La pensée
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 19/10/2015 à 08h26
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Question d'origine :
Bonjour,
Je cherche à savoir d'où viennent les pensées, d'où proviennent-elles ?
Réponse du Guichet

Bonjour,
Du point de vue neurologique, c’est le « cerveau émotionnel » (cerveau limbique) qui, en symbiose avec le « cerveau rationnel » (cortex préfrontal) est à l’origine de nos pensées, de nos actions, de nos désirs et de nos motivations :
Le cerveau émotionnel coexiste avec le cerveau rationnel (cortex préfrontal). Il est à l’origine de nos pensées, de nos actions, de nos désirs et de nos motivations. Situées au centre du cerveau, les petites structures impliquées sont principalement l’hypothalamus, le noyau accumbens (centre du plaisir, fait partie des ganglions de la base), et l’amygdale (centre des émotions comme la peur, le stress). Le cerveau rationnel adapte en permanence nos comportements. Les régions qui sont sollicitées se situent dans le cortex pré-frontal. Ce dernier intègre les informations sensorielles et émotionnelles, organise les actions dans le temps, planifie le comportement humain en fonction de son environnement.
Source : Comprendre le cerveau et son fonctionnement, Institut du Cerveau et de la Moelle épinière
Ceci étant dit, on aurait tort de réduire l'origine de nos pensées à l'activité accrue d'une zone particulière de notre cerveau. La réalité est beaucoup plus complexe... et pour une grande part, encore très mystérieuse :
C’est devenu monnaie courante de lire dans les grands médias qu’on a découvert, grâce aux appareils d’imagerie cérébrale, le « centre » de la colère, de la jalousie, de la générosité ou de toute autre émotion ou fonction cognitive particulière. Or il s’agit, au mieux, d’une simplification à outrance. Et au pire, carrément d’une fausseté.
C’est la position défendue en février 2012 par le Dr. William A. Cunningham dans la revue Current Directions in Psychological Science. Son article déconstruit une vision très restrictive d’une région du cerveau que l’on appelle l’amygdale et qui est souvent associée dans la presse populaire au « centre de la peur ».
S’il est certain que l’amygdale devient très active quand une personne a peur de quelque chose, comme l’ont montré nombre d’expériences d’imagerie cérébrale, c’est loin d’être la seule situation où elle « s’enflamme » ainsi, note de Dr. Cunningham. En analysant de nombreuses études portant sur cette structure cérébrale, Cunningham constate que le rôle de l’amygdale est beaucoup plus subtil. Elle semble en effet s’activer en relation avec tout événement qui peut préoccuper quelqu’un à un instant donné. Se retrouver face à face avec un ours est effectivement une situation préoccupante. Mais voir de la bonne nourriture pour une personne qui a faim, ou un individu en détresse pour une personne empathique, aussi. Et des études montrent justement que l’amygdale est aussi très active dans ces situations.
Si l’amygdale peut être active dans des situations si différentes, c’est qu’elle n’agit jamais seule. En effet, le cerveau forme un vaste réseau de structures richement interconnectées et pour la moindre émotion ou tâche cognitive ce n’est jamais une seule région qui s’active, mais plusieurs. Deux, cinq, dix, douze, cela dépend de la fonction en question, de la précision des appareils, et même de la méthodologie employée (voir les 3e et 4e liens ci-bas).
Une structure cérébrale particulière comme l’amygdale peut donc se retrouver à faire partie de différents réseaux fonctionnels dont l’activation distribuée dans l’ensemble du cerveau peut être associée, elle, à une tâche ou une émotion particulière.
