anonyme
Le 21/11/2013 à 19h46
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Question d'origine :
Bonjour,
Hercule aurait reçu des Corinthiens un grand honneur : le droit de cité.
Je n'arrive pas à trouver mention de cela, ni pourquoi il a reçu cet honneur.
Merci de m'éclairer.
Pauline
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 22/11/2013 à 14h30
Bonjour,
En effet, dans les Œuvres de Sénèque le philosophe, volume 3, on peut lire dans le Livre I, chapitre XIII (p.33) :
Dans le temps qu’Alexandre de Macédoine, vainqueur de l’Orient, portait ses vues ambitieuses au-dessus même de la terre, les Corinthiens lui envoyèrent des Députés, pour le féliciter et lui offrir le droit de cité dans leur ville. Alexandre s’étant mis à rire de cette espèce de présent, un des Députés lui dit : «Hercules et vous, êtes les seuls à qui nous ayons donné ce droit. » Il reçut alors avec plaisir un honneur aussi rare ; il admit les députés à sa table, et leur fit le plus grand accueil, songeant moins à ceux qui lui faisaient cette offre, qu’au héros auquel ils l’avaient faite autrefois.
Histoire de la législation, volume 8 (p.119) :
Les Corinthiens avaient donné le droit de cité à Hercule,en reconnaissance de ses bienfaits pour la sûreté et la tranquillité publiques . Dix siècles après, ils l’offrirent à Alexandre. Ce prince souriait en s’entendant faire une offre pareille. Hercule et vous êtes les seuls à qui nous l’ayons donné, dit le député de Corinthe. Ces mots changèrent soudain les dispositions d’Alexandre ; il se crut honoré de recevoir ce qu’avait seul obtenu un des héros les plus illustres et des plus anciens bienfaiteurs de la Grèce.
Par ailleurs,rappelons ce qu’est le droit de cité dans l’antiquité :
Dans la Grèce antique, le « Droit de Cité » était unprivilège accordé aux citoyens ; privilège qui leur donnait le droit de participer à la vie de la cité .
Source : droitdecite.qc.ca
La citoyenneté prend sa source dans l’Antiquité. Le mot "citoyen" vient du latin civis, maisla qualité de citoyen est une invention des cités grecques . Ceux qui en disposent ont ainsi le droit de participer à la gestion des affaires publiques. Son principe essentiel pose que tous les citoyens sont égaux devant la loi (en grec, isonomia) et interviennent donc, de manière égale, à la prise de décision politique. Les citoyens peuvent se réunir dans un lieu unique afin de débattre des grandes questions intéressant la cité (guerres, traités de commerce, élections à divers postes…). Mais la citoyenneté antique ne concerne qu’une petite minorité . Ainsi, par exemple à Athènes, seuls 10% des habitants ont la qualité de citoyens. Ce sont tous des hommes libres. Les femmes, les esclaves et les "métèques", c’est-à-dire les étrangers, en sont exclus.
La citoyenneté existe également à Rome, mais l’évolution y est très différente. Au fur et à mesure de l’extension de son Empire, Rome donne à un nombre d’individus toujours plus important le droit de cité. Le dernier stade de cette évolution est constitué par l’édit de Caracalla (212 ap. J-C), par lequel tous les habitants de l’Empire se voient reconnaître cette qualité.
Source : vie-publique.fr
En effet, dans les Œuvres de Sénèque le philosophe, volume 3, on peut lire dans le Livre I, chapitre XIII (p.33) :
Dans le temps qu’Alexandre de Macédoine, vainqueur de l’Orient, portait ses vues ambitieuses au-dessus même de la terre, les Corinthiens lui envoyèrent des Députés, pour le féliciter et lui offrir le droit de cité dans leur ville. Alexandre s’étant mis à rire de cette espèce de présent, un des Députés lui dit : «
Histoire de la législation, volume 8 (p.119) :
Les Corinthiens avaient donné le droit de cité à Hercule,
Par ailleurs,
Dans la Grèce antique, le « Droit de Cité » était un
Source : droitdecite.qc.ca
La citoyenneté prend sa source dans l’Antiquité. Le mot "citoyen" vient du latin civis, mais
La citoyenneté existe également à Rome, mais l’évolution y est très différente. Au fur et à mesure de l’extension de son Empire, Rome donne à un nombre d’individus toujours plus important le droit de cité. Le dernier stade de cette évolution est constitué par l’édit de Caracalla (212 ap. J-C), par lequel tous les habitants de l’Empire se voient reconnaître cette qualité.
Source : vie-publique.fr
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