Question d'origine :
Pourquoi l'hybiscus rouge est envahi de pucerons? Je le pulvérise avec un produit et les pucerons reviennent.
Pouvez-vous m'aider?
Réponse du Guichet

Bonjour,
Pour répondre à votre première question, voici quelques hypothèses extraites de l'ouvrage intitulé Pucerons, mildiou, limaces... : prévenir, identifier, soigner bio de Jean-Paul Thorez qui nous dit qu'il faut :
"Créer un environnement végétal riche et varié pour favoriser les auxiliaires naturels. [...] Il est [..] admis que les pullulations d'organismes nuisibles aux cultures sont réduites dans les agroécosystèmes les plus diversifiés. Les insectes phytophages (nuisibles) sont en général moins abondants lorsque la diversité végétale est grande, au contraire des auxiliaires entomophages (utiles)".[...]
Par ailleurs, il dit aussi :
"Le développement des colonies de pucerons est couvent le signe d'une vigueur excessive de la plante et d'un déséquilibre dans la composition de la sève."
Votre hibiscus peut probablement servir de plante-relais sur laquelle pucerons se réfugient lorsque leurs ressources sont épuisées...
Voir ce mémoire pour en savoir plus : Sélection de la plante hôte chez le puceron Aphis gossypii
Si c'est le cas, peut-être vous faudra-t-il planter d'autres plantes refuge, comme la capucine par exemple...
"abondamment colonisée par les pucerons et chenilles, sans préjudice pour les plantes voisines, elle permet à de nombreux prédateurs et parasites de ces insectes d'accomplir leur cycle en toute tranquilité et de recoloniser régulièrement les autres cultures."
Nous ne pouvons pas vous en dire davantage sur les raisons de la colonisation de votre arbuste. Il faudrait pour cela vous adresser à un spécialiste qui, en fonction du contexte, pourrait analyser plus précisément les causes de cette prolifération d'insectes.
Voici par ailleurs quelques indications concernant les moyens de prévention et de lutte contre les pucerons extraites de deux ouvrages. Nous espérons que vous trouverez quelques solutions intéressantes.
Prévention : Eviter l'excès d'engrais riches en azotes, favoriser les auxiliaires, ne pas tailler trop sévèrement.
Lutte directe : placer sur le tronc un collier antifourmis ; en fin d'hiver, pulvériser une huite de pétrole diluée à 3% au stade "début du gonflement des bourgeons", à 2% lorsque le gonflement est bien apparent et que le bourgeon éclate.
Couper les pousses portant des colonies importantes.
Lâcher des larves de coccinnelles ou de chrysopes du commerce. Poudrer les parties attaquées avec de la cendre de bois.
Pulvériser dès les premières attaques une solution de savoir noir (15 à 30g/l d'eau), une infusion de gousses d'ail, une décoction d'absinthe ou du purin de menthe poivrée.
En dernier recours, pulvériser un insecticide à base de pyréthrines.
source : Pucerons, mildiou, limaces... : prévenir, identifier, soigner bio de Jean-Paul Thorez
En prévention :
Evitez les arrêts végétatifs des plantes, par manque d'eau, par exemple, car elles deviennent fragiles.
Evitez également l'abus des engrais azotés.
Placez des filets anti-insectes sur vos cultures et luttez contre les fourmis qui entretiennent les pucerons.
Placez autour de vos arbres et arbustes une ceinture répulsive.
Les moyens de lutte :
Voici les solutions qui fonctionnent : le pyrèthre et la roténone, le purin d'ortie, de lavance, de sureau, de rue officinale, de feuilles et gourmands de tomate additionné d'alcool à brûler, d'absinthe, de feuilles de noyer, ainsi qu'une décoction de tanaisie ou une solution à base de nicotine mélangée avec du savon noir.