Au lieu de vouloir imposer nos catégories langagières à des « centres » cérébraux qui en seraient responsables, mieux vaudrait alors considérer l’ensemble du réseau impliqué. Et peut-être un jour en arriver à déduire une fonction particulière pour une structure donnée, mais une fonction qui ne correspondrait alors pas nécessairement aux mots les plus vendeurs pour les grands médias. Comme la « préoccupation immédiate pour quoi que ce soit » dans le cas de l’amygdale qui, avouons-le, est tout de même moins sexy que la peur pour faire vendre de la copie…
Source : Le blogue du cerveau à tous les niveaux
Bien avant l’avènement des neurosciences, deux visions de la nature de l’esprit humain s’affrontaient déjà. Pour les scientifiques qui se revendiquent d’une approche dite «moniste», aucune pensée ne serait possible sans activité neuronale, même si la manière dont l’activité chimique et électrique de notre cerveau «crée» de la conscience et des émotions demeure une énigme.
A l’opposé, selon la vision dite «dualiste» –dont le père fondateur est Descartes– tout ce qui relève de la pensée et de la conscience serait bien distinct du cerveau, quelque chose d’immatériel qui ne se voit pas, ne se mesure pas et ne se limite pas à des frontières biologiques. La réflexion peut paraître abstraite, cependant elle conduit à un véritable dilemme, très concret celui-ci, dans la prise en charge de nos dysfonctionnements psychiques. A ce titre, les divers traitements de la dépression, ce mal-être si répandu dans notre société, sont un exemple révélateur du fossé qui sépare l’approche par la psychothérapie et le recours aux molécules pharmacologiques visant à rééquilibrer la production de certains neurotransmetteurs par nos cellules cérébrales.
Imagerie cérébrale: des découvertes et des limites
Il existe une cartographie de notre cerveau, toujours plus précise grâce au développement des techniques d’imagerie qui peuvent aujourd’hui non seulement voir son anatomie mais aussi mesurer son activité en temps réel. Cependant, si l’imagerie cérébrale fonctionnelle peut déceler des dysfonctionnements dans certains circuits neuronaux, notamment en cas de dépression, elle ne permet pas de décortiquer les processus complexes qui provoquent les changements métaboliques observés. Malgré ces limitations, des observations récurrentes chez des personnes dépressives viennent confirmer certains symptômes, d’où la tentation de considérer désormais les maladies mentales comme des maladies du cerveau.
De plus en plus d’études se penchent sur les différentes façons d’influencer notre fonctionnement cérébral. On comprend de mieux en mieux par exemple comment des stimulations électriques ou certaines substances – hallucinogènes, psychotropes – modifient l’activité électrique de nos neurones et la libération des neurotransmetteurs, qui sont les éléments chimiques circulant d’un neurone à l’autre. En revanche, il semble plus difficile d’expliquer comment une simple pensée, une intention de notre part, le fait d’imaginer une action sans la réaliser peuvent également influencer l’activité cérébrale.
Des niveaux de réalité très différents
En l’état actuel de nos connaissances, il est indéniable que cerveau et pensée sont liés et que les informations qu’ils se communiquent peuvent aller dans les deux sens. Quant à déterminer où se situe la conscience dans cette relation, à quel moment elle intervient, des questions fondamentales restent ouvertes, qui vont jusqu’à la remise en question de notre libre arbitre. En effet, certaines études démontrent que notre cerveau initie une action avant même que celle-ci soit accessible à notre conscience.
La nature essentielle de ces questionnements a de quoi donner le vertige, lorsqu’on réalise l’impact qu’ils peuvent avoir sur la manière dont on considère le mal-être psychologique et les troubles mentaux, sur l’interprétation que l’on en fait, sur la compréhension de leur origine et les traitements préconisés. Or, ce qui se passe au niveau de nos neurones et synapses ou ce qui transparaît dans nos émotions est peut-être l’expression de processus psychobiologiques semblables, mais s’exprimant à des niveaux de réalités très différents, tout comme par exemple une horloge et un cadran solaire indiquent tous deux l’heure qu’il est, mais en utilisant des mécanismes radicalement différents.
