necronomicon
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 23/06/2014 à 19h28
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Question d'origine :
Bonjour, je me suis très souvent posé la question sur l'existence du livre occulte: le necronomicon. Existe t il vraiment? Si oui, où est-il?
Réponse du Guichet

Bonjour,
Nous sommes désolés d’avoir à vous décevoir mais… le Necronomicon, pas plus que le Livre d’Eibon, n’existe réellement : il s’agit d’un ouvrage fictif, né de l’imagination de l’auteur H. P. Lovecraft :
Le Necronomicon ou Nécronomicon est un ouvrage fictif inventé par l'écrivain américain H. P. Lovecraft.
Le Necronomicon est suggéré dans la nouvelle « La Cité sans nom », achevée en 1921. Bien que le texte en lui-même ne donne pas le nom de l'ouvrage, il évoque pour la première fois son auteur fictionnel Abdul al-Hazred, ainsi que les vers : « N'est pas mort ce qui à jamais dort, / Et dans les ères peut mourir même la Mort ». La nouvelle de 1923 « Le Molosse » utilise le titre pour la première fois. En 1927, Lovecraft détailla l'histoire fictive de cet ouvrage afin d'éviter les possibles futures incohérences entre ses nouvelles. En tout, le Necronomicon est évoqué dans treize de ses nouvelles : parfois seulement le titre, une ou deux phrases ou un paragraphe complet. Diverses sources ont été utilisées par l'auteur afin de créer un ouvrage crédible. Si celles-ci sont assez faciles à déterminer (car Lovecraft a laissé de très abondantes notes de travail ainsi que des lettres), le contenu l'est moins. Les mentions dans les œuvres en font parfois un livre de culte, un livre de magie ou une histoire des temps des « Grands Anciens ».
Très rapidement, le Necronomicon fut repris par les autres auteurs du cercle littéraire auquel appartenait Lovecraft, dans une émulation amicale. Ainsi, Robert E. Howard ou Robert Bloch évoquèrent le grimoire dans leurs œuvres. August Derleth fut cependant celui qui développa, hormis Lovecraft, le plus le mythe du Necronomicon en le liant au mythe de Cthulhu. Cette intertextualité croissante eut pour principale conséquence que certains lecteurs commencèrent à croire à l'existence réelle de l'ouvrage, puisque tant d'auteurs différents y faisaient référence. Les premiers canulars ne furent que des références à des livres inexistants proposés à la vente. Après la mort de Derleth et donc le relâchement de son contrôle sur l'héritage lovecraftien, les « vrais faux » Necronomicon commencèrent à paraître. Parmi ceux-ci, le « Necronomicon Simon » eut le plus de succès.
Source : Wikipedia
Un résumé du Nécronomicon
Au final, le Nécronomicon est un livre qui, dans sa version originale, possédait plus de 751 pages. On y trouve les cycles de Yog-Sothoth, le cycle de Cthulhu et de nombreuses informations sur le Chaos et l’entité qui y règne : Azatoth. Abdul Alhazred évoque dans son recueil le peuplement originel de la Terre par les Anciens et, incidemment, la création des Shoggoths par leurs soins. Il contient une nomenclature des mondes « extérieurs » au nôtre. Ainsi que de nombreuses formules : sur les propriétés de l’espace et les relations entre les dimensions connues et inconnues ; sur les propriétés des âmes et leur transmigration. Des incantations concernant Yog-Sothoth, des rituels, des diagrammes magiques complètent ce sommaire.
Sa compréhension est ardue, car l’ouvrage est parsemé de passages à double sens, avec des signes, des caractères de diverses écritures ; comme dans la version latine où l’on retrouve un mélange de caractères gothiques et de bas latin.
Voici ce que l’on peut dire sur cet ouvrage « maudit » qui exerce une telle fascination sur nombre de lecteurs contemporains.
Source : Lovecraft et le "Nécronomicon", Fabrice Kircher, Dominique Becker
Nous vous conseillons de parcourir le chapitre de cet ouvrage intitulé A la quête du Nécronomicon, qui analyse l’histoire du Nécrinomicon et son contenu supposé en le confrontant à des traités de magie existants.
Liste des nouvelles de Lovecraft mentionnant le Necronomicon :
- La cité sans nom (1921)
- Le festival (1923
- Le monstre sur le seuil (1923)
- Le molosse (1924)
- Le descendant (1926)
- L’appel de Cthulhu (1928)
- L’abomination de Dunwich (1929)
- Celui qui chuchotait dans les ténèbres (1931)
- La maison de la sorcière (1932)
- Les montagnes hallucinées (1932)
- Celui qui hantait les ténèbres (1935)
- Dans l’abîme du temps (1935)
Enfin, faisons-nous plaisir en (re)découvrant la bande annonce du premier volet de la trilogie Evil Dead de Sam Raimi, où le Livre des Morts (ou Necronomicon), relié en peau humaine et écrit avec du sang, réveille les démons...
