Question d'origine :

Réponse du Guichet

Avatar par défaut bml_reg - Département : Documentation régionale
Le 22/03/2011 à 15h47
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La décision de procéder au remplacement de certains éléments authentiques ne peut être prise qu’après une série d’opérations préalables.
La première consiste en un nettoyage très délicat par microsablage : une poudre impalpable est projetée sous très faible pression grâce à un outil à peine plus gros qu’un crayon. L’examen rapproché de l’œuvre est alors possible. Fissurations, ruptures, altérations sont examinées une par une afin de voir s’il est encore possible de laisser l’élément ancien en place.
Là où l’état est tel qu’une dépose est inévitable, afin de sauvegarder ce qui reste de l’œuvre et d’assurer la sécurité du public, l’examen rapproché se double d’une recherche documentaire.


Selon ce même document, nous avons pu recueillir quelques renseignements sur une gargouille qui serait habillée en habit de fou. Il s’agit de la gargouille de l’angle nord-ouest de la façade. Cette dernière étant très détériorée, le document nous indique qu'elle a fait l'objet d'une dépose.

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Son usure était telle qu’un long temps fut nécessaire afin de donner une interprétation correcte de son iconographie. C’est le sculpteur qui identifia, en se référant à des ouvrages sur l’iconographie médiévale, un fou juché sur les épaules d’un compagnon, habillé de vêtements tailladés et coiffé d’un chaperon à oreille de bête.


A priori, il n’existe pas d’ouvrages traitant exclusivement de ce sujet. Toutefois, il existe un document plus général qui vous renseignera davantage sur l’architecture de ce monument :

L'église Notre-Dame des Marais à Villefranche

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