replay et streaming
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 13/08/2015 à 14h36
3842 vues
Question d'origine :
Quel y a t'il différence entre le replay et le streaming ??
Réponse du Guichet

Bonjour,
Les services de replay (ou télévision de rattrapage) étant des plateformes reposant sur la technologie du streaming, il n’y a, techniquement parlant, pas de différence.
Le développement du streaming depuis 2011 rend […] de moins en moins nécessaire le recours à des enregistreurs, un phénomène qui risque de s’amplifier à mesure que les téléspectateurs relieront leur télévision dite « connectée » directement à internet.
Avec les enregistreurs à disque dur et le streaming, la télévision entre dans l’ère de la délinéarisation : d’abord parce que le téléspectateur décide de sa propre programmation ; ensuite parce qu’il est possible, notamment pour les émissions regardées « en direct », d’interrompre la lecture, de la reprendre et, éventuellement, de rattraper le direct en accélérant la lecture (time shifting). Avec les enregistreurs numériques, le téléspectateur, avant de « copier » un programme, peut décider de supprimer la publicité, ce qui explique assurément pourquoi de plus en plus de chaînes favorisent le streaming, qu’il s’agisse d’offres de VàDA ou de télévision de rattrapage, afin de mieux garder le contrôle sur le téléspectateur, y compris dans les univers délinéarisés.
Source : Médias & sociétés : édition, presse, cinéma, radio, télévision, Internet, Francis Balle
En revanche, alors que le replay est un service légal proposé par les chaînes, le streaming peut être illégal :
Durablement installée parmi les internautes, la pratique du streaming marque l'émergence de la télévision à la carte, qu'on se crée en choisissant sur Internet, avec un ordinateur ou une tablette, les programmes qu'on veut regarder. Plus besoin d'attendre leur diffusion à une date et à une heure précise. Plus besoin, non plus, de programmer l'enregistrement de l'émission: tout est là, à portée de souris. Jeunes et moins jeunes s'y adonnent volontiers, si l'on en croit le palmarès des séries visionnées sur Internet: Plus belle la vie arrive en tête , suivie de NCIS, Person of Interest, Dexter, Les Experts, Body of Proof, Grey's Anatomy et Dr House. Selon l'étude, la majorité des séries sont visionnées de manière légale, essentiellement sur les sites de télévision de rattrapage. Serait-ce la fin du streaming illégal? Pas si sûr. Nos explications.
Le phénomène est difficile à chiffrer précisément. L'enquête d'OpinionWay pour Hadopi, établie à partir d'un questionnaire rempli volontairement par des internautes, conclut que les séries sont majoritairement regardées en streaming de manière légale (à hauteur de 57 % d'adeptes contre 37 % pour le visionnage illicite), un phénomène favorisé par les offres de TV de rattrapage. «C'est une pratique très démocratisée qui touche à des niveaux équivalents toutes les catégories de populations d'internautes», souligne l'étude, qui observe aussi que «de façon très nette, le streaming est plus pratiqué que le téléchargement».
Si l'on exclut iTunes, absent de l'enquête, les sites de TV de rattrapage M6Replay, Pluzz, TF1 et CanalPlay font partie de la liste des dix sites les plus utilisés en France avec YouTube et Dailymotion. Mais une grande partie des noms qui apparaissent dans le tableau d'Hadopi sont ceux de sites illégaux: Dpstream.net, Mixturecloud.com, Dpstream.tv, Emule, Allostreaming, Streamiz, Alloseries, Purevid, etc.
Une majorité des femmes (51 %) regarde les séries télévisées sur Internet, selon l'étude Hadopi. Parmi les internautes qui fréquentent les sites illégaux, tous ne sont pas des irresponsables ou de dangereux pirates. On trouve en effet, dans le lot, des Français installés à l'étranger qui ne peuvent pas regarder la télévision française et qui ne parviennent pas à se connecter aux sites des chaînes nationales. Et qui regrettent l'absence de contenus en français sur les services de vidéos étrangers.
