Question d'origine :
Bonjour,
Avant d'arriver à un péage d'autoroute plusieurs dispositifs permettent de faire ralentir les automobilistes.
Ma question porte sur les bandes rugueuses disposées en travers de la route: d'abord une bande, puis deux, puis trois et enfin cinq. Y'a t'il une raison au fait qu'il n'y ai pas quatre bandes entre le groupe de trois et le groupe de cinq, et si oui laquelle?
Merci d'avance pour votre réponse qui pourrait m'éviter de grands moments de vide existentiel à chaque passage de péage.
Réponse du Guichet

Bonjour,
Quel vide en effet ! Que serait le monde sans les 4 filles du Dr March, les 4 grâces, le 4e mousquetaire…
Vous n’êtes pas seul à percevoir douloureusement cette absence puisque la question nous était posée en 2005 et qu’elle fait l’objet de discussions sur des forums en ligne. Nous n’avions à l’époque pas trouvé d’explication à cette irrégularité mathématique. Cherchons du côté, non pas des sciences de l’ingénieur, mais plutôt des normes définies par la loi.
Dans le dictionnaire de la DTRF (Documentation des Techniques routières françaises), le terme approprié semble plutôt « ralentisseur » que « bandes ». Toutefois, on trouve dans cette fiche technique de 1986 que les bandes rugueuses sont plutôt un « dispositif d’alerte » du conducteur, et non pas un ralentisseur.
Cette fiche, établie pour le Ministère des transports par le SETRA Mission sécurité routière, fournit le schéma du dispositif : 1 puis 2 puis 3 puis 5 bandes, établi à partir d’un calcul entre le début de l’alerte et le point de danger (le péage dans votre question).

Calculé à partir d’une vitesse d’approche et d’une distance de l’obstacle, il semble que l’important soit la distance entre les bandes et non le nombre de bandes. Un ingénieur pourrait mieux que nous expliquer le rapport entre ce calcul de vitesse, la longueur totale du dispositif et le nombre de bandes (11 en tout). Nous reproduisons ici ce calcul technique :

Nous espérons que ces quelques lumières apaiseront votre inquiétude à l’approche de chaque péage, dans la pensée émue que la sécurité publique a conçu un dispositif d’alerte pour que vous arriviez juste à la bonne vitesse, en ayant le temps de compter le nombre de bandes rugueuses franchies.
Bonne route !
Quel vide en effet ! Que serait le monde sans les 4 filles du Dr March, les 4 grâces, le 4e mousquetaire…
Vous n’êtes pas seul à percevoir douloureusement cette absence puisque la question nous était posée en 2005 et qu’elle fait l’objet de discussions sur des forums en ligne. Nous n’avions à l’époque pas trouvé d’explication à cette irrégularité mathématique. Cherchons du côté, non pas des sciences de l’ingénieur, mais plutôt des normes définies par la loi.
Dans le dictionnaire de la DTRF (Documentation des Techniques routières françaises), le terme approprié semble plutôt « ralentisseur » que « bandes ». Toutefois, on trouve dans cette fiche technique de 1986 que les bandes rugueuses sont plutôt un « dispositif d’alerte » du conducteur, et non pas un ralentisseur.
Cette fiche, établie pour le Ministère des transports par le SETRA Mission sécurité routière, fournit le schéma du dispositif : 1 puis 2 puis 3 puis 5 bandes, établi à partir d’un calcul entre le début de l’alerte et le point de danger (le péage dans votre question).

Calculé à partir d’une vitesse d’approche et d’une distance de l’obstacle, il semble que l’important soit la distance entre les bandes et non le nombre de bandes. Un ingénieur pourrait mieux que nous expliquer le rapport entre ce calcul de vitesse, la longueur totale du dispositif et le nombre de bandes (11 en tout). Nous reproduisons ici ce calcul technique :

Nous espérons que ces quelques lumières apaiseront votre inquiétude à l’approche de chaque péage, dans la pensée émue que la sécurité publique a conçu un dispositif d’alerte pour que vous arriviez juste à la bonne vitesse, en ayant le temps de compter le nombre de bandes rugueuses franchies.
Bonne route !
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