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ou quand comment merci d'avance votre site est génial
			Réponse du Guichet
                                
                                 Le 01/07/2015 à 08h27
                            
                        
							Bonjour, 
La presse locale et plus particulièrement Le Télégramme consacre divers articles à la crise de la sardine en Bretagne dont l’édition du 31 mai 2009. Dans celle-ci, Sophie Desplancques relate les différentes phases de la crise de la sardine :
En 1902, la sardine disparaît des rivages bretons. La crise durera sept ans et plongera des familles entières dans la misère. Un grand mouvement de solidarité va se développer dans la région ainsi que dans toute la France et même jusqu'en Russie.
1878 marque l'apogée de l'industrie sardinière en Bretagne. Depuis vingt ans, des milliers d'hommes ont accouru, venant des campagnes voisines pour monter à bord des chaloupes et pêcher les sardines de la baie de Douarnenez, tandis que des milliers de filles et de femmes travaillent à l'usine. Car la sardine est d'or : les usines de conserves de poissons se sont délocalisées vers les lieux de pêche comme Douarnenez, Concarneau, l'Ile-Tudy, Penmarc'h, Le Guilvinec et Camaret. En 1880, de la Loire-Inférieure au Finistère, on ne compte pas moins de 132 conserveries (…) Quand la sardine disparaît, la crise prend une autre ampleur dans la mesure où il n'y pas d'autres sources de revenu.
On ne trouve de la sardine que sur les côtes de l'ouest européen. Mais elle fait l'objet d'une pêche d'envergure dans trois zones seulement : le littoral ibérique, du Nord du Portugal au fond du golfe de Gascogne; l'ensemble vendéen et breton de l'Atlantique; les Cornouailles anglaises. La sardine de rogue bretonne est essentiellement une immature âgée d'un an et demi à deux ans. À ce stade de croissance, elle passe chaque année - de mai-juin à octobre - par des «périodes d'engraissement ». À la recherche de nourriture, les immatures organisent surtout leurs migrations en fonction de l'abondance du plancton, dont la répartition dépend directement des conditions météorologiques, en particulier du vent. Le caractère aléatoire de la pêche bretonne découle surtout de la trop grande homogénéité des populations de sardines. Si une ponte est contrariée, c'est la totalité du stock local qui est affectée et, deux ans plus tard, la campagne sardinière sera catastrophique. La sardine s'est déjà fait rare de 1880 à 1887. En 1902, on n'en trouve plus. Cette année-là, les pêcheurs du Guilvinec n'ont gagné que 400 francs, ceux de Camaret 120 et ceux de l'Ile-Tudy, Lesconil et Crozon n'ont pas touché plus, parfois même moins.
Des familles entières touchées
Dans de nombreux ports comme Concarneau ou Douarnenez, la sardine fait vivre des familles entières : le mari est pêcheur, la femme ouvrière à la conserverie, le fils mousse et la fille à l'usine. Une structure familiale simple mais dangereuse lorsque le poisson vient à manquer. En 1903, à Concarneau, la pêche de la sardine ne donne rien et les pêcheurs sont découragés. Au Passage, à Concarneau, seules deux usines, Le Goff et Saupiquet, travaillent. En 1906, la situation s'est aggravée puisque plus aucune usine n'est approvisionnée. Les pêcheurs et leurs familles sont les plus durement touchés par la crise, mais ils ne sont pas les seuls. Les vanniers du Juch gagnaient bien leur vie lorsqu'ils pouvaient vendre leurs paniers destinés à l'expédition du poisson. Mais avec la crise, ils ressentent également une baisse de leurs revenus. Les usines de filets ne sont pas épargnées non plus.
La misère à la Une
Les journaux se font l'écho de la misère qui règne. Le journaliste Georges Bourdon a vu les marins qui viennent, chaque jour, dans les mairies solliciter un certificat d'indigence pour aller tendre la main dans les villages voisins. La plupart ne font qu'un repas, et quel repas ! Un morceau de pain et des pommes de terre. Le reporter du Matin, Georges Grippon, s'est rendu chez Larnicol à Kérity. « Les huit enfants sont réunis dans les deux pièces de la petite maison. La mère et les deux petits sont assis dans la cheminée et se chauffent autour d'un misérable feu de paille. Une grande fille, l'aînée, tricote des bas, mais elle ne pourra continuer demain, faute de laine ». L'Écho de Paris, l'Éclair, Le Petit Journal relaient également l'information. Dans l'édition illustrée du 1er février 1903, Le Petit Journal titre sur « la famine sur les côtes bretonnes ». « La misère est horrible sur toute la côte du Finistère et du Morbihan, où se fait la pêche de la sardine. Ce n'est pas quarante mille, comme on l'a dit tout d'abord, c'est cent mille personnes qui, actuellement, par ce temps glacial d'hiver, se trouvent littéralement sans pain et meurent de froid et de faim », précise l'auteur de l'article.
