Croisière jaune

Publiée par :

Le 17/05/2011 à 06h36 318 vues

Question d'origine :

Lors de la célèbre Croisière jaune André Citroen de 1931, on voit sur toutes les photos d'alors, des véhicules modifiés , avec autochenille à l'arrière et un rouleau à l'avant. Que contenait ce rouleau ? A quoi servait t il exactement , Enfin existe t il ou a t'il existé d'autres véhicules équipés de la sorte? merci

Réponse du Guichet

bml_sci - Département : Sciences et Techniques

Le 18/05/2011 à 08h49

Réponse du département sciences et techniques :

Bonjour,
La réponse risque de vous décevoir; Le rouleau ne servait pas de garde-manger, ni de réserve mécanique… il s’agissait simplement d’un outil de franchissement permettant d’aplanir le terrain et d’améliorer les qualités tout-terrain du véhicule.
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Lors de la croisière jaune, les autochenilles Citroën–Kégresse utilisées sont de deux types : la P21 est construite sur le châssis de la C6 à laquelle elle emprunte le moteur de 2,4 litres (42 ch). La boîte de vitesses est à quatre rapports avec réducteur et blocage du différentiel. La P21 emporte deux réservoirs d’essence de 200 litres. Plus légère, la P17 [I](en photo ci-dessus), dérivée d’un véhicule militaire, a pour base le châssis de la C4. Elle est motorisée par un quatre cylindres de 1,6 litres (30 ch) accouplé à une boîte de vitesses à trois rapports avec réducteur. Réalisées en duralumin, les carrosseries sont des torpédos ouvertes à quatre places dotées d’un rouleau de franchissement monté à l’avant. Chaque véhicule tracte une remorque de matériel.[/I]
Source: Motorlegend

L'autochenille connut ses heures de gloire pendant les années 1920 -1930, grâce à la promotion qu'en fit André Citroën. Il en produisit au total 5 795, de 1928 à 1937.
Grâce à la passion des collectionneurs, vous trouverez de nombreuses photos des véhicules "Kegresse" qui ont souvent été dotés du même équipement avant; Il s’agissait essentiellement de véhicules utilitaires (tracteur, bus, camion de pompiers) ou militaires. Le point commun de ces modèles est cependant moins le rouleau de franchissement que le système de chenilles, dont Adolphe Kegresse était l’inventeur. Le système Kégresse-Hinstin était adaptable aux châssis de véhicule déjà existant. Il était composé d'une bande épaisse de caoutchouc moulé et armé s'enroulant sur deux poulies (une motrice et l'autre libre) sur un essieu porteur constituant ainsi un bogie à deux essieux. Quatre galets groupés par deux assuraient la fonction porteuse. Ce système était léger et surtout très silencieux par rapport aux chenilles classiques. Par contre la durée de vie des bandes sans fin de caoutchouc était assez faible.
Pour en savoir plus sur ce système, vous pouvez consulter un rapport très détaillé sur le sujet.