Personnages semblables à Carmen
Le 02/02/2012 à 22h12
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Question d'origine :
Bonjour,
J'ai lu il y a peu la nouvelle de Prosper Mérimée, Carmen, et j'ai pu voir l'opéra de Bizet qui en a été tiré. J'ai particulièrement aimé la description du personnage de Carmen, une femme à la fois libre et moderne, séductrice sans pour autant être toujours vulgaire, et c'est aussi un idéal de liberté, une volonté de vivre libre sans lois, si bien qu'on peut la considérer comme héroïne, vu qu'elle meurt pour ses principes, en restant elle-même, sans jamais céder. Et ce, même si elle est immorale ou assez machiavélique...
J'aurais donc aimé savoir s'il existait d'autres personnages similaires à Carmen, que ce soit en littérature, théâtre ou cinéma. J'ai bien pensé à Mme de Merteuil des Liaisons dangereuses, à Lolita ou à Josiane de L'Homme qui rit, mais ce sont les seuls personnages que je vois dans ce style.
Auriez-vous d'autres idées ?
Merci beaucoup d'avance !!
Réponse du Guichet
bml_spec
- Département : Arts Vivants
Le 03/02/2012 à 16h36
Bonjour,
Nous avons effectué une recherche sur le cédérom Mascarille, disponible en consultation sur place à la Médiathèque de Vaise, et dans la base de donnée de l'association ANETH (Aux Nouvelles Ecritures Théâtrales).
Voici la
SCHNITZLER Arthur - Le jeune Médard – 1910
En 1809, Napoléon est aux portes de Vienne. Agathe, la fille d'un libraire tué par les français, est l'amante de François, prince de Valois, dont elle attend un enfant. Apprenant que le duc de Valois refusera leur union, les deux amants se jettent dans le Danube. Médard, le frère d'Agathe, insulte Hélène de Valois, la sœur de François, sur la tombe commune des deux noyés. Il devient éperdument amoureux de cette belle et sensuelle femme, qui aspire à devenir la reine de France. Elle va inciter son amant transi à tuer Bonaparte... Il finira par tuer... Hélène par jalousie, avant de finir plus héroïquement.
Mascarille
BARKER Howard - Le Cas Blanche-Neige (Comment le savoir vient aux jeunes filles) – 2003
La fin du conte de Grimm pour s'attacher à la figure de la reine plus qu'à celle de Blanche-Neige.
« La méchante marâtre de Blanche-Neige fut elle aussi conviée au festin. Mais on avait déjà mis sur le feu des pantoufles de fer que l’on apporta avec des tenailles et déposa devant elle. Puis on la força à chausser ces souliers rougeoyants, et à danser jusqu’à tomber raide morte. »
La légendaire marâtre-sorcière de Blanche-Neige est présentée comme une femme fatale, furieusement adultère, fascinante, et qui subjugue sa jeune belle-fille. Cette dernière, devenue l'esclave sexuelle volontaire de sept inconnus, sera secourue par le Prince d'Irlande qui, après avoir obtenu sa main, fécondera... la Reine.
Mascarille
MILOVANOFF Jean-Pierre - Le Roi d'Island – 1990
Entre tragédie, mythe et modernité, le Roi d'Islande parle de la passion d'un homme, dénommé Pedro, par une femme fatale, mi-oiseau de nuit, mi-sirène, au nom évocateur d'Ange... avec pour arbitre et confident un pierrot lunaire mi-jardinier, mi-chauffeur.
Aneth
LASSALLE Jacques - La madone des poubelles – 2006
Tragédie bouffe
Au cœur de cette pièce, il y a Lola, cousine lointaine et argentine de la Lolita de Nabokov et de la Lola de Demy, jeune femme prise entre dépendance et révolte, entre tango et néant.
Et il y a une grande ville, Buenos Aires, ballottée entre farce et tragédie, à l’image de son héroïne, au gré de son histoire.Mascarille
ANNE Catherine - Le bonheur du vent – 2003
Calamity Jane et son bébé qu'elle ne pourra pas, voudra pas élever et qu'elle va confier à de riches bourgeois de New-York en manque d'enfant...
Résultat tout le monde est malheureux...
Trois femmes : Jane, Helen et Irène. La mère, la mère adoptive et la fille.