La solidarité s'organise
Dès le 6 janvier 1903, La Dépêche de Brest a ouvert une souscription en faveur des pêcheurs. Louis Coudurier, son directeur, viendra lui-même se rendre compte de la situation, accompagnant le préfet Collignon, le député Georges Le Bail et Tissier, chef du cabinet du Ministère de la Marine. La souscription rapportera 30.000 francs. Le 17 janvier 1903, « le maire de Concarneau a l'honneur de faire connaître à ses administrés que des souscriptions seront recueillies à la mairie et dans les hôtels de Concarneau en faveur des pêcheurs et ouvriers d'usines plongés dans la plus profonde misère par suite du manque de pêche »...
Parallèlement, Jean-Christophe Fichou consacre de nombreuses études à la sardine et s’intéresse également à la souscription. Voici, par exemple, un bref résumé de son article portant sur La crise sardinière de 1902-1913 au cœur des affrontements religieux en Bretagne :
Au début de l’automne 1902, la sardine a disparu des côtes bretonnes et vendéennes ; 15 000 à 20 000 ouvrières des conserveries, et le double de pêcheurs sont au chômage. La misère se fait tous les jours plus pesante. Pour tenter de la soulager, des fonds importants sont recueillis après une intense campagne de presse et un formidable élan national. Pour les distribuer, un comité de secours est constitué en janvier 1903, mais pour beaucoup de donateurs il présente le défaut d’être dirigé par des personnalités proches du gouvernement jugé trop républicain. Un second comité catholique est donc créé pour répondre aux attentes des donateurs hostiles aux radicaux et au gouvernement d’Émile Combes. Le grand débat d’idées à propos de la séparation de l’État et de l’Église qui secoue la France au cours des premières années du XXe siècle trouve assez étonnamment un prolongement inattendu dans la grande crise sardinière qui frappe la Bretagne entre 1902 et 1907.
Du même auteur, vous pourrez également parcourir :
* Jean-Christophe Fichou, « Les syndicats ouvriers des filles de la conserve de poisson en Bretagne 1905-1914 », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 117-2 | 2010, URL : http://abpo.revues.org/1772
* Brioist Pascal, Fichou Jean-Christophe, « La sardine à l'huile ou le premier aliment industriel », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest , 4/2012 (n° 119-4) , p. 69-80
URL : http://www.cairn.info/revue-annales-de- ... age-69.htm.
Par ailleurs, pour compléter ces premiers éléments, nous vous invitons à parcourir les ouvrages suivants, non possédés par la bibliothèque municipale de Lyon :
* Xavier-François Dubois consacre un article sur les « Mutations techniques et crises sardinières » dans Mutations techniques des pêches maritimes: agir ou subir?
* L'épopée de la sardine. Un siècles d'histoires de pêches par Jean-Claude Boulard, 2007 : Un siècle d'histoire de la pêche qui permet au lecteur de découvrir la civilisation sardinière, aujourd'hui presque totalement disparue. Le récit, au début du siècle, de l'exploitation de la sardine entre les Sables-d'Olonne et Douarnenez, où toute une vie s'organisait autour de cet humble petit poisson.
* Conserveries en Bretagne : l'or bleu du littoral sous la direction de Marie Rouzeau, 2007 : A travers le regard porté pendant plus d'un siècle sur les conserveries par des photographes, peintres et publicitaires, l'ouvrage en retrace l'histoire. Ayant connu de grandes crises au XXe siècle, cette activité a laissé des traces durables dans la mémoire ouvrière et industrielle, comme dans la pratique contemporaine de la pêche.
