[Précision suite à une de vos réponses] Comité Lyon Brest
LYON, MÉTROPOLE ET RÉGION
+ DE 2 ANS
Le 04/11/2010 à 10h13
837 vues
Question d'origine :
Bonjour,
Mes grands-parents ont recueilli en 1942 un jeune garçon brestois de 12 ans semble-t'il orphelin suite aux bombardements.
Je ne retrouve aucun document sur Lyon concernant cette "opération" de rapprochement entre Lyon et Brest dans un moment douloureux.
Merci de m'apporter des précisions.
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 05/11/2010 à 17h22
Nous n’avons trouvé aucune mention d’un rapprochement organisé entre Lyon et d’autres villes de France ni au moment de l’exode, ni entre 1940 et le 11 novembre 1942 pendant le régime de Vichy, ni pendant l’occupation à partir du 11 novembre 1942. Les ouvrages que nous possédons, comme celui de Gérard Chauvy Lyon 1940-1947 n’évoquent l’accueil de réfugiés à Lyon que pendant l’exode de l’année 1940, où « dans une ambiance de pittoresque improvisation, les services préfectoraux doivent, dès le 12 juillet, affronter une ruée telle qu'il fallut mettre devant les portes un véritable service d’ordre. Il s’agit alors de réfugiés souhaitant obtenir un droit de retour en zone désormais occupée (et hermétiquement protégée par la ligne de démarcation) ou bien une possibilité d’hébergement sur place. »
Nous avons contacté le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation, qui dispose d’un centre de documentation très riche et a entrepris par ailleurs de recueillir des témoignages sur des thématiques comme les enfants cachés.
Ils nous ont ainsi indiqué l'ouvrage Brest au combat1939-1944 dans lequel on trouve :
[fin 1941], « sur la suggestion de l’ancien préfet régional Angeli et du cardinal Gerlier, la ville de Lyon décide d’adopter Brest (de loin la plus éprouvée par les bombardements) comme filleule. Son maire, M. Villiers, vint lui rendre visite et remit un chèque important pour les sinistrés. Un programme d’accueil fut immédiatement établi pour les enfants de la ville. Un plan d’action fut mis sur pied pour améliorer les abris. De toutes parts les dons affluaient et la municipalité se mit activement à l’œuvre pour tenter d’atténuer les effets désastreux des ruines qui s’accumulaient ». (p. 131) |
- p. [155] : une photo montre le cardinal Gerlier signant le Livre d’Or de la ville de Brest au cours de sa visite à la ville sinistrée, le 10 mai 1943.
- Page suivante : camions offerts à la ville de Brest avec des stocks de ravitaillement pour la population. Sur la photo, le commandant Cusset, inspecteur de l’entr’aide française de Lyon.
Nous vous invitons à poursuivre vos recherches auprès des Archives municipales de Lyon.
Commentaire de
pf :
Publié le 23/01/2013 à 18:26
Madame, Monsieur,
Une lecture attentive du quotidien local Le Nouvelliste aurait mieux renseigné « baraban » (voir après ma phrase suivante).
Vous pouvez vous reporter aux numéros du 9 janvier 1942, 12 janvier 1942, 20 janvier 1942, 6 février 1942, 26 février 1942, 24 mars 1942, 20 mai 1942 et du 25 mai 1942 .
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 24/01/2013 à 08h38
Bonjour,
Merci pour ces références bibliographiques qui permettront au lecteur de poursuivre ses recherches.
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Commentaires 1
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