Bonnes lectures… et pas trop de cauchemars !
Nous sommes désolés d’avoir à vous décevoir mais… le Necronomicon, pas plus que le Livre d’Eibon, n’existe réellement : il s’agit d’un ouvrage fictif, né de l’imagination de l’auteur H. P. Lovecraft :
Le Necronomicon ou Nécronomicon est un ouvrage fictif inventé par l'écrivain américain H. P. Lovecraft.
Le Necronomicon est suggéré dans la nouvelle « La Cité sans nom », achevée en 1921. Bien que le texte en lui-même ne donne pas le nom de l'ouvrage, il évoque pour la première fois son auteur fictionnel Abdul al-Hazred, ainsi que les vers : « N'est pas mort ce qui à jamais dort, / Et dans les ères peut mourir même la Mort ». La nouvelle de 1923 « Le Molosse » utilise le titre pour la première fois. En 1927, Lovecraft détailla l'histoire fictive de cet ouvrage afin d'éviter les possibles futures incohérences entre ses nouvelles. En tout, le Necronomicon est évoqué dans treize de ses nouvelles : parfois seulement le titre, une ou deux phrases ou un paragraphe complet. Diverses sources ont été utilisées par l'auteur afin de créer un ouvrage crédible. Si celles-ci sont assez faciles à déterminer (car Lovecraft a laissé de très abondantes notes de travail ainsi que des lettres), le contenu l'est moins. Les mentions dans les œuvres en font parfois un livre de culte, un livre de magie ou une histoire des temps des « Grands Anciens ».
Très rapidement, le Necronomicon fut repris par les autres auteurs du cercle littéraire auquel appartenait Lovecraft, dans une émulation amicale. Ainsi, Robert E. Howard ou Robert Bloch évoquèrent le grimoire dans leurs œuvres. August Derleth fut cependant celui qui développa, hormis Lovecraft, le plus le mythe du Necronomicon en le liant au mythe de Cthulhu. Cette intertextualité croissante eut pour principale conséquence que certains lecteurs commencèrent à croire à l'existence réelle de l'ouvrage, puisque tant d'auteurs différents y faisaient référence. Les premiers canulars ne furent que des références à des livres inexistants proposés à la vente. Après la mort de Derleth et donc le relâchement de son contrôle sur l'héritage lovecraftien, les « vrais faux » Necronomicon commencèrent à paraître. Parmi ceux-ci, le « Necronomicon Simon » eut le plus de succès.
Source : Wikipedia
Au final, le Nécronomicon est un livre qui, dans sa version originale, possédait plus de 751 pages. On y trouve les cycles de Yog-Sothoth, le cycle de Cthulhu et de nombreuses informations sur le Chaos et l’entité qui y règne : Azatoth. Abdul Alhazred évoque dans son recueil le peuplement originel de la Terre par les Anciens et, incidemment, la création des Shoggoths par leurs soins. Il contient une nomenclature des mondes « extérieurs » au nôtre. Ainsi que de nombreuses formules : sur les propriétés de l’espace et les relations entre les dimensions connues et inconnues ; sur les propriétés des âmes et leur transmigration. Des incantations concernant Yog-Sothoth, des rituels, des diagrammes magiques complètent ce sommaire.
Sa compréhension est ardue, car l’ouvrage est parsemé de passages à double sens, avec des signes, des caractères de diverses écritures ; comme dans la version latine où l’on retrouve un mélange de caractères gothiques et de bas latin.
Voici ce que l’on peut dire sur cet ouvrage « maudit » qui exerce une telle fascination sur nombre de lecteurs contemporains.
Source : Lovecraft et le "Nécronomicon", Fabrice Kircher, Dominique Becker
Nous vous conseillons de parcourir le chapitre de cet ouvrage intitulé A la quête du Nécronomicon, qui analyse l’histoire du Nécrinomicon et son contenu supposé en le confrontant à des traités de magie existants.
Liste des nouvelles de Lovecraft mentionnant le Necronomicon :
- La cité sans nom (1921)
- Le festival (1923
- Le monstre sur le seuil (1923)
- Le molosse (1924)
- Le descendant (1926)
- L’appel de Cthulhu (1928)
- L’abomination de Dunwich (1929)
- Celui qui chuchotait dans les ténèbres (1931)
- La maison de la sorcière (1932)
- Les montagnes hallucinées (1932)
- Celui qui hantait les ténèbres (1935)
- Dans l’abîme du temps (1935)
Enfin, faisons-nous plaisir en (re)découvrant la bande annonce du premier volet de la trilogie Evil Dead de Sam Raimi, où le Livre des Morts (ou Necronomicon), relié en peau humaine et écrit avec du sang, réveille les démons...
Bonnes lectures… et pas trop de cauchemars !

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