Le 04/02/2013 à 09h09
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Question d'origine :
Bonjour,
J'aimerais savoir à quoi correspondent les différents éléments que l'on peut trouver sur une robe d'avocat (à savoir: épitoge, rabat, nombre de bouton, traîne...) mais également si la couleur noire de la robe est obligatoire ou pas?
Je sais que les robes d'avocats sont héritées des anciennes robes de clerc mais je ne sais pas d'où sont hérités le rabat et l'épitoge par exemple?
On m'a dit qu'avant l'épitoge servait à coincer les billets lorsque les honoraires n'étaient pas fixés à l'avance mais j'ai du mal à le croire...
Je vous remercie pour votre réponse et pour le travail que vous faîtes au quotidien.
Meilleures salutations
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 04/02/2013 à 15h51
Bonjour,
Pour l’origine de la tenue des avocats, nous vous renvoyons à cette précédente question du guichet.
Sur le site de la cour d’appel de Paris, dans le dossier traitant de la tenue des avocats, vous trouverez des informations sur les éléments de la tenue.
Pour l’épitoge : « Les avocats parisiens, selon un usage ancien, portent une épitoge sans hermine. Elle est herminée lors de la prestation de serment, lorsqu'ils plaident en province ou devant la cour d'assises, au cours d'une audience solennelle de la cour d'appel. Les douze secrétaires de la conférence portent aussi l'épitoge avec fourrure blanche. Le bâtonnier et les membres du conseil de l'ordre de Paris, durant leur mandat, portent une épitoge herminée Les avocats de province portent une épitoge herminée. »
D’après l’article Wikipédia l’origine de l’épitoge viendrait du Moyen-âge: « quand les avocats formaient une confrérie religieuse et portaient la robe des clercs. La robe s'accompagnait du manteau et de la coiffe (une cape et une capuche, en quelques sortes). Les avocats avaient un manteau ordinaire pour les audiences du même nom et un manteau herminé pour les audiences solennelles (se tenant en présence du roi). L'épitoge représentant l'ancien manteau (qui se portait sur l'épaule depuis que les avocats avaient le droit de porter la toque de docteur en droit), les avocats parisiens la portent sans hermine aux audiences solennelles. »
D’autres informations sur l’épitoge dans cette précédente question du guichet.
Le nombre de boutons sur la robe, 33, serait lui aussi un héritage religieux puisqu’il correspondrait à l’âge de la mort de Jésus, comme il est dit dans cet article Wikipédia La robe des avocats.
Vous trouverez d’autres informations sur les origines des différentes pièces de la tenue des avocats sur ces sites :
- Site du barreau de Montpellier.
- Village-justice (communauté des métiers du droit).
Et dans ces ouvrages :
- La justice : les habits du pouvoir de Jacques Boedels.
- Histoire des avocats en France de Bernard Sur.
Bonne lecture.
Pour l’origine de la tenue des avocats, nous vous renvoyons à cette précédente question du guichet.
Sur le site de la cour d’appel de Paris, dans le dossier traitant de la tenue des avocats, vous trouverez des informations sur les éléments de la tenue.
Pour l’épitoge : « Les avocats parisiens, selon un usage ancien, portent une épitoge sans hermine. Elle est herminée lors de la prestation de serment, lorsqu'ils plaident en province ou devant la cour d'assises, au cours d'une audience solennelle de la cour d'appel. Les douze secrétaires de la conférence portent aussi l'épitoge avec fourrure blanche. Le bâtonnier et les membres du conseil de l'ordre de Paris, durant leur mandat, portent une épitoge herminée Les avocats de province portent une épitoge herminée. »
D’après l’article Wikipédia l’origine de l’épitoge viendrait du Moyen-âge: « quand les avocats formaient une confrérie religieuse et portaient la robe des clercs. La robe s'accompagnait du manteau et de la coiffe (une cape et une capuche, en quelques sortes). Les avocats avaient un manteau ordinaire pour les audiences du même nom et un manteau herminé pour les audiences solennelles (se tenant en présence du roi). L'épitoge représentant l'ancien manteau (qui se portait sur l'épaule depuis que les avocats avaient le droit de porter la toque de docteur en droit), les avocats parisiens la portent sans hermine aux audiences solennelles. »
D’autres informations sur l’épitoge dans cette précédente question du guichet.
Le nombre de boutons sur la robe, 33, serait lui aussi un héritage religieux puisqu’il correspondrait à l’âge de la mort de Jésus, comme il est dit dans cet article Wikipédia La robe des avocats.
Vous trouverez d’autres informations sur les origines des différentes pièces de la tenue des avocats sur ces sites :
- Site du barreau de Montpellier.
- Village-justice (communauté des métiers du droit).
Et dans ces ouvrages :
- La justice : les habits du pouvoir de Jacques Boedels.
- Histoire des avocats en France de Bernard Sur.
Bonne lecture.
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