Question d'origine :
Bonsoir,
Je cherche à me remémorer, un évènement , qui se serait déroulé vers 1980-90 environ.
Il s'agit de l'échange de deux batiments publics importants( Style préfecture, évéché.... qui aurait été fait, plutot vers le Sud France, mais c'est déja loin !!!
Cela vous dit t il quelque chose ???
D'avance , merci.
Réponse du Guichet

Réponse du service Guichet du Savoir
Bonjour,
Nous ne sommes pas certains d’avoir compris ce que vous entendiez par « échange entre deux bâtiments publics ». S’agit-il de désaffectation d’un édifice cultuel ou de reconversion d’un bâtiment public ? Quoiqu’il en soit nous n’avons pas assez d’éléments pour pouvoir vous répondre avec certitude et nous nous limiterons à quelques orientations.
Annie Boulon-Fahmy écrit dans son article Rénovations, réhabilitations, extensions et reconversions (Mai 2008) queles rénovations de musées et reconversions de bâtiments patrimoniaux et industriels en musées sont un des aspects de la « fièvre muséale » qui s’empare des années 80, en France et en Europe. Le début de ce renouveau créatif est marqué en 1977 par l’inauguration du Centre Georges Pompidou. En 1985, la mutation de la Gare d’Orsay marque un temps fort dans la politique de reconversion des bâtiments industriels.
Elle donne d’autres exemples de musées installés dans des édifices historiques à partir des années 80 comme l’Hôtel Salé converti en Musée Picasso et ouvert au public en 1984 ou dans des palais d’évêque ou de gouverneur (Beauvais, Evreux, Caen, Troyes …). Elle explique d’autre part qu’après les palais et les couvents, les musées investissent également les lieux chargés d’une mémoire sociale et industrielle liée à l’histoire même des villes où les modes de vie économiques évoluent. Ils servent alors un « projet de monument » qui fait vivre le patrimoine et la mémoire collective et souligne l’importance du contenant.
Ainsi, l’installation du FRAC de Haute-Normandie, en 1998, dans un ancien magasin de dépôt et réparation de la TCAR s’inscrit dans cette même démarche visant à valoriser le patrimoine industriel tout en donnant un contenu vivant aux musées et centres d’art qui deviennent ainsi des vecteurs de communication essentiels pour les villes .
On peut par ailleurs citer l’exemple à Bordeaux del’église Saint-Eloi qui a été laissée à l’abandon, fermée au public en 1981 et , suite à un accord entre la municipalité et l’archevêché en 1993, transformée pour être utilisée comme annexe du service municipal des archives
Source : "Une commune peut-elle disposer librement d’une église qui n’ pas été formellement désaffectée ?", bulletin juridique des collectivités locales, n° 4-5.
Sur le site du Ministère de la culture, un document présente, entre autres, les changements de destination des édifices.
Pour approfondir cette question, vous pourriez consulter :
- la circulaire n° 2009-33, « Edifices du culte : propriété, construction, réparation et entretien, règles d'urbanisme », publiée sur maires74.asso.fr, fait état des modalités de désaffectation des édifices cultuels.
- Elane, Ribeiro Peixoto, Autour des reconversions architecturales et des monuments historiques : ville et monument, L'Homme et la société, 2002, n° 145, pp. 51-65.
Bonjour,
Nous ne sommes pas certains d’avoir compris ce que vous entendiez par « échange entre deux bâtiments publics ». S’agit-il de désaffectation d’un édifice cultuel ou de reconversion d’un bâtiment public ? Quoiqu’il en soit nous n’avons pas assez d’éléments pour pouvoir vous répondre avec certitude et nous nous limiterons à quelques orientations.
Annie Boulon-Fahmy écrit dans son article Rénovations, réhabilitations, extensions et reconversions (Mai 2008) que
Elle donne d’autres exemples de musées installés dans des édifices historiques à partir des années 80 comme l’Hôtel Salé converti en Musée Picasso et ouvert au public en 1984 ou dans des palais d’évêque ou de gouverneur (Beauvais, Evreux, Caen, Troyes …). Elle explique d’autre part qu’après les palais et les couvents, les musées investissent également les lieux chargés d’une mémoire sociale et industrielle liée à l’histoire même des villes où les modes de vie économiques évoluent. Ils servent alors un « projet de monument » qui fait vivre le patrimoine et la mémoire collective et souligne l’importance du contenant.
Ainsi, l’installation du FRAC de Haute-Normandie, en 1998, dans un ancien magasin de dépôt et réparation de la TCAR s’inscrit dans cette même démarche visant à valoriser le patrimoine industriel tout en donnant un contenu vivant aux musées et centres d’art qui deviennent ainsi des vecteurs de communication essentiels pour les villes .
On peut par ailleurs citer l’exemple à Bordeaux de
Source : "Une commune peut-elle disposer librement d’une église qui n’ pas été formellement désaffectée ?", bulletin juridique des collectivités locales, n° 4-5.
Sur le site du Ministère de la culture, un document présente, entre autres, les changements de destination des édifices.
Pour approfondir cette question, vous pourriez consulter :
- la circulaire n° 2009-33, « Edifices du culte : propriété, construction, réparation et entretien, règles d'urbanisme », publiée sur maires74.asso.fr, fait état des modalités de désaffectation des édifices cultuels.
- Elane, Ribeiro Peixoto, Autour des reconversions architecturales et des monuments historiques : ville et monument, L'Homme et la société, 2002, n° 145, pp. 51-65.
Réponse du Guichet