Trois hommes : Jim, le mari devenant père adoptif,
l’ami, trouble aventurier,
et l’amant, l’homme de la passion amoureuse de Jane, celui qui disparaît deux fois et ne sera jamais qu’un absent.
L'action se déroule au Far West, dans une société masculine dominée par la force et étouffée par la religion.
Elle est tout entière nouée autour d’un acte : le passage d’un enfant de sa famille biologique vers une autre famille.
S’agit-il d’un don, d’un abandon, d’une adoption, d’un vol ?
A partir des lettres échangées entre Calamity Jane et sa fille.Mascarille
CORNEILLE Pierre – Sophonisbe – 1663
Tragédie
Sophonisbe est prête à tout pour sauver Carthage, sa ville de l'impérialisme romain. Mais l'intrigue politique est doublée d'une intrigue sentimentale :
Sophonisbe et Eryxe aiment toutes deux le même homme, Massinisse.
Deux hommes, Massinisse et Syphax aiment la même femme : Sophonisbe...
Carthage sera détruite parmi les passions brûlantes et les jalousies exacerbées...
Mascarille
DOUTRELIGNE Louise -
Pièce d'atmosphère
Ambroise Toussaint Faustus, professeur académicien de renom, attend en compagnie d'Angélia, sa secrétaire, un collègue étranger, à qui il veut remettre en grand secret une information urgente sur l'avenir de l'humanité.
Tout à coup débarque dans le parc, en costume d'époque Gœthe en personne. Il descend directement du paradis, un théâtre où l'on rejoue tous les grands auteurs. Et il a découvert que la source incontestable de Faust est "El esclavo del Demonio", une pièce du Docteur Mira de Amescua. Gœthe médusé, comme dans un rêve de théâtre, évoque ce "Faust espagnol", si proche et si différent : une "comedia" aux accents passionnés faite de sombres contrastes, une structure quasi shakespearienne, un rythme baroque, une atmosphère préromantique...
Pour parfaire sa démonstration, Gœthe va entraîner le professeur Faustus et sa secrétaire à jouer la comédie : Faustus sera Don Gil, Angelia, le démon. Ils pourront goûter les plaisirs des séductions diaboliques, de la sainteté ou du péché...
Et l'on osera dire enfin que le diable est une femme !
Mascarille
COMBES Alain -
Évocation
"Héloïse et Abélard" : des amoureux mythiques, mais surtout un homme et une femme du XII° siècle au destin fascinant. Lui, philosophe passionné, brisé dans son corps, mais qui enseigne une façon de vivre, de penser et d'être conforme à sa foi. Il luttera pour la liberté des convictions de chacun, pour le droit à la remise en question de toute pensée établie, jusqu'à être rejeté par les autorités de l'Église. Elle, qui ne veut
jamais oublier son amour pour Abélard, qui revendique ses désirs de femme, qui refuse l'hypocrisie, mais qui dans sa lucidité ira jusqu'au bout de la fidélité à sa foi.
Deux êtres "en flamme" que nous retrouvons dans le contexte de ces événements méconnus d'un moyen âge où l'Espérance n'est pas moins qu'aujourd'hui une petite lueur acharnée d'amour.Mascarille
DURAS Marguerite - Vera Baxter ou les plages de l'Atlantique – 1976
Pièce d'atmosphère
Une femme atteinte de fidélité, qui vit la passion comme d'autres le crime, et qui se sait jugée comme traître "par ce fascisme innocent d'une nouvelle morale libératrice".
Ne devient-elle pas adultère sur ordre de son mari ?
Mascarille
ENQUIST Per Olov - Pour Phèdre - 1992
Tragédie
Une réécriture de Phèdre avec modernisation de la langue et de l'approche, mais ni des décors ni des costumes. L'accent est mis sur la nudité et la cruauté des sentiments, dans une langue extrêmement dépouillée à mi chemin entre prose et poésie... Elle est là dans la lumière, dans le sang, meurtrière et suicidaire, toute entière à cette passion ravageuse qui enflamme les sens et obscurcit la raison. Elle n'est pas la fille de Minos et de Pasiphaë, elle est une femme, la femme, tout simplement : Phèdre...Mascarille
FRIGIOTTI Josette -
Drame
Miranda, une jeune femme passe aux assises pour un crime qu'elle n'a vraisemblablement pas commis. Son seul crime, c'est d'avoir transgressé les convenances. Miranda ira jusqu'au bout du chemin qu'elle a choisi, elle vivra sa passion avec emportement et fidélité au choix de l'amour...
