Question d'origine :
Bonjour !
Pourriez vous me dire pourquoi il est coutume de faire célébrer une messe à la mémoire d'un défunt 6 semaines après son décès ? C'est une coutume catholique, mais, à quoi répond-elle ?
Je vous remercie par avance de faire cette recherche pour moi.
Cordialement,
Elvire Savini
Réponse du Guichet

Bonjour,
La "messe de six jours" est aussi parfois appelée "messe de quarantaine". Il s'agit d'une messe célébrée à l'intention d'un mort environ quarante jours après son décès.
Il semblerait que des traditions locales différentes s'appliquent à cette cérémonie. Nous avons globalement trouvé peu d'information sur ces messes.
Le chiffre quarante revêt une symbolique particulière dans la Bible.
Par exemple, quarante jours séparent l'Ascension de Jésus de sa Résurrection.
Voici la définition apportée par le site www.eglise.catholique.fr :
Période de quarante années ou de quarante jours. C’est le nom donné au Temps du Carême. On appelle Le "désert de la quarantaine" les quarante jours de jeûne que Jésus passa dans le désert où il fut tenté, mais aussi les quarante années passées au désert par le Peuple de Dieu avant d’entrer en Terre Promise.
Dans cet article des Pompes funèbres générales intitulé Les cérémonies commémoratives, on parle même de messes de trentaines !
Dans certains endroits, des messes de « huitaine » (en fait, elles sont souvent programmées le dimanche suivant les obsèques), de « trentaine » (un mois après) et des « messes anniversaires » (une année après) sont célébrées à son intention.
On y remarque aussi que cette tradition existe dans d'autres religions comme le Christianisme Orthodoxe, le Bouddhisme et l'Islam...
Nous avons demandé plus d'information au site Cybercuré, du diocèse de Nanterre.
Nous vous tiendrons informée de sa réponse dès qu'elle nous parviendra.
La "messe de six jours" est aussi parfois appelée "messe de quarantaine". Il s'agit d'une messe célébrée à l'intention d'un mort environ quarante jours après son décès.
Il semblerait que des traditions locales différentes s'appliquent à cette cérémonie. Nous avons globalement trouvé peu d'information sur ces messes.
Le chiffre quarante revêt une symbolique particulière dans la Bible.
Par exemple, quarante jours séparent l'Ascension de Jésus de sa Résurrection.
Voici la définition apportée par le site www.eglise.catholique.fr :
Période de quarante années ou de quarante jours. C’est le nom donné au Temps du Carême. On appelle Le "désert de la quarantaine" les quarante jours de jeûne que Jésus passa dans le désert où il fut tenté, mais aussi les quarante années passées au désert par le Peuple de Dieu avant d’entrer en Terre Promise.
Dans cet article des Pompes funèbres générales intitulé Les cérémonies commémoratives, on parle même de messes de trentaines !
Dans certains endroits, des messes de « huitaine » (en fait, elles sont souvent programmées le dimanche suivant les obsèques), de « trentaine » (un mois après) et des « messes anniversaires » (une année après) sont célébrées à son intention.
On y remarque aussi que cette tradition existe dans d'autres religions comme le Christianisme Orthodoxe, le Bouddhisme et l'Islam...
Nous avons demandé plus d'information au site Cybercuré, du diocèse de Nanterre.
Nous vous tiendrons informée de sa réponse dès qu'elle nous parviendra.
Réponse du Guichet

Bonjour,
Nous avons posé votre question sur le site du Cybercuré du Diocèse de Nanterre qui nous a très aimablement répondu.
Nous l'en remercions. Voici sa réponse :
« Bonjour,
Le missel propose des messes anniversaires au 8ième et 30ième jour après les funérailles ; Directoire sur la piété populaire et la liturgie : principes et orientations propose au se n°255 : pour le suffrage on en parle au 3ième, au 7ième et 30ième jour après décès...
[255. L'Eglise offre le sacrifice eucharistique pour les défunts, non seulement au moment des funérailles, mais aussi le jour anniversaire de leur mort, spécialement le troisième, ou le septième ou encore le trentième jour après leur décès. La célébration de la messe pour le repos de l'âme d'un défunt que l'on a connu sur cette terre est la manière chrétienne de se souvenir et de prolonger, dans le Seigneur, la communion avec eux qui ont franchi le seuil de la mort. De plus, le 2 novembre, l'Eglise réitère l'offrande du Saint sacrifice pour tous les fidèles défunts, pour lesquels elle célèbre aussi la Liturgie des heures.]
Je me suis renseigné mais je n'ai pas trouvé de raison ou d'explications concluantes, si ce n'est celle d'une régularité dans le temps pour ne pas oublier.»
Nous avons posé votre question sur le site du Cybercuré du Diocèse de Nanterre qui nous a très aimablement répondu.
Nous l'en remercions. Voici sa réponse :
« Bonjour,
Le missel propose des messes anniversaires au 8ième et 30ième jour après les funérailles ; Directoire sur la piété populaire et la liturgie : principes et orientations propose au se n°255 : pour le suffrage on en parle au 3ième, au 7ième et 30ième jour après décès...
[255. L'Eglise offre le sacrifice eucharistique pour les défunts, non seulement au moment des funérailles, mais aussi le jour anniversaire de leur mort, spécialement le troisième, ou le septième ou encore le trentième jour après leur décès. La célébration de la messe pour le repos de l'âme d'un défunt que l'on a connu sur cette terre est la manière chrétienne de se souvenir et de prolonger, dans le Seigneur, la communion avec eux qui ont franchi le seuil de la mort. De plus, le 2 novembre, l'Eglise réitère l'offrande du Saint sacrifice pour tous les fidèles défunts, pour lesquels elle célèbre aussi la Liturgie des heures.]
Je me suis renseigné mais je n'ai pas trouvé de raison ou d'explications concluantes, si ce n'est celle d'une régularité dans le temps pour ne pas oublier.»
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