Question d'origine :
Bonjour,
Une fourmie perdue peut-elle survivre ?
Réponse du Guichet

Bonjour,
Selon Wikipédia, les fourmis sont des insectes de la famille des Formicidés (Formicidae). Elles forment des colonies et vivent dans des fourmilières. Dans chaque fourmilière, chaque fourmi effectue une tâche précise attribuée selon son rang et son âge.
Voici ce qu’indique l’ouvrage L’univers fascinant des fourmis concernant l’organisation de leur société :
« Les sociétés de fourmis sont des rassemblements très organisés, où chacun accomplit des tâches précises et complémentaires des activités des autres. Elles ne sont pas hiérarchisées comme le sont les sociétés humaines : la distribution des rôles n’est pas assurée par un individu placé en haut de l’échelle sociale. Pourtant, ses différents membres travaillent de concert et coopèrent pour faire vivre le groupe, mais de manière auto-organisée, fruit des interactions simples entre chacun ».
Les fourmis vivent donc en groupe et dépendent de lui. Pour communiquer entre elles, elles font appel aux phéromones telles que les phéromones "incitatrices" qui permettent à la reine de d’inciter les ouvrières à se regrouper autour d’elle. Ces insectes ont également des phéromones de territoire et de pistes qui délimitent leur terrain d’exploration et balisent leurs trajets (source : L’univers fascinant des fourmis).
Si une fourmi se retrouve séparée de sa colonie, elle est destinée à mourir. C’est ce qu’explique le site terraeco.net, dans son article "Isolées, les fourmis meurent… Et nous ?" :
« La fourmi est un candidat idéal pour étudier la puissance du lien social. Il suffit de soulever une pierre de jardin pour s’en apercevoir : la bête à six pattes n’est pas un être solitaire. Loin s’en faut. C’est par dizaines – voire par milliers – qu’elles se nourrissent, se déplacent, se logent. Elles sont dotées de rôles bien définis même si interchangeables : outre la reine qui donne naissance aux larves, les ouvrières sont chargées de chercher de la nourriture, de construire le nid, d’élever les rejetons… Bref, elles constituent une société fort bien organisée. Mais privez-les de leurs pareilles et les voilà qui dégénèrent ».
Les expériences menées par des chercheurs de l’Université de Lausanne ont montré que même si les fourmis isolées avaient un nid, une grande quantité de nourriture et de l’eau, elles mourraient tout de même au bout de quelques jours. Les analyses ont montré que la fourmi isolée présentait des troubles de la digestion dus à un stress interne, mais qu’il y avait également un déséquilibre entre apport et dépense d’énergie.
Pour en savoir plus sur le sujet, voici quelques documents qui pourront vous être utiles :
- L’univers fascinant des fourmis – Céline Sivault
- Les fourmis – Marie-Sophie Germain
- La vie des fourmis – Laurent Keller, Elisabeth Gordon
Selon Wikipédia, les fourmis sont des insectes de la famille des Formicidés (Formicidae). Elles forment des colonies et vivent dans des fourmilières. Dans chaque fourmilière, chaque fourmi effectue une tâche précise attribuée selon son rang et son âge.
Voici ce qu’indique l’ouvrage L’univers fascinant des fourmis concernant l’organisation de leur société :
« Les sociétés de fourmis sont des rassemblements très organisés, où chacun accomplit des tâches précises et complémentaires des activités des autres. Elles ne sont pas hiérarchisées comme le sont les sociétés humaines : la distribution des rôles n’est pas assurée par un individu placé en haut de l’échelle sociale. Pourtant, ses différents membres travaillent de concert et coopèrent pour faire vivre le groupe, mais de manière auto-organisée, fruit des interactions simples entre chacun ».
Les fourmis vivent donc en groupe et dépendent de lui. Pour communiquer entre elles, elles font appel aux phéromones telles que les phéromones "incitatrices" qui permettent à la reine de d’inciter les ouvrières à se regrouper autour d’elle. Ces insectes ont également des phéromones de territoire et de pistes qui délimitent leur terrain d’exploration et balisent leurs trajets (source : L’univers fascinant des fourmis).
Si une fourmi se retrouve séparée de sa colonie, elle est destinée à mourir. C’est ce qu’explique le site terraeco.net, dans son article "Isolées, les fourmis meurent… Et nous ?" :
« La fourmi est un candidat idéal pour étudier la puissance du lien social. Il suffit de soulever une pierre de jardin pour s’en apercevoir : la bête à six pattes n’est pas un être solitaire. Loin s’en faut. C’est par dizaines – voire par milliers – qu’elles se nourrissent, se déplacent, se logent. Elles sont dotées de rôles bien définis même si interchangeables : outre la reine qui donne naissance aux larves, les ouvrières sont chargées de chercher de la nourriture, de construire le nid, d’élever les rejetons… Bref, elles constituent une société fort bien organisée. Mais privez-les de leurs pareilles et les voilà qui dégénèrent ».
Les expériences menées par des chercheurs de l’Université de Lausanne ont montré que même si les fourmis isolées avaient un nid, une grande quantité de nourriture et de l’eau, elles mourraient tout de même au bout de quelques jours. Les analyses ont montré que la fourmi isolée présentait des troubles de la digestion dus à un stress interne, mais qu’il y avait également un déséquilibre entre apport et dépense d’énergie.
Pour en savoir plus sur le sujet, voici quelques documents qui pourront vous être utiles :
- L’univers fascinant des fourmis – Céline Sivault
- Les fourmis – Marie-Sophie Germain
- La vie des fourmis – Laurent Keller, Elisabeth Gordon
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