Traditions du mariage

Réponse du Département Civilisation

Pour répondre à votre question, il nous semble intéressant de parcourir différents titres de livres sur le mariage d’autrefois :

Et vivent les mariés ! Aujourd'hui, la mariée est en blanc et le jour des noces est plutôt le samedi. Hier, la promise était en noir, en rouge ou de toutes les couleurs et se mariait plutôt le jeudi. On jette sur les nouveaux époux des grains de riz ou des pétales de fleurs tandis qu'auparavant on tirait des salves de coups de fusil... Les coutumes ont considérablement évolué : pour faire sa cour, pour déclarer sa flamme comme pour faire la fête le jour des noces. Ce sont ces trois points qu'aborde dans le détail l'ouvrage:
- Amours et mariages en France d’autrefois
Regarder la direction d'envol d'une coccinelle indiquait d'où devait venir le futur ; présenter des noix au dessert à un prétendant gascon, c'était refuser sa demande ; les fiancés du Jura faisaient leurs invitations pour la noce en distribuant des beignets ; dans le Haut-Vivarais, le cortège allait à cheval et les garçons d'honneur avaient une poule attachée par les pattes à l'arçon ; le père de la mariée glissait en Lorraine dans la bottine de sa fille une pièce pour lui porter chance ; etc.
Dans le Dauphiné , la décoration de l’extérieur de la maison d’où part le cortège est un élément important, elle comprend souvent des sapins : deux petits sapins encadrant la porte, ou une allée de petits sapins qui y mène, ou encore un gros sapin planté devant la maison, ils sont garnis de guirlandes de buis, de papiers découpés ou de roses. Un autre élément de la décoration particulièrement typique du Dauphiné est la colombe : c’est l’oiseau de l’amour (consacré à Aphrodite )mais aussi le blanc virginal ; c’est encore le bonheur farouche à apprivoiser….

- L' Album du mariage amours délices et noces Claire Laroche
Les amours et les noces de nos ancêtres ont laissé des traces vives. Fiançailles, bagues et alliances, robes et costumes, cérémonies civiles et religieuses, invitations et cadeaux, fêtes et repas : nous sommes les héritiers de coutumes souvent millénaires. Dans le domaine du mariage, la nostalgie donne la main à la mémoire collective, car si rien n'est comme autrefois, tout y ressemble beaucoup. Remontant à la source du mariage en France et en Europe, cet album se penche sur ses origines et son histoire. Ses principaux symboles, rituels et traditions sont mêlés d'anecdotes, de superstitions étonnantes, de chansons anciennes et de proverbes délicieusement surannés. :
Pour mieux signifier à la société qu’ils allaient bientôt convoler en juste noces et donc se ranger, le fiancé du siècle dernier donnait un banquet à l’auberge du village. Pour se tenir chaud il invitait ses amis et ses garçons d’honneur. Pas de femmes et surtout pas sa fiancée…mais des bonnes bouteilles, oui. Il s’agissait soit d’un repas d’adieux, soit du bon vieil enterrement de la vie de garçon…en Isère les convives grignotaient des cercueils en chocolat au dessert, quant à la jeune fille elle se contentait de recevoir ses amies au domicile de ses parents, ce repas équivalait à un rite de séparation symbolique de ses contemporaines encore célibataires….

-Le grand livre des superstitions origines et histoire M.Centini
« Mai est le mois du diable on ne se marie pas en mai parce que comme le rappelait déjà Plutarque-ce qui confirme l’ancienneté de la superstition-, c’était le mois consacré aux morts… »
De nombreuses précautions sont à prendre en ce qui concerne la robe de la mariée qui doit porter quelque chose de vieux, quelque chose de neuf, quelque chose de prêté, quelque chose de bleu….


-La Bretagne et ses traditions Paul Sébillot
La fête de l'armoire faisait partie du cérémonial de noces en Léon.
L'armoire de la jeune épouse est portée chez le mari, tandis que les parents de celui-ci s'y opposent. Cette lutte symbolique s'achève par un repas de crêpes servi sur l'armoire ornée d'une nappe et de fleurs.


VIVE LES MARIES