Question d'origine :
Bonjour,
Je souhaiterais savoir pourquoi une femme mûre qui fréquente des hommes plus jeunes s'appelle une "couguar". Cela a t-il un rapport avec le puma qui en anglais s'appelle ainsi?
Merci pour votre réponse,
Aurélie
Réponse du Guichet

Bonjour,
Le terme « cougar » serait né dans les vestiaires des Canucks, l’équipe de hockey de Vancouver, à la fin des années 90 : ainsi étaient surnommées les femmes célibataires « d’un certain âge » qui ne rataient aucun de leurs matchs. De « prédatrices liftées en quête de chair fraîche » à « femme de 40 ans et plus, sexy et dynamique, en quête d’un amour plus jeune de dix printemps au minimum », la définition a évolué.
Le Figaro Madame
Grâce à la base de données Europresse, nous avons trouvé trace d'un article du quotidien québécois La Presse datant de mai 2001 expliquant ce phénomène naissant :
Il existe à Vancouver un club féminin baptisé Cougar Club, du nom de ce fauve parent du tigre qui descend parfois des montagnes de Colombie-Britannique, en quête de proies fraîches.
Qui est membre de ce club? Des jeunes femmes, fin vingtaine, début trentaine. L'objectif du club? Promouvoir le goût de la chair fraîche et de l'ardeur débridée de jeunes étalons "boostés" à la testostérone.
Les membres du Cougar Club sont des femmes de carrière ambitieuses, sophistiquées, sportives, coquettes, parfumées et habillées à la dernière mode. Elles sont célibataires, et entendent le rester. Ce qu'elles veulent, c'est du sexe, seulement du sexe, et de préférence avec des jeunes qui seront ultra-performants au lit et auxquels elles ne risquent pas de s'attacher (et qui n'attendront rien d'elles non plus). Autrement dit, des "boy toys", des jouets sexuels analogues aux "bimbos" qui enjolivent les soirées et les voyages d'affaires de ces messieurs.
source : Les battantes et les perdants / Gagnon, Lysiane - La Presse - Nouvelles générales, samedi 19 mai 2001, p. A19
Voici d'autres extraits d'articles apportant quelques précisions :
Le terme «cougar» - l'un des nouveaux mots de l'année 2007, selon le magazine Time, mais qui existait déjà depuis un certain temps - serait d'origine canadienne : on trouve une colonie de vrais cougars sur l'île de Vancouver. Là-bas, les femmes plus très jeunes qui hantaient les bars jusqu'au last call et, l'alcool aidant, qui essayaient de «lever» n'importe quel lapin, bedonnant ou boutonneux, étaient surnommées «cougars».
Un premier livre, écrit par Valérie Gibson, jadis sex-columnist au Toronto Sun, mariée cinq fois et une vraie de vraie cougar (il y a des «règles» - l'homme doit avoir au minimum 15 ans de moins), a réhabilité le mot. Il désigne désormais non plus une ivrogne esseulée mais une femme mûre, oui, mais également sûre d'elle, de ce qu'elle vaut et veut, de ce qu'elle peut offrir. Valérie a lancé une véritable petite industrie (les livres se multiplient). «Mais ce n'est pas une mode, assure-t-elle au téléphone. Les cougars sont là pour rester.» Grrr!
source : Aimer sans compter... les années Le film Les Grandes Chaleurs prend l'affiche sur les écrans du Québec / Girard, Jean-Yves - Le Devoir - C'EST LA VIE, vendredi 7 août 2009, p. b10
La série américaine « Cougar Town », lancée en 2009, centre d’ailleurs ses intrigues sur ce genre de séductrices, croqueuses de jeunes hommes.
Elle a contribué à la diffusion de ce terme et de cette tendance dans le monde occidental.
source : www.femmezine.fr
« cougar » désigne exclusivement les quadras et quinquas ; en deçà, on parle de « puma », et, passé les 60 ans, on devient une « panthère »... Quant aux jeunes hommes qu'elles recherchent, les Anglo-Saxonnes les appellent des cubs, des « lionceaux ».
source : Gare aux cougars ! / La rédaction, 01men. - vendredi 23 avril 2010
Le cinéma n'est pas en reste avec Cougar Club, de Christopher Duddy, Toy Boy, avec un Ashton Kutcher pas vraiment dans un rôle de composition, et [...] Pumas, où Jennifer Aniston tient le rôle principal.
source : Gare aux cougars ! / Géraldine Catalano - L'Express, no. 3046 Styles;, Tendances, jeudi 19 novembre 2009, p. STY60-61
Enfin, vous pouvez aussi consulter la notice Wikipedia consacrée aux cougars.
