G. Kuhn
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 29/04/2014 à 10h57
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Question d'origine :
Bonjour, je suis en train de lire "Sans Famille" d'Hector Malot, et il est question d'un livre intitulé "théorie de la musique", d'un certain G. Kuhn. Ce livre existe apparemment, je voudrais savoir s'il est toujours réédité et aussi des informations sur l'auteur, car je n'en ai pas trouvé beaucoup.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 30/04/2014 à 11h04
Bonjour,
En effet, l’ouvrage de Georges Kuhn, Théorie de la musique, est conservé à la Bibliothèque nationale de France. Il ne semble pas cependant exister de réédition récente : les seules éditions que nous avons trouvées, dans le catalogue de la BnF et sur Worldcat, datent toutes du XIXe siècle, la plus récente remontant à 1868.
Georges Kuhn (1789-1858), compositeur et professeur de musique, est l’auteur de plusieurs partitions et ouvrages qu’on peut retrouver dans le catalogue de la BnF :
• Cantique de Montbéliard
• Choeurs à 3 voix avec accompagnement de piano, à l'usage des pensions de jeunes demoiselles
• Solfège des chanteurs avec accompagnement de piano ou Méthode analytique de musique en 3 parties
• Te Deum des Eglises évangéliques. Choeur à 4 voix et soli, avec accompagnement d'orgue ou de piano
• Les Adieux ! Choeur à 3 voix avec solo, avec accompagnement de piano
• L'Echo de Navarin ! Romance hellénique avec choeur ad libitum, paroles de M. Alphonse Jarry
• Solfège des écoles abrégé du Solfège des chanteurs ou Méthode analytique de musique
• Le Prisonnier ! Romance, paroles de M. Arnault, musique de G. Kuhn
• Te Deum ! Paroles de M. Masson, musique de M. G. Kuhn
• L'immortel Laurier ! Romance chez aleresque, paroles de M. de Coutray
• Chorals de psaumes et de cantiques harmonisés à 4 voix et en partie composés par MM G. Kuhn et H. Duvernoy
Il est mentionné dans la Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique de François-Joseph Fétis (tome 3) à l’entrée Duvernoy (Henri Louis Charles) :
DUVERNOY ( Henri -Louis- Charles ) , pianiste et compositeur, fils du précédent, est né
à Paris, le 16 novembre 1820. Admis comme élève au Conservatoire de cette ville, le 22 décembre 1829, à l'âge de neuf ans, il reçut toute son éducation musicale dans cette école, dont il suivit les cours pendant près de seize ans. Toutes les distinctions des diverses brandies de l'ait lui furent tour à tour décernées. Après avoir obtenu le deuxième prix de solfège en 1831, il eut le premier en 1833. Devenu élève de Zimmerman pour le piano, il conquit le deuxième prix de cet instrument en 1837, et le premier au concours de l'année suivante. Le premier prix d'harmonie et d'accompagnement pratique lui fut décerné en 1839, et il obtint celui de contrepoint et île fugue, comme élève d'Halevy, en 1841. Le second prix d'orgue lui avait été décerné en 1840; il obtint le premier en 1842. Enfin, ayant pris part au grand concours de composition musicale de l'Instilut de France, en 1848, il obtint le second prix. Dès 1839 il avait été appelé aux fonctions de professeur adjoint de solfège : il en fut nommé professeur titulaire le 1 er octobre 1848. Dans cette position, il a eu pour élèves un grand nombre d'artistes qui depuis lors se sont distingués comme chanteurs et comme instrumentistes. Après avoir rempli pendant quelques années les fonctions d'organiste aux temples protestants de la rue des Rillettes et de la Rédemption , il a été nommé organiste titulaire du temple de Panthemont (culte réformé), à la suite d'un concours qui eut lien en 1858. Artiste instruit et laborieux, M. Duvernoy a produit quelques ouvrages sérieux, qui lui font honneur.En 1846 il fut chargé, conjointement avec son oncle Georges Kuhn ( voir. ce nom ), par le consistoire de Montbelliard (Doubs), de la réforme du chant des psaumes et cantiques, pont l'usage des temples du culte évangélique de France. Ce travail a été publié sous ce titre : Nouveau choix de psaumes et de cantiques harmonisés à quatre voix, et composés en partie par MM. Kuhn et Henri Duvernoy. Paris, 1848, 2 vol. in- 12. Un des volumes de cette collection appartient à M. Duvernoy. Une suite de ce travail a été demandée par les pasteurs des églises reformées de France, et exécutée, en 1859, par le même artiste, en collaboration de M. Dnprato ( voir. ce nom ). M. Duvernoy a pris part aussi à la rédaction de l'ouvrage de Georges Kuhn, intitulé Solfège des chanteurs; Paris, 1855. Enfin, il est auteur du Solfège à changements de clefs ( Paris, 1857), ouvrage adopté pour l'instruction par le Conservatoire de Paris et par ses succursales de Toulouse, Marseille, Metz et Lille, ainsi que par les conservatoires de Bruxelles et de Liège. Enfin, on a de cet estimable artiste un Solfège artistique, divisé en deux parties et dédié a l'auteur de cette notice; Paris, 1860, gr. in-4°.Comme pianiste et compositeur pour son instrument, M. Duvernoy a publié environ cent œuvres de musique légère qui ont paru chez la plupart des éditeurs de Paris.