Source : Cerveau ou pensée: qui est malade lorsque nous déprimons?, planetesante.ch
Cet article fait référence à la publication de Rémy C. Martin-Du Pan dans la Revue médicale suisse n°351 en 2012 : Neurosciences et rapport pensée-cerveau : à propos des traitements de la dépression
Proposer des solutions simples fondées sur ces technologies complexes permet de trouver une oreille attentive auprès des pouvoirs publics ; mais affirmer que les images du cerveau démontrent la validité d’une méthode pédagogique, d’un modèle économique ou d’une décision de justice présente un risque de dérives idéologiques, scientifiques, politiques et sociétales. Si la délinquance, l’échec scolaire ou la pauvreté peuvent se diagnostiquer à partir de neuro-images, à quoi bon continuer, par exemple, à investir dans de coûteuses politiques d’éducation, de prévention et d’insertion sociale ?
La « preuve par le cerveau » reproduit l’illusion individualiste, c’est-à-dire la croyance selon laquelle les individus ont d’abord une existence biologiquement déterminée sur laquelle vient se greffer un historique relativement accessoire. Elle naturalise l’esprit, le faisant apparaître comme une donnée intangible sur un écran plutôt que comme le produit d’une histoire et de circonstances ; elle gomme ainsi la contribution du contexte culturel et socio-historique au développement de la pensée et des sociétés. Elle neutralise enfin la dimension subjective et autonome de la construction de l’expérience humaine, reformulée dans les termes des sciences naturelles.
Car le cerveau est le substrat matériel de notre activité mentale, mais il ne pense pas ; seule la personne pense. Et le contenu de ses pensées trouve son origine à l’extérieur du cerveau, dans son environnement interne et externe. L’image ne donne pas à voir des pensées, mais des corrélats biologiques de ce que fait un être humain quand nous disons qu’il pense : activité électrique, variation du flux sanguin, etc. Le cerveau est la condition objective de la réalité mentale, mais c’est cette réalité mentale qui le façonne. Oublier ces deux faits relève de la neuromythologie scientiste.
Source : Le cerveau ne pense pas tout seul, monde-diplomatique.fr
Pour aller plus loin :
- Le cerveau et la pensée : le nouvel âge des sciences cognitives, sous la direction de Jean-François Dortier
- Cerveau.net : l'organisation et le fonctionnement de notre cerveau Jacques Gagnon
- Le cerveau à tous les niveaux !, site de vulgarisation scientifique et pédagogique sur le cerveau et son fonctionnement
Bonne journée.
Du point de vue neurologique, c’est le « cerveau émotionnel » (cerveau limbique) qui, en symbiose avec le « cerveau rationnel » (cortex préfrontal) est à l’origine de nos pensées, de nos actions, de nos désirs et de nos motivations :
Le cerveau émotionnel coexiste avec le cerveau rationnel (cortex préfrontal). Il est à l’origine de nos pensées, de nos actions, de nos désirs et de nos motivations. Situées au centre du cerveau, les petites structures impliquées sont principalement l’hypothalamus, le noyau accumbens (centre du plaisir, fait partie des ganglions de la base), et l’amygdale (centre des émotions comme la peur, le stress). Le cerveau rationnel adapte en permanence nos comportements. Les régions qui sont sollicitées se situent dans le cortex pré-frontal. Ce dernier intègre les informations sensorielles et émotionnelles, organise les actions dans le temps, planifie le comportement humain en fonction de son environnement.
Source : Comprendre le cerveau et son fonctionnement, Institut du Cerveau et de la Moelle épinière
Ceci étant dit, on aurait tort de réduire l'origine de nos pensées à l'activité accrue d'une zone particulière de notre cerveau. La réalité est beaucoup plus complexe... et pour une grande part, encore très mystérieuse :
C’est devenu monnaie courante de lire dans les grands médias qu’on a découvert, grâce aux appareils d’imagerie cérébrale, le « centre » de la colère, de la jalousie, de la générosité ou de toute autre émotion ou fonction cognitive particulière. Or il s’agit, au mieux, d’une simplification à outrance. Et au pire, carrément d’une fausseté.
C’est la position défendue en février 2012 par le Dr. William A. Cunningham dans la revue Current Directions in Psychological Science. Son article déconstruit une vision très restrictive d’une région du cerveau que l’on appelle l’amygdale et qui est souvent associée dans la presse populaire au « centre de la peur ».
