Réponse du Département Civilisation

Dans le livre de Jean-Paul Cointet : La légion française des combattants : 1940-1944 : la tentation du fascisme, on peut lire :
« Agé, en 1940, de soixante-quatre ans, Jacques Péricard est une figure du mouvement combattant : c’est lui qui aurait prononcé le 8 avril 1915, au Bois Brûlé, le fameux « Debout les morts ! », qui fut longtemps un des morceaux de bravoure des manuels de lecture de l’enseignement primaire. Employé par l’agence Havas, il prend, dés la fin de la guerre, des fonctions dans le mouvement combattant, au bureau de l’U.N.C, Président de la Fédération de Verdun, il est avec d’Hartoy, un des fondateurs du mouvement Croix de Feu, dont il restera un des présidents d’honneur. Journaliste, il est rédacteur à l’Intransigeant, collaborateur à Ouest-Eclair, à la petite Gironde, au Petit Marseillais, au Bien Public, au Salut public. Ecrivain de guerre, écrivain de la famille (J’ai huit enfants, Contes pour mes enfants), il est en 1940 rédacteur en chef de l’Almanach du Combattant. » ….(p. 64-65)
« En Avril 1944, elle [la légion] perd son premier vice-président, Jacques Péricard, homme d’une totale intégrité et d’un dévouement absolu, dont la voiture a malencontreusement « brûlé » un barrage allemand, occasionnant le feu des gardes. ».(p.276)

Sur ce forum de la guerre de 14-18, on voit que ce fait pourrait être confirmé par L’Almanach du combattant de 1949, bien que plus imprécis. Le Quid , nous avons vérifié, sème en effet quelque peu le doute avec son « embuscade ». Mais on constate par exemple dans Annales du midi, janvier-mars 2004, n° 245, consacré à la légion française des combattants au niveau local, que J.P. Cointet est un des seuls à s’être penché sur le sujet au niveau national, et fait un peu figure de référence.

Sur le site de l’INA, on peut voir quelques minutes des obsèques de J. Péricard, mais le commentaire ne dit rien des circonstances de sa mort.

Pour en savoir plus, vous pouvez peut-être essayer de contacter :
-le Centre d’histoire de la Résistance et de la déportation
-le Centre des Archives contemporaines
-la Bibliothèque de Documentation Internationale contemporaine
ou vous plonger dans les journaux de l’époque, notamment ceux auxquels Jacques Péricard collaboraient et qui ont peut-être mentionné les circonstances de sa mort.