Mascarille
GAUDÉ Laurent - Médée Kali – 2003
"Une femme s’amuse avec le corps d’un homme, un corps nu, maculé de boue et de sang qui danse au rythme des tablas.
Elle traverse l’Inde, les plaines de Colchide, les montagnes enneigées des frontières perses et bien d’autres pays encore.
Des fantômes d’enfants la suivent en silence. Ce sont ses enfants, ceux qu’elle a tués jadis il y a déjà très longtemps, ceux qui sont morts pour son Homme, le seul, celui dont elle a été la «chienne » comme elle dit. « Jason, le premier homme que j’ai aimé, le premier homme aussi que mon regard a pétrifié ».
Et puis il y a un autre homme qui la suit sans oser s’approcher, sans oser parler. Un homme encore plus beau que Jason, elle dit : « je succombe à la beauté des hommes, c’est mon vertige, la beauté des hommes, je suis sans arme, je ne peux plus rien (…), la beauté des hommes toujours me fait vaciller ».
Ce nouvel homme c’est Persée, le tueur magnifique qui doit trancher la tête de la Gorgone. Elle lui parle. L’invite à se rapprocher. Se demande s’il sera son nouvel amant ou son bourreau.
Cette femme c’est la mort, celle qui pétrifie ceux qu’elle croise sur son passage, c’est Kali, la déesse Indienne.
Cette femme c’est l’Amante, celle qui aime passionnément, qui déchire ceux qu’elle aime, c’est une louve, une chienne, une mendiante qui danse, une pestiférée plus jolie que les autres.
Cette femme, c’est Médée Kali." Philippe Calvario avec la complicité de Laurent Gaudé.
Mascarille
HAFKIN Joël - SNOW William -
Évocation
Une vie passionnante, haletante, une vie où la quête du savoir est toujours vivante. Une femme qui se cherche et qui cherche sa liberté dès la première fugue... Ecrivain exploratrice, elle n'aura aucun répit dans sa quête de vérité jusqu'à son dernier souffle. Alexandra que les Tibétains avaient surnommé "la lampe de la sagesse" a su éclairer ses contemporains sur les profondeurs de l'Asie à une époque où la femme était encore reléguée loin derrière l'homme.
Mascarille
HUGO Victor Marie - Angelo, tyran de Padoue – 1835
Drame
La toute puissante Venise a placé Padoue sous le joug du tyran Angelo. Ce dernier épris de la comédienne Tisbé n'accorde que peu d'importance à sa femme Catarina qui, de son côté, voue une passion forte bien qu'innocente à Rodolfo qui se fait passer pour le frère de Tisbé. La comédienne aime violemment Rodolfo, mais cherche encore plus à retrouver la jeune fille qui a sauvé sa mère il y a quelques années. Pour la retrouver, un seul indice : un crucifix remis par la mère de Tisbé à cette inconnue. Dès lors, les ingrédients du drame sont réunis et il n'y aura que la mort pour les dénouer...
Mascarille
RACINE Jean - Phèdre ou Phèdre et Hippolyte – 1677
Tragédie
Le paroxysme de l'amour fou, de l'amour impossible, de l'amour catastrophe, de l'amour autodestruction... Phèdre s'est attirée l'inimitié de Vénus qui la condamne à un amour irrésistible pour Hippolyte (au lieu du chaste adepte de Diane, Racine en fait l'amoureux fidèle et anxieux d'Aricie) et la passion de Phèdre frise l'hallucination :
"Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée :
C'est Vénus toute entière à sa proie attachée".
Thésée a disparu depuis plus de six mois. Son fils Hippolyte, va partir à la recherche de son père... Il désire partir pour échapper à l'attirance de la douce princesse Aricie, amour impossible car son père s'y opposait pour des raisons politiques : Thésée avait condamné la jeune fille à la stérilité et au célibat, car elle était la sœur des Pallantides qui complotèrent contre lui...
Phèdre l'épouse de Thésée est rongée par une mal mystérieux. Elle avoue à sa nourrice Œnone qu'elle aime éperdument son beau-fils Hippolyte.
Panope, une femme de la suite de Phèdre, annonce la mort de Thésée. Œnone persuade Phèdre de se déclarer à Hippolyte.