S’il est certain que l’amygdale devient très active quand une personne a peur de quelque chose, comme l’ont montré nombre d’expériences d’imagerie cérébrale, c’est loin d’être la seule situation où elle « s’enflamme » ainsi, note de Dr. Cunningham. En analysant de nombreuses études portant sur cette structure cérébrale, Cunningham constate que le rôle de l’amygdale est beaucoup plus subtil. Elle semble en effet s’activer en relation avec tout événement qui peut préoccuper quelqu’un à un instant donné. Se retrouver face à face avec un ours est effectivement une situation préoccupante. Mais voir de la bonne nourriture pour une personne qui a faim, ou un individu en détresse pour une personne empathique, aussi. Et des études montrent justement que l’amygdale est aussi très active dans ces situations.
Si l’amygdale peut être active dans des situations si différentes, c’est qu’elle n’agit jamais seule. En effet, le cerveau forme un vaste réseau de structures richement interconnectées et pour la moindre émotion ou tâche cognitive ce n’est jamais une seule région qui s’active, mais plusieurs. Deux, cinq, dix, douze, cela dépend de la fonction en question, de la précision des appareils, et même de la méthodologie employée (voir les 3e et 4e liens ci-bas).
Une structure cérébrale particulière comme l’amygdale peut donc se retrouver à faire partie de différents réseaux fonctionnels dont l’activation distribuée dans l’ensemble du cerveau peut être associée, elle, à une tâche ou une émotion particulière.
Au lieu de vouloir imposer nos catégories langagières à des « centres » cérébraux qui en seraient responsables, mieux vaudrait alors considérer l’ensemble du réseau impliqué. Et peut-être un jour en arriver à déduire une fonction particulière pour une structure donnée, mais une fonction qui ne correspondrait alors pas nécessairement aux mots les plus vendeurs pour les grands médias. Comme la « préoccupation immédiate pour quoi que ce soit » dans le cas de l’amygdale qui, avouons-le, est tout de même moins sexy que la peur pour faire vendre de la copie…
Source : Le blogue du cerveau à tous les niveaux
Bien avant l’avènement des neurosciences, deux visions de la nature de l’esprit humain s’affrontaient déjà. Pour les scientifiques qui se revendiquent d’une approche dite «moniste», aucune pensée ne serait possible sans activité neuronale, même si la manière dont l’activité chimique et électrique de notre cerveau «crée» de la conscience et des émotions demeure une énigme.
A l’opposé, selon la vision dite «dualiste» –dont le père fondateur est Descartes– tout ce qui relève de la pensée et de la conscience serait bien distinct du cerveau, quelque chose d’immatériel qui ne se voit pas, ne se mesure pas et ne se limite pas à des frontières biologiques. La réflexion peut paraître abstraite, cependant elle conduit à un véritable dilemme, très concret celui-ci, dans la prise en charge de nos dysfonctionnements psychiques. A ce titre, les divers traitements de la dépression, ce mal-être si répandu dans notre société, sont un exemple révélateur du fossé qui sépare l’approche par la psychothérapie et le recours aux molécules pharmacologiques visant à rééquilibrer la production de certains neurotransmetteurs par nos cellules cérébrales.
Il existe une cartographie de notre cerveau, toujours plus précise grâce au développement des techniques d’imagerie qui peuvent aujourd’hui non seulement voir son anatomie mais aussi mesurer son activité en temps réel. Cependant, si l’imagerie cérébrale fonctionnelle peut déceler des dysfonctionnements dans certains circuits neuronaux, notamment en cas de dépression, elle ne permet pas de décortiquer les processus complexes qui provoquent les changements métaboliques observés. Malgré ces limitations, des observations récurrentes chez des personnes dépressives viennent confirmer certains symptômes, d’où la tentation de considérer désormais les maladies mentales comme des maladies du cerveau.
