Question d'origine :
Re-Bonjour cher Guichet !
En complément de ma question précédente, ce qui me vient à l’esprit à la relire est : quelle est la façon de penser et écrire les nombres chez les Mayas ? Dans quel esprit et surtout avec quels signes écrits? (Sont ils remarquables?).
Merci de votre grande aide chaleureuse, chère Guichetière, cher Guichetier.
Réponse du Guichet

Comme l'indique cet article de Wikipedia :
La numération maya est une numération de position de base 20 (à une irrégularité près).
Les chiffres de 1 à 19 s'écrivent suivant un système additif à l'aide de traits horizontaux valant 5 et de points valant 1. Le système maya possède en outre une notation pour le zéro positionnel (forme de coquillage - ou la main fermée).

Leur système de numération datant du Vème siècle après J.C. suit le principe de position dans la base vigésimale (base 20). Celui-ci trouve ses origines avec nos 10 doigts et 10 orteils ! Les symboles employés sont composés de barres horizontales et de points : les glyphes. Indépendamment des autres civilisations, les mayas inventent le zéro qu’ils représentent par un coquillage.
Les mayas écrivent de haut en bas par puissances de 20 décroissantes.
[...]
Parallèlement à cette écriture, il existe une numération constituée de symboles en forme de têtes (glyphes céphalomorphes) que l’on trouve sur les monuments.
[...]

source : www.col-camus-soufflenheim.ac-strasbourg.fr
Si ce sujet vous intéresse, vous pouvez consulter l'article de André Cauty & Jean-Michel Hoppan intitulé ""Les Écritures mayas du Nombre"
Les écritures mayas du nombre’ sont une synthèse des plus récents résultats d’analyses épigraphiques et linguistiques du corpus des écritures numérales et numériques réalisées par les scribes mayas depuis l’époque préclassique jusqu’à celle de la conquête espagnole. Interprétées dans le cadre des numérations parlées (de types protractif et additif) et dans celui des mesures de temps, la grande diversité des données analysées conduit à une typologie de l’ensemble des formes (notamment des zéros) et des systèmes mayas d’écriture du nombre, tant dans la représentation des dates et des petites durées, que dans celle des translations temporelles et des grandes durées. Diverses remarques présentent et discutent des usages spécifiques (âge de la Lune, durée d’une lunaison, pas de translation dans les almanachs divinatoires), des interprétations (zéro comme signe d’achèvement, d’intronisation, etc.), des distinctions marquées par les scribes (ordinal/cardinal, prospectif/ rétrospectif), ou encore des thèses alternatives (unité principale du système des mesures de temps, hypothèse courte, zéro opérateur).
Utilisation en classe - Cet article intéressera les enseignants désireux d'accéder à une réflexion approfondie sur les problèmes historiques, philologiques et linguistiques que pose la compréhension des systèmes numériques anciens. Pour trouver une documentation adaptée à l'enseignement dans les classes de collège et de lycée, ils pourront se reporter au dossier "Les numérations anciennes" et en particulier à la fiche pédagogique "Nombres mayas".
Enfin, en plus des documents précédemment cités, nous vous invitons à consulter ces quelques documents présents à la Bibliothèque municipale de Lyon sur les Mayas.
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