les tsiganes à Lyon pendant la 2de guerre mondiale

Réponse de la Documentation Lyon et Rhône-Alpes

Nous n’avons pas trouvé d'ouvrages traitant de ce sujet dans les collections de la Bibliothèque municipale de Lyon.
En ce qui concerne Vénissieux en particulier, il apparaît que le camp de « triage » pour la déportation qui était situé rue de la République a bien servi à enfermer des tsiganes, comme en témoigne une des deux plaques commémoratives installées sur les lieux, qui indique que « plusieurs milliers de juifs, tsiganes ou étrangers » y ont été internés. Selon un article du Progrès du 26 avril 2001, on ne sait rien des tsiganes partis de Vénissieux pour les camps, car aucun n’en n’est revenu pour témoigner. La déportation des tsiganes internés au camp de Vénissieux a été commémorée pour la première fois en 2001.
Camp d’internement : les plaques commémoratives bientôt à leur juste place in Le Progrès Dimanche, 23 août 1998
Déportation des tsiganes : quand la mémoire revient…, Le Progrès du 26 avril 2001
Ces articles du Progrès sont consultables sur Europresse à partir des postes informatiques de la bibliothèque.
Le livre intitulé Vénissieux la rebelle consacre un paragraphe à ce camp, mais ne mentionne pas la présence de tsiganes. Il en est de même pour l’ouvrage consacré au sauvetage des enfants juifs du camp de Vénissieux le 26 août 1942.
Vénissieux la rebelle, Maurice Corbel (1997)
Le sauvetage des enfants juifs de Vénissieux [Livre] : le 26 août 1942, Valérie Perthuis (1997)

Afin de continuer votre recherche, nous vous conseillons de prendre contact avec le CHRD (Centre d’histoire de la résistance et de la déportation) de Lyon, qui possède un centre documentaire très riche sur 1939-1945. Le CHRD a d’ailleurs accueilli en 2007 une exposition intitulée « Peuple tsigane : le silence et l’oubli » consacrée au sort des tsiganes pendant la seconde guerre mondiale.
Les fonds des archives départementales et municipales peuvent aussi contenir des documents en rapport avec votre recherche.
Vous pouvez aussi contacter l’ARTAG (Association Régionale des Tsiganes et de leurs Amis Gadjé), localisée à Décines.

Autre possibilité : vous pouvez envisager une recherche dans la presse de l'époque. Plusieurs titres sont consultables sur demande à la Bibliothèque municipale de la Part-Dieu (4e étage).

En vous souhaitant une bonne continuation !