Question d'origine :
Bonjour,
j'avais noté que Michel Ange se déclarait préférentiellement peintre OU sculpteur, que l'une de ses deux casquettes ne l'agréait guère.
Pouvez-vous me dire laquelle, et où on peut le lire ?
Merci d'avance,
PK
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 19/01/2012 à 13h00
Bonjour,
S’il apparaît, à première vue, que Michel Ange préfère la sculpture à la peinture, rien ne nous permet de l‘affirmer, nos connaissances de l’artiste reposant sur deux écrits : La vie de Michel-Ange par Ascanio Condivi et les Vies de Giorgio Vasari. Or, ces écrits sont d’une grande subjectivité puisque les évènements sont souvent transformés pour par exemple célébrer un mécène ou louer l’habileté de tel ou tel artiste.
Quoiqu’il en soit l’anecdote suivante, reprise par de nombreux critiques, institue une certaine tradition, celle du goût, chez Michel Ange, pour la sculpture.
Ainsi comme vous pourrez le lire dans l’ouvrage Michel Ange (p. 17), rédigé par Anthony Hughes,
Michel-Ange dit plus tard à Vasari pour plaisanter qu’elle [sa nourrice, épouse d’un tailleur de pierre] l’avait allaité du lait des marteaux et des ciseaux du sculpteur.
Que vous étudiez des textes du XVIIe siècle, du XVIIIe ou XIXe siècle, vous trouverez toujours ces mêmes assertions :
- cela permit au jeune Buonarroti de cultiver librement un art pour lequel il avait toujours eu une prédilection marquée, et dont il avait sucé l’amour avec le lait, comme il se plaisait à le répéter.
Source : Histoire et philosophie de l’art, Revue des deux mondes.
- Tout l’art de Michel-Ange passait dans et par son ciseau ; il n’y passait pas comme chose (un certain habitus dans l’âme deMichel6Ange), mais comme la vertu de cet art ou son pouvoir de régler tous les moindres mouvements de la main et du ciseau, dans le feu de la création artistique.
Source : Oeuvres complètes.
- Michel-Ange a trouvé sa voie : il sera sculpteur !
Source : Michel Ange.
Et nous pourrions ainsi poursuivre cette énumération …
S’il apparaît, à première vue, que Michel Ange préfère la sculpture à la peinture, rien ne nous permet de l‘affirmer, nos connaissances de l’artiste reposant sur deux écrits : La vie de Michel-Ange par Ascanio Condivi et les Vies de Giorgio Vasari. Or, ces écrits sont d’une grande subjectivité puisque les évènements sont souvent transformés pour par exemple célébrer un mécène ou louer l’habileté de tel ou tel artiste.
Quoiqu’il en soit l’anecdote suivante, reprise par de nombreux critiques, institue une certaine tradition, celle du goût, chez Michel Ange, pour la sculpture.
Ainsi comme vous pourrez le lire dans l’ouvrage Michel Ange (p. 17), rédigé par Anthony Hughes,
Michel-Ange dit plus tard à Vasari pour plaisanter qu’elle [sa nourrice, épouse d’un tailleur de pierre] l’avait allaité du lait des marteaux et des ciseaux du sculpteur.
Que vous étudiez des textes du XVIIe siècle, du XVIIIe ou XIXe siècle, vous trouverez toujours ces mêmes assertions :
- cela permit au jeune Buonarroti de cultiver librement un art pour lequel il avait toujours eu une prédilection marquée, et dont il avait sucé l’amour avec le lait, comme il se plaisait à le répéter.
Source : Histoire et philosophie de l’art, Revue des deux mondes.
- Tout l’art de Michel-Ange passait dans et par son ciseau ; il n’y passait pas comme chose (un certain habitus dans l’âme deMichel6Ange), mais comme la vertu de cet art ou son pouvoir de régler tous les moindres mouvements de la main et du ciseau, dans le feu de la création artistique.
Source : Oeuvres complètes.
- Michel-Ange a trouvé sa voie : il sera sculpteur !
Source : Michel Ange.
Et nous pourrions ainsi poursuivre cette énumération …
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