* Familles de marins-pêcheurs et évolution des pêches: littoral morbihannais 1830-1920 par Nathalie Meyer-Sablé, 2005 : Etudie les mutations de la société bretonne au cours du XIXe siècle dans la région du littoral du Morbihan, évolution marquée par les changements des techniques de pêches, la généralisation du chalut, l'implantation de conserveries, la place nouvelle des femmes dans les familles, la mise en place de structures d'entraide, la place et le rôle du christianisme...
* La révolution sardinière : pêcheurs et conserveurs en Bretagne Sud au XIXe siècle par Xavier Dubois, préface Gérard Le Bouëdec, 2004 : Étudie l'histoire sociale et économique de la Bretagne à travers l'industrialisation de la conserve et de la sardine. Fortement artisanale au XVIIIe siècle, les mutations de la pêche sardinière sont marquantes dès 1840. Le Morbihan va alors occuper la place mondiale entre 1850 et 1860. Cette industrie va ensuite vivre des crises dès 1870 sous l'effet notamment de la concurrence ibérique.
* De la crise de la sardine à l'âge d'or de la dentelle par France Caillard, Alice Cosquer, Rosa Guichaoua.. [et al.] 2003 : Histoire de la conversion économique de la Bretagne après la crise dans le secteur de la sardine. La technique de dentelle au point d'Irlande, mise au point après la grande famine d'Irlande dans les années 1840-1850, a été importée en Bretagne et a permis la création de nouveaux réseaux commerciaux.
* Voiles au travail en bretagne atlantique (tome 1), ouvrage collectif, 2003 : Recueil de témoignages et d'études sur la tradition et la culture populaire bretonne issue de l'histoire récente des marins pêcheurs et des caboteurs embarqués sur des sardiniers ou des thoniers. Les aspects techniques, sociaux et psychologiques s'entremêlent pour retracer la peine des hommes et la spécificité du génie de chaque port.
* Histoire économique et sociale de la Bretagne Par Jérôme Cucarull, 2002.
* Penn sardin: deux siècles de pêche à la sardine par François Bertin, 2001 : Penn sardin, en breton "tête de sardine", c'est tout un monde de travail qui gravite autour d'une richesse naturelle, la sardine : ouvrières des conserveries, pêcheurs, syndicalistes et patrons de bateaux.
merci pour vos encouragements
						
					                                                            La presse locale et plus particulièrement Le Télégramme consacre divers articles à la crise de la sardine en Bretagne dont l’édition du 31 mai 2009. Dans celle-ci, Sophie Desplancques relate les différentes phases de la crise de la sardine :
En 1902, la sardine disparaît des rivages bretons. La crise durera sept ans et plongera des familles entières dans la misère. Un grand mouvement de solidarité va se développer dans la région ainsi que dans toute la France et même jusqu'en Russie.
1878 marque l'apogée de l'industrie sardinière en Bretagne. Depuis vingt ans, des milliers d'hommes ont accouru, venant des campagnes voisines pour monter à bord des chaloupes et pêcher les sardines de la baie de Douarnenez, tandis que des milliers de filles et de femmes travaillent à l'usine. Car la sardine est d'or : les usines de conserves de poissons se sont délocalisées vers les lieux de pêche comme Douarnenez, Concarneau, l'Ile-Tudy, Penmarc'h, Le Guilvinec et Camaret. En 1880, de la Loire-Inférieure au Finistère, on ne compte pas moins de 132 conserveries (…) Quand la sardine disparaît, la crise prend une autre ampleur dans la mesure où il n'y pas d'autres sources de revenu.
On ne trouve de la sardine que sur les côtes de l'ouest européen. Mais elle fait l'objet d'une pêche d'envergure dans trois zones seulement : le littoral ibérique, du Nord du Portugal au fond du golfe de Gascogne; l'ensemble vendéen et breton de l'Atlantique; les Cornouailles anglaises. La sardine de rogue bretonne est essentiellement une immature âgée d'un an et demi à deux ans. À ce stade de croissance, elle passe chaque année - de mai-juin à octobre - par des «périodes d'engraissement ». À la recherche de nourriture, les immatures organisent surtout leurs migrations en fonction de l'abondance du plancton, dont la répartition dépend directement des conditions météorologiques, en particulier du vent. Le caractère aléatoire de la pêche bretonne découle surtout de la trop grande homogénéité des populations de sardines. Si une ponte est contrariée, c'est la totalité du stock local qui est affectée et, deux ans plus tard, la campagne sardinière sera catastrophique. La sardine s'est déjà fait rare de 1880 à 1887. En 1902, on n'en trouve plus. Cette année-là, les pêcheurs du Guilvinec n'ont gagné que 400 francs, ceux de Camaret 120 et ceux de l'Ile-Tudy, Lesconil et Crozon n'ont pas touché plus, parfois même moins.