La ceinture répulsive, que vous trouverez chez les bons spécialistes du jardin et des parasites, protégera vos arbres contre les fourmis qui entraînent avec elles les pucerons, mais aussi contre tous les insectes grimpants.
source : Parasites : les traitements bio de Victor Renaud
Pour en savoir plus :
- Les pucerons - partie 1 / Alain Fraval - INRA
- Les pucerons - partie 2
- site de l'Office pour les insectes et leur environnement
- www.gerbeaud.com
- www.insectesjardins.com
- INRA : Puceron du cotonnier, Puceron du melon
Pour répondre à votre première question, voici quelques hypothèses extraites de l'ouvrage intitulé Pucerons, mildiou, limaces... : prévenir, identifier, soigner bio de Jean-Paul Thorez qui nous dit qu'il faut :
"Créer un environnement végétal riche et varié pour favoriser les auxiliaires naturels. [...] Il est [..] admis que les pullulations d'organismes nuisibles aux cultures sont réduites dans les agroécosystèmes les plus diversifiés. Les insectes phytophages (nuisibles) sont en général moins abondants lorsque la diversité végétale est grande, au contraire des auxiliaires entomophages (utiles)".[...]
Par ailleurs, il dit aussi :
"Le développement des colonies de pucerons est couvent le signe d'une vigueur excessive de la plante et d'un déséquilibre dans la composition de la sève."
Votre hibiscus peut probablement servir de plante-relais sur laquelle pucerons se réfugient lorsque leurs ressources sont épuisées...
Voir ce mémoire pour en savoir plus : Sélection de la plante hôte chez le puceron Aphis gossypii
Si c'est le cas, peut-être vous faudra-t-il planter d'autres plantes refuge, comme la capucine par exemple...
"abondamment colonisée par les pucerons et chenilles, sans préjudice pour les plantes voisines, elle permet à de nombreux prédateurs et parasites de ces insectes d'accomplir leur cycle en toute tranquilité et de recoloniser régulièrement les autres cultures."
Nous ne pouvons pas vous en dire davantage sur les raisons de la colonisation de votre arbuste. Il faudrait pour cela vous adresser à un spécialiste qui, en fonction du contexte, pourrait analyser plus précisément les causes de cette prolifération d'insectes.
Voici par ailleurs quelques indications concernant les moyens de prévention et de lutte contre les pucerons extraites de deux ouvrages. Nous espérons que vous trouverez quelques solutions intéressantes.
Couper les pousses portant des colonies importantes.
Lâcher des larves de coccinnelles ou de chrysopes du commerce. Poudrer les parties attaquées avec de la cendre de bois.
Pulvériser dès les premières attaques une solution de savoir noir (15 à 30g/l d'eau), une infusion de gousses d'ail, une décoction d'absinthe ou du purin de menthe poivrée.
En dernier recours, pulvériser un insecticide à base de pyréthrines.
source : Pucerons, mildiou, limaces... : prévenir, identifier, soigner bio de Jean-Paul Thorez
Evitez les arrêts végétatifs des plantes, par manque d'eau, par exemple, car elles deviennent fragiles.
Evitez également l'abus des engrais azotés.
Placez des filets anti-insectes sur vos cultures et luttez contre les fourmis qui entretiennent les pucerons.
Placez autour de vos arbres et arbustes une ceinture répulsive.
Voici les solutions qui fonctionnent : le pyrèthre et la roténone, le purin d'ortie, de lavance, de sureau, de rue officinale, de feuilles et gourmands de tomate additionné d'alcool à brûler, d'absinthe, de feuilles de noyer, ainsi qu'une décoction de tanaisie ou une solution à base de nicotine mélangée avec du savon noir.
La ceinture répulsive, que vous trouverez chez les bons spécialistes du jardin et des parasites, protégera vos arbres contre les fourmis qui entraînent avec elles les pucerons, mais aussi contre tous les insectes grimpants.
source : Parasites : les traitements bio de Victor Renaud
Pour en savoir plus :
- Les pucerons - partie 1 / Alain Fraval - INRA
- Les pucerons - partie 2
- site de l'Office pour les insectes et leur environnement
- www.gerbeaud.com
- www.insectesjardins.com
- INRA : Puceron du cotonnier, Puceron du melon
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