abri bombardement

Réponse de la Documentation Lyon et Rhône-Alpes

Dans l’ouvrage réalisé en 1995 par les Archives municipales de Lyon : Les cinémas de Lyon, 1895-1995, on peut lire notamment, dans la notice consacrée au cinéma Carnot que le cinéma a porté le nom de Cinébref de 1936 à 1948, il est devenu l’Aiglon à partir de 1948 et aussi que l’adresse était : 2 rue Stella

Aujourd’hui à cette adresse, on trouve « le bistrot de la Ré ».
Cette rue aboutit à la place de la République.

Toujours dans l’ouvrage Les cinémas de Lyon, 1895-1995, il est mentionné en effet :
« (…) Plusieurs cinémas servent, dans le cadre de la défense passive, au logement des troupes dès 1938. Sous l’Occupation, des salles sont également réquisitionnées par les Allemands et on y diffuse des programmes de propagande. Cependant, on peut supposer que l’activité cinématographique ne laisse pas indifférents les civils demeurés à Lyon et que celle-ci fait même l’objet d’un regain d’intérêt au cours de ces temps difficiles. (…) »

La presse quotidienne a peut-être relaté le bombardement auquel vous faites allusion, mais il faudrait d'abord connaître la date des faits. Cependant, la presse est quasiment absente des kiosques pendant les années de guerre. Dans notre ville, le Lyon-Républicain est l’un des rares quotidiens à poursuivre sa publication ; le Progrès de Lyon ne la reprend pour sa part que le 8 septembre 1944. Vous pourrez consulter Lyon-Républicain (le microfilm) à la bibliothèque de la Part-Dieu.


Dans cette réponse précédente, qui fait référence à un article du Progrès du 27 octobre 2007, on peut lire :
Si l'on excepte l'attaque allemande de mai 1940 sur l'aérodrome de Bron, ce sont surtout les bombardements alliés qui vont marquer Lyon, en 1944, alors que se préparent les débarquements en Normandie et en Provence.
(…) Le 25 mai, de jour, Vénissieux, Saint-Fons, Grigny, Givors, Saint-Priest furent touchés, précédant le plus terrible bombardement diurne américain sur Lyon, celui du 26 mai (700 morts au moins avec 281 immeubles détruits totalement). D'autres attaques aériennes, moins meurtrières, se déroulèrent, les nuits du 26 au 27 juillet et du 11 au 12 août sur la périphérie, le 6 août (Lyon, 2e, 5e et 7e arrondissements), et les 14 (Bron) et 23 août (Givors).

Vous pourriez consulter aussi cette réponse.

Dans les ouvrages et articles de presse que nous avons pu consulter, nous n’avons pas trouvé d’informations vraiment précises sur les abris anti aériens de Lyon. Et dans les parties relatant les bombardements nous n'avons pas lu d'informations à propos de personnes tuées dans des abris ou à proximité (ce qui ne veut pas dire que cela n'a jamais été le cas).

Nous vous conseillons pour avancer dans votre recherche de vous adresser au CHRD de Lyon, Centre d’histoire de la Résistance et de la Déportation ainsi qu’aux Archives municipales de Lyon.
Ces services pourront certainement vous fournir des informations sur les abris à Lyon pendant la guerre (les Archives) ; et aussi des précisions sur les combats, attaques et bombardements dans la ville et notamment dans la Presqu’île (le CHRD).