Bonjour,
Arrivant à l'instant, je vois votre réponse et comprends à la relecture, l'imprécision de la formulation de notre question.
Il s'agit dans une ville , laquelle ? où, d'un commun accord, l'évéché serait devenu préfecture ( me semble t il ) et la préfecture, évéché ; donc échange par objet de destination de deux gros batiments , dans une meme ville.
Veuillez m'excuser de la formulation trop peu précise de la question, mais s'il n'y avait eu imprécision, il n'y aurait pas eu question. D'avance merci.
Arrivant à l'instant, je vois votre réponse et comprends à la relecture, l'imprécision de la formulation de notre question.
Il s'agit dans une ville , laquelle ? où, d'un commun accord, l'évéché serait devenu préfecture ( me semble t il ) et la préfecture, évéché ; donc échange par objet de destination de deux gros batiments , dans une meme ville.
Veuillez m'excuser de la formulation trop peu précise de la question, mais s'il n'y avait eu imprécision, il n'y aurait pas eu question. D'avance merci.
Réponse du Guichet

Réponse du service Guichet du Savoir
Bonjour,
Si les exemples sont évidemment nombreux d'évêchés devenus préfectures au XIXe siècle :
- Chartres
- Cahors
- Tarbes
- Angoulême
- Nîmes
- etc.
... nous n'avons hélas pas trouvé de situation similaire pour le XXe siècle.
Mais un internaute érudit saura peut-être nous éclairer...
Bonjour,
Si les exemples sont évidemment nombreux d'évêchés devenus préfectures au XIXe siècle :
- Chartres
- Cahors
- Tarbes
- Angoulême
- Nîmes
- etc.
... nous n'avons hélas pas trouvé de situation similaire pour le XXe siècle.
Mais un internaute érudit saura peut-être nous éclairer...
Réponse du Guichet

Réponse du service Guichet du Savoir
Bonjour,
Un internaute vient de nous communiquer de nouvelles informations qui nous permettent de rectifier et compléter notre réponse. Il s’agit de la ville de Viviers. Le 30 août 1986, par accord entre le maire de Viviers et l'évêque, eut lieu l’échange du palais épiscopal contre l'ancien hôtel de ville.
Nous vous renvoyons sur quelques sites :
- tv-ardeche.com propose un reportage sur la "Découverte d'un trésor en Ardèche à la mairie de Viviers".
- La Mairie de Viviers dresse un bref historique de l'Hôtel de ville, ancien palais épiscopal.
- structurae.de présente une fiche sur l'hôtel de ville de Viviers.
Merci pour ces précisions
Bonjour,
Un internaute vient de nous communiquer de nouvelles informations qui nous permettent de rectifier et compléter notre réponse. Il s’agit de la ville de Viviers. Le 30 août 1986, par accord entre le maire de Viviers et l'évêque, eut lieu l’échange du palais épiscopal contre l'ancien hôtel de ville.
Nous vous renvoyons sur quelques sites :
- tv-ardeche.com propose un reportage sur la "Découverte d'un trésor en Ardèche à la mairie de Viviers".
- La Mairie de Viviers dresse un bref historique de l'Hôtel de ville, ancien palais épiscopal.
- structurae.de présente une fiche sur l'hôtel de ville de Viviers.
Merci pour ces précisions


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