Deux autres fils de Charles Duvernoy se sont fait connaître comme artistes musiciens. L'aîné (Charles), ténor de l'Opéra-Comique pendant plusieurs années, a été professeur de déclamation lyrique au Conservatoire de Paris, et a succédé à Moreau-Sainti, comme chef du pensionnat, dans la même institution; le second, élève de Daiiprat pour le cor, est entré à l'orchestre de l'Opéra, en 1830.
Voici enfin la courte biographie de Georges Kuhn dans le tome 5, p.131, consultable sur Gallica :
Kuhn (Georges, né à Montbéliard (Doubs)le 20 novembre 1789, fit ses premières études musicales dans cette ville. A l’âge de dix-huit ans, il se rendit à Paris et fut admis au Conservatoire comme élève de Caiel (?) pour l’harmonie. Plus tard, il étudia le contrepoint sous la direction de Cherubini et devint habile dans l’art d’écrire. Le 15 avril 1822, il fut nommé professeur de Solfège au Conservatoire. Livré à l’enseignement, Kuhn publia divers ouvrages élémentaires, au nombre desquels on remarque un Solfège des écoles, Paris, 1824 ; un Tableau de la génération des accords ; un Recueil de contrepoints doubles et de fugues scolastiques, et un Solfège des chanteurs avec accompagnement de piano, ou méthode analytique de musique […]. Lorsque les concerts du Conservatoire furent rétablis, en 1820, par une association de ses anciens élèves qui prit le titre de Société des concerts, Cherubini lui confia, en qualité de professeur, une classe de chant d’ensemble destinée à cet objet. Kuhn enseignait aussi la théorie de la musique et le solfège aux élèves du pensionnat du Conservatoire.
Né dans la religion réformée, il dirigeait la musique au temple protestant de la rue des Billettes (?). En 1832, il publia un recueil de chants à voix seule et à plusieurs voix, à l’usage de ce culte. Ayant amassé, par ses économies, le capital d’un revenu modeste, il prit sa retraite de professeur au Conservatoire, le 1er février 1848, et obtint la pension en récompense de ses longs et honorables services. En 1840, il retourna à Montbéliard, et y passa ses dernières années dans le repos et l’étude des œuvres classiques. Il y est mort, le 23(?) septembre 1858, à l’âge de soixante-neuf ans.
En effet, l’ouvrage de Georges Kuhn, Théorie de la musique, est conservé à la Bibliothèque nationale de France. Il ne semble pas cependant exister de réédition récente : les seules éditions que nous avons trouvées, dans le catalogue de la BnF et sur Worldcat, datent toutes du XIXe siècle, la plus récente remontant à 1868.
