Question d'origine :
D'où vient le "gol" des commentateurs espagnols et plus spécialement sud-américains ? qui dure très longtemps ?
Merci,
A. Pâris
Réponse du Guichet

Bonjour,
Le « gol » espagnol et portugais est tout simplement le « goal » anglais, qu’en français nous traduirions par : « Buuuuuuuuuuuuut !!! »
Gol m but :
-meter, marcar goles : marquer des buts ;
-ganó por un gol a cero : il a gagné par un but à zéro ;
-linea de gol : ligne de but.
Source : Harrap's hispano : dictionnaire espagnol-français, français-espagnol, Jean-Paul Vidal
Bon match !
Le « gol » espagnol et portugais est tout simplement le « goal » anglais, qu’en français nous traduirions par : « Buuuuuuuuuuuuut !!! »
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Source : Harrap's hispano : dictionnaire espagnol-français, français-espagnol, Jean-Paul Vidal
Bon match !

Je me suis mal fait comprendre à propos de ma question sur le "gol" des sud-américains ou espagnols. Je parle espagnol et connais la traduction du mot gol en français, ce que je demandais est la raison pour laquelle, quand un but est marqué, les commentateurs sud-américains ou espagnols crient dans leur micro : "goooooooooool" pendant parfois 2 à 3 minutes, sans reprendre haleine !
Merci d'avance si vous trouvez la réponse.
A. Pâris
Réponse du Guichet

Bonjour,
Cette pratique a commencé au Brésil dans les années 1940, et depuis lors, est devenue une tradition en Amérique latine, notamment dans les écoles de formation de journalistes sportifs. Dans son article du New York Times, Fernanda Santos situe le début de ce « chant des sirènes du football » en 1946 avec Rebello Junior, journaliste sur une radio de São Paulo. Elle précise que Max Gehringer dans sa trilogie sur l’histoire de la Coupe du monde écrit qu’en 1958 en Suède les spectateurs se tournaient à chaque but vers le journaliste sportif Edson Leite de Radio Bandeirantes pour admirer sa performance.
Celui qui l'a popularisé aux Etats-Unis, puis lors des Coupes du Monde de 1990 (en Italie) et 1994 (aux Etats-Unis), est Andrès Cantor, né en 1962 à Buenos Aires en Argentine.
Prolonger la Coupe du monde 2014 :
Delamarre, Gilles, Le Dictionnaire de la coupe du monde, Paris : Editions PAC, 1982.
La grande histoire de la Coupe du monde, Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) : l'Equipe, 2009.
Vues de la tribune, anthologie de la coupe du monde : nouvelles/ [Kalouaz, Frédéric ; H. Fajardie ; Françis Magnenot, et al.], Grigny (Rhône) : Ed. Paroles d'Aube, 1998.
Coupe du Monde football [D.V.D.] : 80 ans d'histoire.
Cette pratique a commencé au Brésil dans les années 1940, et depuis lors, est devenue une tradition en Amérique latine, notamment dans les écoles de formation de journalistes sportifs. Dans son article du New York Times, Fernanda Santos situe le début de ce « chant des sirènes du football » en 1946 avec Rebello Junior, journaliste sur une radio de São Paulo. Elle précise que Max Gehringer dans sa trilogie sur l’histoire de la Coupe du monde écrit qu’en 1958 en Suède les spectateurs se tournaient à chaque but vers le journaliste sportif Edson Leite de Radio Bandeirantes pour admirer sa performance.
Celui qui l'a popularisé aux Etats-Unis, puis lors des Coupes du Monde de 1990 (en Italie) et 1994 (aux Etats-Unis), est Andrès Cantor, né en 1962 à Buenos Aires en Argentine.
Delamarre, Gilles, Le Dictionnaire de la coupe du monde, Paris : Editions PAC, 1982.
La grande histoire de la Coupe du monde, Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) : l'Equipe, 2009.
Vues de la tribune, anthologie de la coupe du monde : nouvelles/ [Kalouaz, Frédéric ; H. Fajardie ; Françis Magnenot, et al.], Grigny (Rhône) : Ed. Paroles d'Aube, 1998.
Coupe du Monde football [D.V.D.] : 80 ans d'histoire.
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