De plus en plus d’études se penchent sur les différentes façons d’influencer notre fonctionnement cérébral. On comprend de mieux en mieux par exemple comment des stimulations électriques ou certaines substances – hallucinogènes, psychotropes – modifient l’activité électrique de nos neurones et la libération des neurotransmetteurs, qui sont les éléments chimiques circulant d’un neurone à l’autre. En revanche, il semble plus difficile d’expliquer comment une simple pensée, une intention de notre part, le fait d’imaginer une action sans la réaliser peuvent également influencer l’activité cérébrale.
En l’état actuel de nos connaissances, il est indéniable que cerveau et pensée sont liés et que les informations qu’ils se communiquent peuvent aller dans les deux sens. Quant à déterminer où se situe la conscience dans cette relation, à quel moment elle intervient, des questions fondamentales restent ouvertes, qui vont jusqu’à la remise en question de notre libre arbitre. En effet, certaines études démontrent que notre cerveau initie une action avant même que celle-ci soit accessible à notre conscience.
La nature essentielle de ces questionnements a de quoi donner le vertige, lorsqu’on réalise l’impact qu’ils peuvent avoir sur la manière dont on considère le mal-être psychologique et les troubles mentaux, sur l’interprétation que l’on en fait, sur la compréhension de leur origine et les traitements préconisés. Or, ce qui se passe au niveau de nos neurones et synapses ou ce qui transparaît dans nos émotions est peut-être l’expression de processus psychobiologiques semblables, mais s’exprimant à des niveaux de réalités très différents, tout comme par exemple une horloge et un cadran solaire indiquent tous deux l’heure qu’il est, mais en utilisant des mécanismes radicalement différents.
Source : Cerveau ou pensée: qui est malade lorsque nous déprimons?, planetesante.ch
Cet article fait référence à la publication de Rémy C. Martin-Du Pan dans la Revue médicale suisse n°351 en 2012 : Neurosciences et rapport pensée-cerveau : à propos des traitements de la dépression
Proposer des solutions simples fondées sur ces technologies complexes permet de trouver une oreille attentive auprès des pouvoirs publics ; mais affirmer que les images du cerveau démontrent la validité d’une méthode pédagogique, d’un modèle économique ou d’une décision de justice présente un risque de dérives idéologiques, scientifiques, politiques et sociétales. Si la délinquance, l’échec scolaire ou la pauvreté peuvent se diagnostiquer à partir de neuro-images, à quoi bon continuer, par exemple, à investir dans de coûteuses politiques d’éducation, de prévention et d’insertion sociale ?
La « preuve par le cerveau » reproduit l’illusion individualiste, c’est-à-dire la croyance selon laquelle les individus ont d’abord une existence biologiquement déterminée sur laquelle vient se greffer un historique relativement accessoire. Elle naturalise l’esprit, le faisant apparaître comme une donnée intangible sur un écran plutôt que comme le produit d’une histoire et de circonstances ; elle gomme ainsi la contribution du contexte culturel et socio-historique au développement de la pensée et des sociétés. Elle neutralise enfin la dimension subjective et autonome de la construction de l’expérience humaine, reformulée dans les termes des sciences naturelles.
Car le cerveau est le substrat matériel de notre activité mentale, mais il ne pense pas ; seule la personne pense. Et le contenu de ses pensées trouve son origine à l’extérieur du cerveau, dans son environnement interne et externe. L’image ne donne pas à voir des pensées, mais des corrélats biologiques de ce que fait un être humain quand nous disons qu’il pense : activité électrique, variation du flux sanguin, etc. Le cerveau est la condition objective de la réalité mentale, mais c’est cette réalité mentale qui le façonne. Oublier ces deux faits relève de la neuromythologie scientiste.
Source : Le cerveau ne pense pas tout seul, monde-diplomatique.fr
- Le cerveau et la pensée : le nouvel âge des sciences cognitives, sous la direction de Jean-François Dortier
- Cerveau.net : l'organisation et le fonctionnement de notre cerveau Jacques Gagnon
- Le cerveau à tous les niveaux !, site de vulgarisation scientifique et pédagogique sur le cerveau et son fonctionnement
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