Georges Kuhn (1789-1858), compositeur et professeur de musique, est l’auteur de plusieurs partitions et ouvrages qu’on peut retrouver dans le catalogue de la BnF :
• Cantique de Montbéliard
• Choeurs à 3 voix avec accompagnement de piano, à l'usage des pensions de jeunes demoiselles
• Solfège des chanteurs avec accompagnement de piano ou Méthode analytique de musique en 3 parties
• Te Deum des Eglises évangéliques. Choeur à 4 voix et soli, avec accompagnement d'orgue ou de piano
• Les Adieux ! Choeur à 3 voix avec solo, avec accompagnement de piano
• L'Echo de Navarin ! Romance hellénique avec choeur ad libitum, paroles de M. Alphonse Jarry
• Solfège des écoles abrégé du Solfège des chanteurs ou Méthode analytique de musique
• Le Prisonnier ! Romance, paroles de M. Arnault, musique de G. Kuhn
• Te Deum ! Paroles de M. Masson, musique de M. G. Kuhn
• L'immortel Laurier ! Romance chez aleresque, paroles de M. de Coutray
• Chorals de psaumes et de cantiques harmonisés à 4 voix et en partie composés par MM G. Kuhn et H. Duvernoy
Il est mentionné dans la Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique de François-Joseph Fétis (tome 3) à l’entrée Duvernoy (Henri Louis Charles) :
DUVERNOY ( Henri -Louis- Charles ) , pianiste et compositeur, fils du précédent, est né
à Paris, le 16 novembre 1820. Admis comme élève au Conservatoire de cette ville, le 22 décembre 1829, à l'âge de neuf ans, il reçut toute son éducation musicale dans cette école, dont il suivit les cours pendant près de seize ans. Toutes les distinctions des diverses brandies de l'ait lui furent tour à tour décernées. Après avoir obtenu le deuxième prix de solfège en 1831, il eut le premier en 1833. Devenu élève de Zimmerman pour le piano, il conquit le deuxième prix de cet instrument en 1837, et le premier au concours de l'année suivante. Le premier prix d'harmonie et d'accompagnement pratique lui fut décerné en 1839, et il obtint celui de contrepoint et île fugue, comme élève d'Halevy, en 1841. Le second prix d'orgue lui avait été décerné en 1840; il obtint le premier en 1842. Enfin, ayant pris part au grand concours de composition musicale de l'Instilut de France, en 1848, il obtint le second prix. Dès 1839 il avait été appelé aux fonctions de professeur adjoint de solfège : il en fut nommé professeur titulaire le 1 er octobre 1848. Dans cette position, il a eu pour élèves un grand nombre d'artistes qui depuis lors se sont distingués comme chanteurs et comme instrumentistes. Après avoir rempli pendant quelques années les fonctions d'organiste aux temples protestants de la rue des Rillettes et de la Rédemption , il a été nommé organiste titulaire du temple de Panthemont (culte réformé), à la suite d'un concours qui eut lien en 1858. Artiste instruit et laborieux, M. Duvernoy a produit quelques ouvrages sérieux, qui lui font honneur.
Deux autres fils de Charles Duvernoy se sont fait connaître comme artistes musiciens. L'aîné (Charles), ténor de l'Opéra-Comique pendant plusieurs années, a été professeur de déclamation lyrique au Conservatoire de Paris, et a succédé à Moreau-Sainti, comme chef du pensionnat, dans la même institution; le second, élève de Daiiprat pour le cor, est entré à l'orchestre de l'Opéra, en 1830.
Voici enfin la courte biographie de Georges Kuhn dans le tome 5, p.131, consultable sur Gallica :
Kuhn (Georges, né à Montbéliard (Doubs)le 20 novembre 1789, fit ses premières études musicales dans cette ville. A l’âge de dix-huit ans, il se rendit à Paris et fut admis au Conservatoire comme élève de Caiel (?) pour l’harmonie. Plus tard, il étudia le contrepoint sous la direction de Cherubini et devint habile dans l’art d’écrire. Le 15 avril 1822, il fut nommé professeur de Solfège au Conservatoire. Livré à l’enseignement, Kuhn publia divers ouvrages élémentaires, au nombre desquels on remarque un Solfège des écoles, Paris, 1824 ; un Tableau de la génération des accords ; un Recueil de contrepoints doubles et de fugues scolastiques, et un Solfège des chanteurs avec accompagnement de piano, ou méthode analytique de musique […]. Lorsque les concerts du Conservatoire furent rétablis, en 1820, par une association de ses anciens élèves qui prit le titre de Société des concerts, Cherubini lui confia, en qualité de professeur, une classe de chant d’ensemble destinée à cet objet. Kuhn enseignait aussi la théorie de la musique et le solfège aux élèves du pensionnat du Conservatoire.
Né dans la religion réformée, il dirigeait la musique au temple protestant de la rue des Billettes (?). En 1832, il publia un recueil de chants à voix seule et à plusieurs voix, à l’usage de ce culte. Ayant amassé, par ses économies, le capital d’un revenu modeste, il prit sa retraite de professeur au Conservatoire, le 1er février 1848, et obtint la pension en récompense de ses longs et honorables services. En 1840, il retourna à Montbéliard, et y passa ses dernières années dans le repos et l’étude des œuvres classiques. Il y est mort, le 23(?) septembre 1858, à l’âge de soixante-neuf ans.
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