À l'origine, il fallait utiliser un ordinateur et se connecter aux sites Web des chaînes. Avec souvent de gros problèmes d'incompatibilité technique. Maintenant, la plupart des téléviseurs récents sont capables de se connecter à Internet et la majorité des box ADSL avec la télé incluse proposent dans leurs menus l'accès direct à des émissions déjà diffusées. Il existe aussi des boîtiers annexes, à connecter au téléviseur. Mais attention: chaque chaîne négocie avec chaque constructeur, ce qui explique que certains services de «replay» ne sont pas disponibles sur tous ces produits.
Un minimum de bon sens suffit: si l'adresse du site correspond au nom de la chaîne qui diffuse habituellement la série (tf1.fr, pluzz.francetv.fr, d8.tv, etc.) et que son logo s'affiche en évidence, il y a de fortes chances qu'il s'agisse du site officiel et légal de la chaîne en question. Si la page présente une quantité de listes et de liens, des publicités omniprésentes et des demandes d'inscription, c'est qu'on se trouve selon toute vraisemblance sur un site illégal. Ce que confirme, en général, l'affichage de fenêtres pop-up au moindre clic, l'ouverture de nouvelles pages et la mauvaise qualité des vidéos. Certains sites parfaitement légaux peuvent aussi, à leur insu, diffuser des œuvres piratées, comme Dailymotion ou YouTube. Leurs contenus provenant des internautes eux-mêmes, a priori sans vérification, ces services prennent parfois du temps à faire respecter le droit d'auteur.
La majorité des sites de streaming illégal ne sont, en fait, que des portails qui regroupent des liens vers d'autres sites, principalement des services de stockage en ligne sur lesquels des particuliers déposent des vidéos. Pour limiter les risques juridiques, ils sont domiciliés dans des pays choisis pour leur législation particulièrement souple. Les serveurs de Purevid.com et Dpstream.net sont installés à Panama, ce dernier dépendant de la législation de Belize. MixtureCloud est hébergé à Hongkong et streamiz.nu a enregistré son service dans l'île océanienne de Niue. Pour se financer, ces sites demandent une inscription payante ou débordent de publicités en tout genre: bannières, pop-up, liens cachés, faux boutons, etc.
Source : Télévision : la révolution du streaming, lefigaro.fr
Bonne journée.
Les services de replay (ou télévision de rattrapage) étant des plateformes reposant sur la technologie du streaming, il n’y a, techniquement parlant, pas de différence.
Le développement du streaming depuis 2011 rend […] de moins en moins nécessaire le recours à des enregistreurs, un phénomène qui risque de s’amplifier à mesure que les téléspectateurs relieront leur télévision dite « connectée » directement à internet.
Avec les enregistreurs à disque dur et le streaming, la télévision entre dans l’ère de la délinéarisation : d’abord parce que le téléspectateur décide de sa propre programmation ; ensuite parce qu’il est possible, notamment pour les émissions regardées « en direct », d’interrompre la lecture, de la reprendre et, éventuellement, de rattraper le direct en accélérant la lecture (time shifting). Avec les enregistreurs numériques, le téléspectateur, avant de « copier » un programme, peut décider de supprimer la publicité, ce qui explique assurément pourquoi de plus en plus de chaînes favorisent le streaming, qu’il s’agisse d’offres de VàDA ou de télévision de rattrapage, afin de mieux garder le contrôle sur le téléspectateur, y compris dans les univers délinéarisés.
Source : Médias & sociétés : édition, presse, cinéma, radio, télévision, Internet, Francis Balle
En revanche, alors que le replay est un service légal proposé par les chaînes, le streaming peut être illégal :
Durablement installée parmi les internautes, la pratique du streaming marque l'émergence de la télévision à la carte, qu'on se crée en choisissant sur Internet, avec un ordinateur ou une tablette, les programmes qu'on veut regarder. Plus besoin d'attendre leur diffusion à une date et à une heure précise. Plus besoin, non plus, de programmer l'enregistrement de l'émission: tout est là, à portée de souris. Jeunes et moins jeunes s'y adonnent volontiers, si l'on en croit le palmarès des séries visionnées sur Internet: Plus belle la vie arrive en tête , suivie de NCIS, Person of Interest, Dexter, Les Experts, Body of Proof, Grey's Anatomy et Dr House. Selon l'étude, la majorité des séries sont visionnées de manière légale, essentiellement sur les sites de télévision de rattrapage. Serait-ce la fin du streaming illégal? Pas si sûr. Nos explications.