Celui-ci est élu pour succéder à Thésée par les chefs d’Athènes. Il croit enfin au bonheur et avoue sa passion à Aricie, qui l'aime aussi...
Mais Quand Phèdre à son tour, avoue son amour à son beau-fils, celui-ci s'indigne.
Las... Thésée n'est pas mort. Œnone pousse Phèdre à accuser Hippolyte de lui avoir avoué son amour. Thésée reçoit la confirmation d'Œnone de cette faute imaginaire... Thésée demande à Neptune de le venger.
Pour se disculper, Hippolyte avoue son amour pour Aricie... Œnone se suicide. Thésée comprend qu'il a été trompé, il supplie Neptune de ne pas réaliser la malédiction demandée, mais c'est trop tard...
Phèdre paraît, elle a avalé du poison. Elle disculpe Hippolyte, s'accuse et accuse Œnone... avant de mourir.
Mascarille
Molly de REBAUDENGO Étienne - 1994
Molly est belle. Tout en elle glorifie la féminité. En outre elle a du caractère.
Tout ce qui est borné, injuste, cupide, inhumain surtout, la révolte, et, elle le combat.
Elle veut agir, et elle agit en effet. Elle le paiera, elle en sera humiliée, mais très vite saura se tirer des griffes qui auront tenté de l'asservir.
Et cette fois, l'action qu'elle entreprendra, elle la veut éclatante, et par-dessus tout, pénétrée d'amour pour ce monde.
Elle tient là son destin, celui d'une pasionaria éperdue, toujours aussi belle, plus femme que jamais, mais intraitable avec l'immonde et l'ignominieux.
Mascarille
Mille hourras pour une gueuse de DIB Mohamed
Comédie politique
1980
Arfia, femme gueuse, révolutionnaire, battante, palpitante de vie, dénonce et interpelle les consciences sur les violences continuellement subies à travers la triple confiscation :
- de son espace par le colonialisme,
- de la révolution par ses barons,
- de sa religion par les apprentis-sorciers...
Mascarille
Olympe de Gouges de SOLAL Elsa
Évocation historique
2007
Olympe de Gouges, figure flamboyante de la Révolution française, mène une vie de femme, de mère et d'auteur qui scandalise son époque.
Première à être jouée à la Comédie Française avec sa pièce sur les nègres et sa dénonciation de l'esclavage, elle propose des réformes sociales et politiques que l'Histoire retiendra.
Elle se bat pour l'abolition de l'esclavage et le droit de vote des femmes.
Enfant illégitime, figure d'amour et de révolte, cassandre révolutionnaire, elle sera décapitée sous la Terreur en novembre 1793.
Sa parole, contemporaine, courageuse et authentique, permet d'aborder des questions propres à notre temps, d'en comprendre les ressorts et enjeux, et de chercher de vraies propositions de dialogue et de paix.
Source : Mascarille
Nous espérons vous avoir aidée dans vos recherches. A bientôt !
Réponse du Guichet
bml_art
- Département : Arts et Loisirs
Le 04/02/2012 à 12h26
Dans l'ouvrage Cinéma d'elles 1981-2001 de Françoise Audé (Ed.. L’âge d’homme), il est possible de lire dans le chapître intitulé "
« Cette hypothèse est en accord avec un phénomène fortuit, l’échéance des droits sur l’opéra de Georges Bizet. Il en résulte en 1983, quatre « Carmen » prestigieuses, Carmen de
L’envergure artistique de ces films n’est pas en cause ici mais, si on a beaucoup écrit sur les lectures possibles du mythe (femme libre ou femme fatale ?), on s’est moins demandé pourquoi, au début des années quatre-vingts, l’engouement (compréhensible du côté des producteurs) pour la belle cigarière atteint de telles proportions ?
Est-ce la liberté de femme sans attache qui attire ? Est-ce parce que cette liberté qui la rend redoutable pour ses amants lui est, à elle-même funeste ? Femme de désordre et de mort, c’est une héroïne ardente et maléfique qui incite à la défiance. Une représentation assumée par ailleurs magnifiquement par
En 1983, dans L'éte meurtrier de Jean Becker et dans Mortelle randonnée de Claude Miller, elle provoque des massacres. A chaque fois son motif profond est le manque de père. Autre interprétation, dès que les pères ne la contrôlent plus, elle tue. Défaillants, ils l’épient mais ils n’influent pas sur sa trajectoire. Non dépendante, la belle criminelle dérive, dévie, bascule dans la folie. Elle devient une forcenée, une tueuse en série."
