vingtain dans le sud ouest lyonnais
LYON, MÉTROPOLE ET RÉGION
+ DE 2 ANS
Le 30/04/2015 à 09h23
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Question d'origine :
Bonjour,
J'ai appris par le biais de l'office du tourisme, qu'on suppose la présence d'un vingtain aussi bien a Vaugneray (place du marché), qu'a Chaponost (porte), qu'a Vourles (hypothèse proche de l'église). Avez vous des documents relatifs a ses trois lieux (histoire, disposition, vestiges...).
merci
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 04/05/2015 à 13h59
Bonjour,
Dans le
s.m. 1.
L’association L'Araire s’est justement intéressée à l’édification de ces défenses en milieu rural.
Celui de Messimy a par exemple fait l’objet de l’étude
« Le village était protégé par un mur d’enceinte appelé « vingtain ». Il était directement intégré aux maisons dont les fenêtres donnaient toutes sur l’intérieur du bourg. Il avait été édifié et entretenu par la communauté villageoise, moyennant un impôt correspondant au vingtième des récoltes. Le bourg fortifié était appelé parfois « château ». »
A Messimy, le vingtain englobait l’église, une place, des maisons d’habitation et de petites remises blotties les unes contre les autres. Seules quelques ruelles permettent de circuler entre les maisons. Les habitants qui demeurent souvent dans des maisons éloignées du village entreposent leurs papiers et biens précieux (meubles…) dans l’enceinte du vingtain gardée par un portier.
L’auteur explique l’élaboration de ce système de protection en milieu rural : « Au XIVe siècle, les villages du Lyonnais sont complètement fortifiés pour se protéger des bandes de mercenaires surnommés les Tard-Venus, constitués d’anciens soldats devenus inoccupés après la paix de Brétigny en 1360 ; ces pillards apportèrent la désolation et l’insécurité dans notre région. »
Dans l’ouvrage
Le vingtain peut être formé par le mur aveugle arrière des maisons, d’une épaisseur considérable, ou par un véritable mur indépendant. Il n’est pas destiné à protéger seulement le seigneur mais également les habitants.
Citons encore (p. 11) : "On aurait tort de penser qu'il y eut un modèle type de village fortifié. Chaque bourg a sa spécificité selon son importance, son site géographiques, son évolution historique".
Une carte publiée dans cet ouvrage montre les vingtains étudiés :
Dans le
"Le bourg de Vaugneray était protégé par un vingtain, le « Chater », qui était la propriété des Chanoines Comte de Lyon, seigneurs du lieu. Ils s’y réfugièrent en 1562 lors de la prise de Lyon par les protestants.
La plus ancienne mention de ces fortifications actuellement connue, remonte à 1391 et concerne les habitants de Vaugneray, qui étaient dispensés de faire le guet du château d’Yzeron du fait qu’ils avaient « leurs domiciles et maisons autour de la forteresse de Vaugneray qui est un château ancien et notable »."
Dans
Dans le
"Autant que l’on puisse en juger, le château se composait d’une enceinte fortifiée quadrangulaire, de moins de 40 mètres de côté, sans flanquement, abritant une église, des bâtiments seigneuriaux et quelques maisons, comme la plupart des sites castraux du Lyonnais. Il était entouré d’un fossé en eau, alimenté par une source de Merdanson."
Aujourd’hui, seuls subsistent une porte et une portion des fossés.
Il nous est impossible de préciser si l'enceinte du château de Chaponost était un château stricto sensu ou bien était également destinée protéger les biens et habitants de Chaponost, ce qui en ferait davantage un vingtain.
Vous pouvez trouver dans cet ouvrage l'hypothèse d'un tracé de l'enceinte du château.
Enfin, dans
Vous pouvez entrer en contact avec l'association l'Araire, car elle connaît bien ce sujet.
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