Le terme « cougar » serait né dans les vestiaires des Canucks, l’équipe de hockey de Vancouver, à la fin des années 90 : ainsi étaient surnommées les femmes célibataires « d’un certain âge » qui ne rataient aucun de leurs matchs. De « prédatrices liftées en quête de chair fraîche » à « femme de 40 ans et plus, sexy et dynamique, en quête d’un amour plus jeune de dix printemps au minimum », la définition a évolué.
Le Figaro Madame
Grâce à la base de données Europresse, nous avons trouvé trace d'un article du quotidien québécois La Presse datant de mai 2001 expliquant ce phénomène naissant :
Il existe à Vancouver un club féminin baptisé Cougar Club, du nom de ce fauve parent du tigre qui descend parfois des montagnes de Colombie-Britannique, en quête de proies fraîches.
Qui est membre de ce club? Des jeunes femmes, fin vingtaine, début trentaine. L'objectif du club? Promouvoir le goût de la chair fraîche et de l'ardeur débridée de jeunes étalons "boostés" à la testostérone.
Les membres du Cougar Club sont des femmes de carrière ambitieuses, sophistiquées, sportives, coquettes, parfumées et habillées à la dernière mode. Elles sont célibataires, et entendent le rester. Ce qu'elles veulent, c'est du sexe, seulement du sexe, et de préférence avec des jeunes qui seront ultra-performants au lit et auxquels elles ne risquent pas de s'attacher (et qui n'attendront rien d'elles non plus). Autrement dit, des "boy toys", des jouets sexuels analogues aux "bimbos" qui enjolivent les soirées et les voyages d'affaires de ces messieurs.
source : Les battantes et les perdants / Gagnon, Lysiane - La Presse - Nouvelles générales, samedi 19 mai 2001, p. A19
Le terme «cougar» - l'un des nouveaux mots de l'année 2007, selon le magazine Time, mais qui existait déjà depuis un certain temps - serait d'origine canadienne : on trouve une colonie de vrais cougars sur l'île de Vancouver. Là-bas, les femmes plus très jeunes qui hantaient les bars jusqu'au last call et, l'alcool aidant, qui essayaient de «lever» n'importe quel lapin, bedonnant ou boutonneux, étaient surnommées «cougars».
Un premier livre, écrit par Valérie Gibson, jadis sex-columnist au Toronto Sun, mariée cinq fois et une vraie de vraie cougar (il y a des «règles» - l'homme doit avoir au minimum 15 ans de moins), a réhabilité le mot. Il désigne désormais non plus une ivrogne esseulée mais une femme mûre, oui, mais également sûre d'elle, de ce qu'elle vaut et veut, de ce qu'elle peut offrir. Valérie a lancé une véritable petite industrie (les livres se multiplient). «Mais ce n'est pas une mode, assure-t-elle au téléphone. Les cougars sont là pour rester.» Grrr!
source : Aimer sans compter... les années Le film Les Grandes Chaleurs prend l'affiche sur les écrans du Québec / Girard, Jean-Yves - Le Devoir - C'EST LA VIE, vendredi 7 août 2009, p. b10
La série américaine « Cougar Town », lancée en 2009, centre d’ailleurs ses intrigues sur ce genre de séductrices, croqueuses de jeunes hommes.
Elle a contribué à la diffusion de ce terme et de cette tendance dans le monde occidental.
source : www.femmezine.fr
« cougar » désigne exclusivement les quadras et quinquas ; en deçà, on parle de « puma », et, passé les 60 ans, on devient une « panthère »... Quant aux jeunes hommes qu'elles recherchent, les Anglo-Saxonnes les appellent des cubs, des « lionceaux ».
source : Gare aux cougars ! / La rédaction, 01men. - vendredi 23 avril 2010
Le cinéma n'est pas en reste avec Cougar Club, de Christopher Duddy, Toy Boy, avec un Ashton Kutcher pas vraiment dans un rôle de composition, et [...] Pumas, où Jennifer Aniston tient le rôle principal.
source : Gare aux cougars ! / Géraldine Catalano - L'Express, no. 3046 Styles;, Tendances, jeudi 19 novembre 2009, p. STY60-61
Enfin, vous pouvez aussi consulter la notice Wikipedia consacrée aux cougars.
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