Des familles entières touchées
Dans de nombreux ports comme Concarneau ou Douarnenez, la sardine fait vivre des familles entières : le mari est pêcheur, la femme ouvrière à la conserverie, le fils mousse et la fille à l'usine. Une structure familiale simple mais dangereuse lorsque le poisson vient à manquer. En 1903, à Concarneau, la pêche de la sardine ne donne rien et les pêcheurs sont découragés. Au Passage, à Concarneau, seules deux usines, Le Goff et Saupiquet, travaillent. En 1906, la situation s'est aggravée puisque plus aucune usine n'est approvisionnée. Les pêcheurs et leurs familles sont les plus durement touchés par la crise, mais ils ne sont pas les seuls. Les vanniers du Juch gagnaient bien leur vie lorsqu'ils pouvaient vendre leurs paniers destinés à l'expédition du poisson. Mais avec la crise, ils ressentent également une baisse de leurs revenus. Les usines de filets ne sont pas épargnées non plus.
La misère à la Une
Les journaux se font l'écho de la misère qui règne. Le journaliste Georges Bourdon a vu les marins qui viennent, chaque jour, dans les mairies solliciter un certificat d'indigence pour aller tendre la main dans les villages voisins. La plupart ne font qu'un repas, et quel repas ! Un morceau de pain et des pommes de terre. Le reporter du Matin, Georges Grippon, s'est rendu chez Larnicol à Kérity. « Les huit enfants sont réunis dans les deux pièces de la petite maison. La mère et les deux petits sont assis dans la cheminée et se chauffent autour d'un misérable feu de paille. Une grande fille, l'aînée, tricote des bas, mais elle ne pourra continuer demain, faute de laine ». L'Écho de Paris, l'Éclair, Le Petit Journal relaient également l'information. Dans l'édition illustrée du 1er février 1903, Le Petit Journal titre sur « la famine sur les côtes bretonnes ». « La misère est horrible sur toute la côte du Finistère et du Morbihan, où se fait la pêche de la sardine. Ce n'est pas quarante mille, comme on l'a dit tout d'abord, c'est cent mille personnes qui, actuellement, par ce temps glacial d'hiver, se trouvent littéralement sans pain et meurent de froid et de faim », précise l'auteur de l'article.
La solidarité s'organise
Dès le 6 janvier 1903, La Dépêche de Brest a ouvert une souscription en faveur des pêcheurs. Louis Coudurier, son directeur, viendra lui-même se rendre compte de la situation, accompagnant le préfet Collignon, le député Georges Le Bail et Tissier, chef du cabinet du Ministère de la Marine. La souscription rapportera 30.000 francs. Le 17 janvier 1903, « le maire de Concarneau a l'honneur de faire connaître à ses administrés que des souscriptions seront recueillies à la mairie et dans les hôtels de Concarneau en faveur des pêcheurs et ouvriers d'usines plongés dans la plus profonde misère par suite du manque de pêche »...
Parallèlement, Jean-Christophe Fichou consacre de nombreuses études à la sardine et s’intéresse également à la souscription. Voici, par exemple, un bref résumé de son article portant sur La crise sardinière de 1902-1913 au cœur des affrontements religieux en Bretagne :
Au début de l’automne 1902, la sardine a disparu des côtes bretonnes et vendéennes ; 15 000 à 20 000 ouvrières des conserveries, et le double de pêcheurs sont au chômage. La misère se fait tous les jours plus pesante. Pour tenter de la soulager, des fonds importants sont recueillis après une intense campagne de presse et un formidable élan national. Pour les distribuer, un comité de secours est constitué en janvier 1903, mais pour beaucoup de donateurs il présente le défaut d’être dirigé par des personnalités proches du gouvernement jugé trop républicain. Un second comité catholique est donc créé pour répondre aux attentes des donateurs hostiles aux radicaux et au gouvernement d’Émile Combes. Le grand débat d’idées à propos de la séparation de l’État et de l’Église qui secoue la France au cours des premières années du XXe siècle trouve assez étonnamment un prolongement inattendu dans la grande crise sardinière qui frappe la Bretagne entre 1902 et 1907.