Le phénomène est difficile à chiffrer précisément. L'enquête d'OpinionWay pour Hadopi, établie à partir d'un questionnaire rempli volontairement par des internautes, conclut que les séries sont majoritairement regardées en streaming de manière légale (à hauteur de 57 % d'adeptes contre 37 % pour le visionnage illicite), un phénomène favorisé par les offres de TV de rattrapage. «C'est une pratique très démocratisée qui touche à des niveaux équivalents toutes les catégories de populations d'internautes», souligne l'étude, qui observe aussi que «de façon très nette, le streaming est plus pratiqué que le téléchargement».
Si l'on exclut iTunes, absent de l'enquête, les sites de TV de rattrapage M6Replay, Pluzz, TF1 et CanalPlay font partie de la liste des dix sites les plus utilisés en France avec YouTube et Dailymotion. Mais une grande partie des noms qui apparaissent dans le tableau d'Hadopi sont ceux de sites illégaux: Dpstream.net, Mixturecloud.com, Dpstream.tv, Emule, Allostreaming, Streamiz, Alloseries, Purevid, etc.
Une majorité des femmes (51 %) regarde les séries télévisées sur Internet, selon l'étude Hadopi. Parmi les internautes qui fréquentent les sites illégaux, tous ne sont pas des irresponsables ou de dangereux pirates. On trouve en effet, dans le lot, des Français installés à l'étranger qui ne peuvent pas regarder la télévision française et qui ne parviennent pas à se connecter aux sites des chaînes nationales. Et qui regrettent l'absence de contenus en français sur les services de vidéos étrangers.
À l'origine, il fallait utiliser un ordinateur et se connecter aux sites Web des chaînes. Avec souvent de gros problèmes d'incompatibilité technique. Maintenant, la plupart des téléviseurs récents sont capables de se connecter à Internet et la majorité des box ADSL avec la télé incluse proposent dans leurs menus l'accès direct à des émissions déjà diffusées. Il existe aussi des boîtiers annexes, à connecter au téléviseur. Mais attention: chaque chaîne négocie avec chaque constructeur, ce qui explique que certains services de «replay» ne sont pas disponibles sur tous ces produits.
Un minimum de bon sens suffit: si l'adresse du site correspond au nom de la chaîne qui diffuse habituellement la série (tf1.fr, pluzz.francetv.fr, d8.tv, etc.) et que son logo s'affiche en évidence, il y a de fortes chances qu'il s'agisse du site officiel et légal de la chaîne en question. Si la page présente une quantité de listes et de liens, des publicités omniprésentes et des demandes d'inscription, c'est qu'on se trouve selon toute vraisemblance sur un site illégal. Ce que confirme, en général, l'affichage de fenêtres pop-up au moindre clic, l'ouverture de nouvelles pages et la mauvaise qualité des vidéos. Certains sites parfaitement légaux peuvent aussi, à leur insu, diffuser des œuvres piratées, comme Dailymotion ou YouTube. Leurs contenus provenant des internautes eux-mêmes, a priori sans vérification, ces services prennent parfois du temps à faire respecter le droit d'auteur.
La majorité des sites de streaming illégal ne sont, en fait, que des portails qui regroupent des liens vers d'autres sites, principalement des services de stockage en ligne sur lesquels des particuliers déposent des vidéos. Pour limiter les risques juridiques, ils sont domiciliés dans des pays choisis pour leur législation particulièrement souple. Les serveurs de Purevid.com et Dpstream.net sont installés à Panama, ce dernier dépendant de la législation de Belize. MixtureCloud est hébergé à Hongkong et streamiz.nu a enregistré son service dans l'île océanienne de Niue. Pour se financer, ces sites demandent une inscription payante ou débordent de publicités en tout genre: bannières, pop-up, liens cachés, faux boutons, etc.
Source : Télévision : la révolution du streaming, lefigaro.fr
Bonne journée.
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