Nous vous proposons également quelques films … plus ou moins manifestes où "l'héroïsme" féminin affleure sur des registres fort différents!
La fiancée du pirate de Nelly Kaplan.
17 fois Cécile Cassard de Christophe Honoré aborde ainsi le courage d’une femme (Béatrice Dalle)face au deuil.
Haut les coeurs de Solveig Anspach affiche une lutte sans concessions contre la maladie.
Breaking the wawes de Lars von Trier, le sacrifice amoureux.
Sans toit ni loi d'Agnès Varda, une révolte sociale.
Thelma et Louise de Ridley Scott l’affranchissement des conventions, la liberté ultime.
Gloria, une résistance contre la mafia.
Thérèse d’Alain Cavalier.
Lucie Aubrac de Claude Berri ou L'armée des ombres de Jean-Pierre Melville pour les actes de résistance féminins.
L'ange bleu de Josef von Sternberg.
Les pétroleuses de Christian-Jaque.
Niaye de Ousmane Sembene.
Réponse du Guichet
bml_litt
- Département : Langues et Littératures
Le 04/02/2012 à 15h45
Bonjour,
Nous vous proposons une sélection de romans, français et étrangers, classiques et contemporains, ayant pour personnages principaux des femmes rebelles, amoureuses, libres, modernes, séductrices, bref, des héroïnes prenant en main leur destin.
Citons dans un premier temps le personnage mythique de Médée que l’on retrouve encore de nos jours tant dans des pièces de théâtre que dans des romans.
La garçonne de Victor Margueritte : une jeune femme apprenant que son fiancé la trompe décide de mener à son tour une vie libre, avec des partenaires multiples.
La vagabonde de de Colette : depuis son désastreux divorce, Renée Néré est devenue une femme "qui a mal tourné"...
L'amant de Lady Chatterley : L’histoire est celle d’une jeune femme mariée, Constance, Lady Chatterley, dont le mari, propriétaire terrien, est devenu paralysé et sexuellement impuissant. Une vie monotone, un mari indifférent et la frustration sexuelle poussent Constance à entamer une liaison avec le garde-chasse, Oliver Mellors.
et Femmes amoureuses de D.H. Lawrence : traite du destin des deux sœurs Brangwen aux aspirations et aux idéaux élevés dans leurs différences et tourments intimes. L'ouvrage relate les plus surprenantes pensées intimes et les relations les plus immorales entre êtres humains.
Jules et Jim de Henri-Pierre Roché : avec le personnage de Kathe (Catherine au cinéma)
Le carnet d'or de Doris Lessing : reflétant les grands courants politiques, sociaux et psychologiques de notre époque, analysant avec une rare acuité les rapports entre les femmes et les hommes, Le Carnet d'or nous offre une vision profonde et vivante, et aussi très révélatrice de l'expérience féminine moderne.
L'art de la joie : récit autobiographique de Goliarda Sapienza
Antigone d’Henry Bauchau : lumineuse, féminine, intrépide
Le jour où Nina Simone a cessé de chanter de Darina Al-Joundi : Noun quitte le paradis perdu de son adolescence, de ses révoltes pour se confronter à une société qui interdit à la femme l'exercice de la parole, du rêve et de la révolte.
Lajja = La honte de Taslima Nasreen
Syngué sabour : pierre de patience d’Atiq Rahimi : conte l'histoire d'une Afghane qui vient de perdre son mari, soldat d'Allah. A travers des mots brûlants de rage et de désir, c'est avant tout le récit d'une libération.
Mes hommes de Malika Mokeddem : une femme algérienne, médecin, qui a grandi dans un univers masculin, raconte ses relations avec les hommes, ses rencontres et la façon dont elle vit ses amours dans une société traditionnelle qui voit d'un mauvais oeil les filles s'émanciper.
Trois femmes puissantes de Marie NDiaye : trois récits entre lesquels courent des liens ténus. Au centre de chaque récit, une femme qui dit non.
Lettres à sa fille : 1877-1902 de Martha Jane Cannary Hickok : plus connue sous le nom de Calamity Jane
Et pour finir nous vous proposons deux bandes dessinées :
Jeanine de Matthias Picard
Les années 1852-1869 et Les années 1870-1876 de Christian Perrissin
Bonnes lectures !
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