Du même auteur, vous pourrez également parcourir :
* Jean-Christophe Fichou, « Les syndicats ouvriers des filles de la conserve de poisson en Bretagne 1905-1914 », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 117-2 | 2010, URL : http://abpo.revues.org/1772
* Brioist Pascal, Fichou Jean-Christophe, « La sardine à l'huile ou le premier aliment industriel », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest , 4/2012 (n° 119-4) , p. 69-80
URL : http://www.cairn.info/revue-annales-de- ... age-69.htm.
Par ailleurs, pour compléter ces premiers éléments, nous vous invitons à parcourir les ouvrages suivants, non possédés par la bibliothèque municipale de Lyon :
* Xavier-François Dubois consacre un article sur les « Mutations techniques et crises sardinières » dans Mutations techniques des pêches maritimes: agir ou subir?
* L'épopée de la sardine. Un siècles d'histoires de pêches par Jean-Claude Boulard, 2007 : Un siècle d'histoire de la pêche qui permet au lecteur de découvrir la civilisation sardinière, aujourd'hui presque totalement disparue. Le récit, au début du siècle, de l'exploitation de la sardine entre les Sables-d'Olonne et Douarnenez, où toute une vie s'organisait autour de cet humble petit poisson.
* Conserveries en Bretagne : l'or bleu du littoral sous la direction de Marie Rouzeau, 2007 : A travers le regard porté pendant plus d'un siècle sur les conserveries par des photographes, peintres et publicitaires, l'ouvrage en retrace l'histoire. Ayant connu de grandes crises au XXe siècle, cette activité a laissé des traces durables dans la mémoire ouvrière et industrielle, comme dans la pratique contemporaine de la pêche.
* Familles de marins-pêcheurs et évolution des pêches: littoral morbihannais 1830-1920 par Nathalie Meyer-Sablé, 2005 : Etudie les mutations de la société bretonne au cours du XIXe siècle dans la région du littoral du Morbihan, évolution marquée par les changements des techniques de pêches, la généralisation du chalut, l'implantation de conserveries, la place nouvelle des femmes dans les familles, la mise en place de structures d'entraide, la place et le rôle du christianisme...
* La révolution sardinière : pêcheurs et conserveurs en Bretagne Sud au XIXe siècle par Xavier Dubois, préface Gérard Le Bouëdec, 2004 : Étudie l'histoire sociale et économique de la Bretagne à travers l'industrialisation de la conserve et de la sardine. Fortement artisanale au XVIIIe siècle, les mutations de la pêche sardinière sont marquantes dès 1840. Le Morbihan va alors occuper la place mondiale entre 1850 et 1860. Cette industrie va ensuite vivre des crises dès 1870 sous l'effet notamment de la concurrence ibérique.
* De la crise de la sardine à l'âge d'or de la dentelle par France Caillard, Alice Cosquer, Rosa Guichaoua.. [et al.] 2003 : Histoire de la conversion économique de la Bretagne après la crise dans le secteur de la sardine. La technique de dentelle au point d'Irlande, mise au point après la grande famine d'Irlande dans les années 1840-1850, a été importée en Bretagne et a permis la création de nouveaux réseaux commerciaux.
* Voiles au travail en bretagne atlantique (tome 1), ouvrage collectif, 2003 : Recueil de témoignages et d'études sur la tradition et la culture populaire bretonne issue de l'histoire récente des marins pêcheurs et des caboteurs embarqués sur des sardiniers ou des thoniers. Les aspects techniques, sociaux et psychologiques s'entremêlent pour retracer la peine des hommes et la spécificité du génie de chaque port.
* Histoire économique et sociale de la Bretagne Par Jérôme Cucarull, 2002.
* Penn sardin: deux siècles de pêche à la sardine par François Bertin, 2001 : Penn sardin, en breton "tête de sardine", c'est tout un monde de travail qui gravite autour d'une richesse naturelle, la sardine : ouvrières des conserveries, pêcheurs, syndicalistes et patrons de bateaux.
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