Formation de webmestre
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 19/03/2007 à 09h19
208 vues
Question d'origine :
Bonjour, j'aurais aimer avoir des renseignement sur les formations existante en France pour devenir Webmaster (ou webmestre en francais).
Merci beaucoup.
Réponse du Guichet

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À la conception
En amont, le webmestre procède à une analyse informatique pour définir le matériel et les logiciels adaptés au projet de site en fonction des objectifs et des moyens de l'entreprise. Il conçoit la charte graphique (agencement du site, choix des couleurs, animations...), définit l'architecture générale et les rubriques.
À la réalisation
C'est lui qui traduit les différentes données en langage HTML afin d'obtenir le résultat souhaité (textes, images, sons). Le langage HTML lui permet d'ouvrir des accès à l'information par arborescence et de relier les pages créées à des bases de données. Il prend en charge le référencement du site (mots-clés pour obtenir l'adresse du site lors d'une recherche internet).
Au suivi
Jour après jour, le webmestre fait vivre son site. Ses tâches sont légion : faciliter la navigation en rendant les informations toujours plus accessibles, animer les forums et les chats, alimenter et mettre à jour les contenus, repenser la présentation graphique. La maintenance du site peut relever de ses fonctions. À lui d'intervenir rapidement en cas de bogue !
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Un webmestre, des métiers
Le métier diffère selon la mission et l'employeur. Certains webmestres animent le site au niveau rédactionnel et éditorial, d'autres officient sur le plan technique, voire graphique. D'autres encore englobent ces différentes fonctions, auxquelles peuvent se rajouter les aspects commerciaux et marketing. Chez un prestataire de services informatiques et internet ou dans une web agency, il gère plusieurs projets à la fois.
Chef d'orchestre
Dans une grande entreprise, dont il supervise le site internet et/ou l'intranet, il joue un rôle d'interface entre les différentes équipes : rédacteurs, techniciens, graphistes, développeurs... Il coordonne toutes les compétences nécessaires au bon fonctionnement du site, en gardant un oeil sur le budget et les délais.
Homme à tout faire
Dans une entreprise plus petite, il cumule toutes les fonctions, avec des moyens financiers moins importants mais avec une autonomie plus grande. Il se retrouve à toutes les étapes clés de la vie d'un site : élaboration, actualisation, innovation, maintenance...
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Un miroir aux alouettes ?
Très à la mode à une époque, le métier de webmestre a survécu à la difficile période post start-up. Les webmestres seraient 4 000 aujourd'hui. Toutes les grandes entreprises possèdent un site, et les PME ne sont pas en reste : un tiers d'entre elles sont sur le net. Mais cette situation ne rime pas toujours avec travail à foison. Nombreux sont les sites «vitrines» actualisés de loin en loin. Ainsi, le travail du webmestre peut prendre fin immédiatement après la mise en place d'un site.
L'expérience : un passage obligé
Le poste exige une première expérience de un à cinq ans, qu'une suite de stages prolongés peut remplacer. Entreprises utilisatrices, agences de communication, web agencies et fournisseurs d'accès, tous les moyens sont bons pour appréhender le métier sous ses multiples facettes.
Évolutions en toile de fond
Abordant toute la gamme des métiers du net, la fonction de webmestre est un bon tremplin pour évoluer. À l'arrivée : un poste de chef de projet, de directeur technique, de développeur multimédia...
Rémunération
Salaire du débutant
Très variable selon la structure et le statut : de 1 300 euros à 2 200 euros brut/mois.
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Un mouton à cinq pattes
Le webmestre est un informaticien doté de solides compétences en graphisme et en rédaction, connaissant parfaitement l'entreprise pour laquelle il travaille. Il possède un bon niveau d'anglais et des compétences techniques reconnues. Les outils incontournables du web (HTML, Java, Dreamweaver, Flash...) n'ont plus de secrets pour lui. Créatif, rigoureux, autonome, la polyvalence est son maître mot.
Un homme de contact
Le webmestre sait animer une équipe et communiquer. En interne, puisqu'il centralise des informations issues de différents services ; vis-à-vis de l'extérieur, puisqu'il s'enquiert en permanence des réactions des internautes qui visitent le site pour l'ajuster au mieux.
Disponible à tout prix !
Il l'est assurément pour s'adapter aux exigences de chaque entreprise. Pour respecter les contraintes de délais, suivre l'actualité au plus près et palier les imprévus, ses horaires sont étendus, parfois décalés. En cas de dysfonctionnement, il est en première ligne.
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Une indispensable base technique
Longtemps ouvert aux autodidactes, le métier se professionnalise et privilégie aujourd'hui les diplômés de niveau bac + 2 à bac + 5. Généralistes ou spécialisées, les formations sont axées sur l'informatique, le graphisme ou le journalisme et la communication. Les écoles d'art ou de commerce, les cursus universitaires littéraires assortis d'une spécialisation informatique sont aussi envisageables.
À bac + 2, le BTS informatique de gestion, options développeur d'applications ou administrateur de réseaux locaux d'entreprise et le DUT services et réseaux de communication assurent une bonne base technique.
À bac + 3, les licences professionnelles permettent de poursuivre au-delà du BTS ou du DUT : licence pro activités et techniques de communication, option webmestre ; réseaux et télécommunications, option web développeur...
À bac + 5, de nombreux masters professionnels offrent une spécialisation en multimédia, tel le master technologies de l'information, de l'internet et des réseaux. Bon nombre d'écoles d'ingénieurs dispensent également des modules spécifiques en multimédia. À noter l'École supérieure d'ingénieurs de Lumigny (ESIL) qui délivre le diplôme d'ingénieur spécialisé en applications avancées de l'internet.
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