Question d'origine :
Bonjour et bonne semaine. D'où vient le mot ADULTERE ?
Réponse du Guichet

Réponse du service Guichet du Savoir
Bonjour,
Nous nous appuierons sur la définition apportée par le Dictionnaire historique de la langue française pour vous expliquer l’origine du mot adultère :
Il est emprunté (XIie s.) de deux mots latins, adulter « (personne) qui a trompé son conjoint » et adulterium désignant l’acte lui-même. Ces noms sont dérivés du verbe adulterare, composé de alterare (altérer)
1) Adultère n. réfection (1570) de adulteire (v ; 1190), a éliminé les formes issues du latin adulter par voie orale : avoutre (XIie s.), qui signifiait aussi « bâtard », aoutre (XIVe s .), avoitre, etc. Le mot signifie secondairement (depuis le XVIe s.) « amant, maitresse d’une personne mariée » et s’est employé comme adjectif (1546) avec la valeur figurée d’ « impur, mêlé » (1787), lié à adultéré. .
2) Adultère n. m. (v. 1190) remplace avulterie (v. 1100), avoutire (XIIIe s.) pour « violation de la foi conjugale ». On a longtemps distingué l’adultère simple (simple adultere, XVIE s.) du double, selon qu’un seul était marié ou les deux.
Bonjour,
Nous nous appuierons sur la définition apportée par le Dictionnaire historique de la langue française pour vous expliquer l’origine du mot adultère :
Il est emprunté (XIie s.) de deux mots latins, adulter « (personne) qui a trompé son conjoint » et adulterium désignant l’acte lui-même. Ces noms sont dérivés du verbe adulterare, composé de alterare (altérer)
1) Adultère n. réfection (1570) de adulteire (v ; 1190), a éliminé les formes issues du latin adulter par voie orale : avoutre (XIie s.), qui signifiait aussi « bâtard », aoutre (XIVe s .), avoitre, etc. Le mot signifie secondairement (depuis le XVIe s.) « amant, maitresse d’une personne mariée » et s’est employé comme adjectif (1546) avec la valeur figurée d’ « impur, mêlé » (1787), lié à adultéré. .
2) Adultère n. m. (v. 1190) remplace avulterie (v. 1100), avoutire (XIIIe s.) pour « violation de la foi conjugale ». On a longtemps distingué l’adultère simple (simple adultere, XVIE s.) du double, selon qu’un seul était marié ou les deux.
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