Question d'origine :
Bonjour ,je souhaiterais savoir où étaient implantés les établissements des Petites soeurs des pauvres dans la région lyonnaise au début du XXieme siècle.Merci
Réponse du Guichet

"Les Petites sœurs des pauvres sont à l'origine une Congrégation religieuse fondée à Saint-Servan-sur-Mer (Ille-et-Vilaine), dont la maison mère se trouve actuellement à Saint-Pern et qui s'est engagée dans une action caritative laïque internationale, pour l’accueil et le soin des personnes âgées pauvres, quelles que soient leur nationalité, origine ethnique ou croyance.
Elle a été fondée en 1839 par Jeanne Jugan (1792-1879), une simple servante, fille d’un marin-pêcheur de Cancale (Ille-et-Vilaine), béatifiée en 1982.
Très vite la Congrégation a franchi les limites de la Bretagne et de la France. Elle est aujourd'hui établie en 31 pays, sur les 5 continents. Elle compte 208 maisons où sont accueillies des personnes âgées sans ressources ou de ressources modiques. Dès l'origine apolitique et ouvert à toutes les religions et cultures des personnes auxquelles les sœurs apportent leur soutien, le mouvement international est totalement laïc, ouvert à des organisations inspirés de différentes cultures et religions qui doivent apporter leur aide sans distinction" (extraits de Wikipedia).
Dans un article de La Croix du 2/07/2003 intitulé : Les Petites sœurs des pauvres fêtent leurs 150 ans de service à Lyon, on peut lire q'un nouvel établissement a été construit en 1853, 10 rue Gandolière. Quelques extraits :
"C’était il y a cent cinquante ans. Après deux petites années d’accueil de personnes âgées place des Bernardines, à Lyon, les Petites sœurs des pauvres décidaient de créer une véritable maison de retraite - destinée aux personnes âgées les plus pauvres - dans l’ancien couvent des Capucins, 10 rue Gandolière. L’adresse de l’établissement – qui porte le nom de Ma Maison Villette (toutes les maisons de retraite des Petites Sœurs prennent le nom de Ma Maison) - n’a pas changé depuis. Les sœurs ont décidé de fêter l’anniversaire de cette implantation qui remonte à 1853……. Un nouvel établissement fut construit en 1893…. L’actuelle maison comprend aujourd’hui 85 chambres et 19 studios de logement en foyer (pour les personnes âgées les plus autonomes)….." |
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Dans la partie Vieillesse et invalidité, un petit chapitre est intitulé : Asile des Petites sœurs des pauvres. On peut lire :
"Ces asiles sont au nombre de trois à Lyon et sont situés rue Corne-de-Bœuf, 29, rue Grenouille, 14 et rue de l’enfance, 43.
Les vieillards des deux sexes qui n’ont absolument aucune ressource, âgés de soixante ans au moins et domiciliés à Lyon, y sont admis gratuitement".
Dans Rues de Lyon à travers les siècles de Maurice Vanario, on obtient le nom actuel de ces rues :
-Rue Corne-de-Bœuf (3e arrondissement) : nom d’un domaine qui appartenait aux Hospices, attesté en 1823, est actuellement la rue Maurice-Flandin, depuis 1946.
-Rue Grenouille, jadis il en existait deux :
Une dans le 2e arrondissement (rue ou place). Attesté en 1680. Devenue un fragment de la rue des Quatre-Chapeaux
Et une dans le 9e arrondissement. Attesté en 1827. Actuellement : rue du docteur-Horant, 1919
-Rue de l’Enfance (4e arrondissement) : Etablissements de l’enfance, pensionnat de jeunes filles et hospices d’aliénés. Attesté en 1827. Antérieurement : chemin de Terrenoire. Actuellement : rue Henry-Gorjus, 1925.
La rue Marc Gandolière (bienfaiteur des Hospices civils) est située dans le 3e arrondissement.
C’est à Lyon, aujourd’hui, toujours au n°10, rue Gandolière que se trouve la Maison provinciale en charge de la région Lyon-Marseille. Elle gère 12 maisons sur les 46 qui existent en France.
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