Le croissant
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 09/11/2009 à 19h23
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Question d'origine :
Bonsoir,
Je voudrais savoir pourquoi le croissant et en forme de lune et d'où viens-t-il ?
Merci par avance.
Réponse du Guichet

Réponse du service Guichet du Savoir
Croissant
Un croissant est une viennoiserie à base d'une pâte feuilletée spécifique, la pâte à croissant, qui comporte de la levure et une proportion importante de beurre.
Histoire
Le kipfel, ancêtre du croissant, a été documenté dans l'Autriche depuis au moins le XIIIe siècle.
La « naissance » du croissant a eu lieu au no 92, rue de Richelieu en 1839 (peut-être 1838) quand un officer autrichien, August Zang, a ouvert sa boulangerie viennoise, qui introduisait les kipfels (en forme de croissant) et les kaisersemmels (pain viennois) en France. Sa réussite a inspiré une foule d'imitateurs français, et le croissant était déjà cité en 1850 comme un pain français.
Légendes
Il s'agit d'une pâtisserie inventée à Vienne pour célébrer la fin du second siège de Vienne par les troupes ottomanes qui faisaient le siège de la ville (1683), d'où le terme de viennoiserie utilisé pour qualifier ce type de préparation. Alors que l'ennemi décidait d'attaquer la nuit afin de ne pas se faire remarquer, les boulangers viennois, levés avant l'aube donnèrent l'alerte. C'est pour immortaliser cette victoire qu'il leur fut permis de confectionner le « Hörnchen » (petite corne en allemand) avec sa forme qui rappelle le symbole du drapeau ottoman. Cette même légende est parfois située à Budapest, alors partie du royaume austro-hongrois, mais c'est encore moins vraisemblable, puisque c'est les Turcs qui étaient les assiegés dans la bataille citée (1686).
Une autre version existe et attribue l'invention du croissant, toujours en 1683 à un cafetier de Vienne, nommé Kolschitsky, lequel ayant récupéré des sacs de café laissés par les Turcs lors de leur départ précipité, aurait eu l'idée de servir ce café accompagné d'une pâtisserie en forme de croissant en souvenir du départ de l'occupant.
Ce serait Marie-Antoinette d'Autriche, originaire de Vienne, qui aurait officiellement introduit et popularisé le croissant en France à partir de 1770. Cependant des gâteaux en forme de croissant semblent avoir déjà existé en France bien avant, puisque dans l'inventaire du patrimoine culinaire français réalisé par le Centre national des arts culinaires on découvre la mention de « quarante gâteaux en croissant » servis à l'occasion d'un banquet offert par la reine de France en 1549 à Paris. Il se peut que l'intention ait été alors de commémorer l'alliance quelques décennies auparavant de François Ier avec le Grand Turc.
S'il y a une part de vérité dans ces légendes, cela n'en reste pas moins des légendes. Le terme « croissant » se retrouve pour la première fois dans un dictionnaire en 1863. Littré le mentionne ainsi : « Petit pain ou petit gâteau qui a la forme d'un croissant ». La première recette a été publiée en 1891, mais elle était différente de celle que l'on retrouve aujourd'hui. La première recette d'un croissant feuilleté a été publiée en France pour la première fois en 1905 et ce n'est que dans les années 1920 que cette « viennoiserie » rencontra le succès. Il apparaît pour le première fois dans le Larousse gastronomique en 1938.
Source (et suite) sur wikipedia.org
Voir aussi : arte.tv
Un croissant est une viennoiserie à base d'une pâte feuilletée spécifique, la pâte à croissant, qui comporte de la levure et une proportion importante de beurre.
Le kipfel, ancêtre du croissant, a été documenté dans l'Autriche depuis au moins le XIIIe siècle.
La « naissance » du croissant a eu lieu au no 92, rue de Richelieu en 1839 (peut-être 1838) quand un officer autrichien, August Zang, a ouvert sa boulangerie viennoise, qui introduisait les kipfels (en forme de croissant) et les kaisersemmels (pain viennois) en France. Sa réussite a inspiré une foule d'imitateurs français, et le croissant était déjà cité en 1850 comme un pain français.
Il s'agit d'une pâtisserie inventée à Vienne pour célébrer la fin du second siège de Vienne par les troupes ottomanes qui faisaient le siège de la ville (1683), d'où le terme de viennoiserie utilisé pour qualifier ce type de préparation. Alors que l'ennemi décidait d'attaquer la nuit afin de ne pas se faire remarquer, les boulangers viennois, levés avant l'aube donnèrent l'alerte. C'est pour immortaliser cette victoire qu'il leur fut permis de confectionner le « Hörnchen » (petite corne en allemand) avec sa forme qui rappelle le symbole du drapeau ottoman. Cette même légende est parfois située à Budapest, alors partie du royaume austro-hongrois, mais c'est encore moins vraisemblable, puisque c'est les Turcs qui étaient les assiegés dans la bataille citée (1686).
Une autre version existe et attribue l'invention du croissant, toujours en 1683 à un cafetier de Vienne, nommé Kolschitsky, lequel ayant récupéré des sacs de café laissés par les Turcs lors de leur départ précipité, aurait eu l'idée de servir ce café accompagné d'une pâtisserie en forme de croissant en souvenir du départ de l'occupant.
Ce serait Marie-Antoinette d'Autriche, originaire de Vienne, qui aurait officiellement introduit et popularisé le croissant en France à partir de 1770. Cependant des gâteaux en forme de croissant semblent avoir déjà existé en France bien avant, puisque dans l'inventaire du patrimoine culinaire français réalisé par le Centre national des arts culinaires on découvre la mention de « quarante gâteaux en croissant » servis à l'occasion d'un banquet offert par la reine de France en 1549 à Paris. Il se peut que l'intention ait été alors de commémorer l'alliance quelques décennies auparavant de François Ier avec le Grand Turc.
S'il y a une part de vérité dans ces légendes, cela n'en reste pas moins des légendes. Le terme « croissant » se retrouve pour la première fois dans un dictionnaire en 1863. Littré le mentionne ainsi : « Petit pain ou petit gâteau qui a la forme d'un croissant ». La première recette a été publiée en 1891, mais elle était différente de celle que l'on retrouve aujourd'hui. La première recette d'un croissant feuilleté a été publiée en France pour la première fois en 1905 et ce n'est que dans les années 1920 que cette « viennoiserie » rencontra le succès. Il apparaît pour le première fois dans le Larousse gastronomique en 1938.
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